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Sans transition, on s'intéresse aux deux magnets LEGO 854012 London (27 pièces) et 854030 Empire State Building (26 pièces) qui seront prochainement disponibles à la vente sur la boutique officielle en ligne pour la modique somme de 9.99 € l'unité.
Le principe est le même que pour la référence 854011 Eiffel Tower Magnet (29 pièces - 9.99 €) déjà disponible : Il s'agit ici d'assembler un magnet à coller sur votre frigo à l'aide des pièces fournies. L'élément magnétique en lui-même est une brique 4x4 indépendante comme celles vendues en lot de quatre pour 7.99 € (réf. LEGO 853900) qui vient se fixer au dos de la plaque bleue.
Il y a deux approches différentes avec ces nouvelles références, d'un côté une micro-skyline de Londres dans l'esprit de la version parisienne et de l'autre une construction emblématiques de la ville de New-York qui vient compléter le magnet 854031 Statue of Liberty déjà disponible. Si vous êtes du genre pointilleux, attention à ne pas les mélanger sur la porte du frigo et à bien les grouper par thématique.
La Skyline londonienne est minimaliste, c'est le format qui veut ça, mais on arrive quand même à distinguer le London Eye, la grande roue sponsorisée selon les partenariats en cours avec différentes marque (Lastminute.com en ce moment), un arbre, Big Ben et un morceau du palais de Westminster.
Le tout est habillé de stickers un peu bâclés dont le fond n'est même pas de la teinte du support contrairement à ce que laissaient espérer les visuels officiels et l'emballage. Pas de mention "Hello" ou "Good Morning" pour être raccord avec la version parisienne qui dit"Bonjour", il faut se contenter du nom de la ville sur fond vert (foncé).
L'autre magnet dont il est question ici met en scène l'Empire State Building avec un nuage qui passe derrière (ou devant selon où vous vous trouvez par rapport au magnet). Petite référence au passage au set LEGO Architecture 21046 Empire State Building commercialisé en 2019 avec l'utilisation de six Tiles beiges ajourées dont 684 exemplaires habillent la version Architecture. Ici aussi, il faut aussi coller des stickers dont un qui n'est pas beige clair (Tan) et l'autre qui n'est pas du même gris que la Tile sur laquelle il prend place.
On peut se dire que s'agissant de produits pour touristes en mal de souvenirs, ces quelques défauts sont acceptables, mais je pense que c'est quand même dommage d'avoir de tels écarts de teinte sur des produits aussi minimalistes vendus 10 €.
Une dernière remarque logiquement identique à celle que je faisais lors du test du magnet parisien : Sans vouloir en faire des caisses sur la thématique "respect de l'environnement", je trouve que l'emballage du produit lui en revanche en fait des tonnes pour pas grand chose à l'arrivée. Je comprends que les as du marketing chez LEGO veulent que ces petits produits soient bien visibles dans les rayons, mais il y avait sans doute un juste milieu à trouver pour les mettre en valeur sans tout ce carton et ce plastique.
Bref, c'est minimaliste, c'est un peu cher, ça ne remplace une boule à neige bien kitsch, mais ces deux magnets se vendront certainement comme des petits pains s'ils sont placés bien en évidence devant la caisse du LEGO Store de Leicester Square ou du Rockefeller Center. À vous de voir si votre frigo a vraiment besoin de ces magnets pour maintenir la liste des courses ou le flyer de la pizzeria du coin.
Note : Le lot des deux produits présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 11 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Hellvis - Commentaire posté le 04/06/2020 à 10h39 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO DC Comics 76157 Wonder Woman vs. Cheetah (371 pièces - 39.99 €), une boite au contenu est inspiré du film Wonder Woman 84 dont la sortie en salles a été reprogrammée pour le mois d'août prochain.
Une fois n'est pas coutume, pas de véhicule dans cette boite et le set nous propose d'assembler un petit bunker au sommet duquel se trouve un émetteur. La construction est plutôt aboutie avec même une technique originale pour reproduire la meurtrière placée au dessus de la porte d'entrée et un mécanisme qui permet de mettre en rotation l'ensemble de panneaux de l'émetteur.
Le bunker n'est fermé que d'un côté, sans doute pour offrir un peu de jouabilité à l'intérieur des lieux, mais il reste présentable sur le coin d'une étagère pour mettre en scène les trois protagonistes livrés dans cette boite.
L'inventaire nous permet d'obtenir un joli lot de pièces de couleur beige clair (Tan) et beige foncé (Dark Tan) ainsi que 26 panneaux tampographiés que nous devrions revoir dans de futurs sets. Le fait que ces panneaux soient tampographiés est d'ailleurs une bonne surprise, nous étions nombreux à parier sur la nécessité de devoir coller 26 stickers sur ces pièces avec tous les problèmes de centrage et d'alignement que cet exercice comporte habituellement.
Pour ceux qui se poseraient la question : la tige transparente placée sur le flanc du bunker et qui permet de mettre en scène Wonder Woman n'est pas imbriquée dans la construction et elle peut être retirée.
Trois minifigs sont livrées dans cette boite : Wonder Woman (Gal Gadot à l'écran), Barbara Minerva aka Cheetah (Kristen Wiig) et Maxwell Lord (Pedro Pascal).
La minifig de Maxwell Lord se contente de réutiliser le torse de Bruce Wayne (76122 Batcave Clayface Invasion) et de Gunnar Eversol (75930 Indoraptor Rampage at Lockwood Estate), le visage de Peter Parker, de Scott Lang ou encore de Lucian Bole et la chevelure est celle d'une flopée de personnages génériques de la gamme CITY. Tout ça est un peu timide pour une minifig qui méritait à mon avis au moins un torse spécifique avec la veste à rayures vue dans les différents teasers du film.
La minifig de Barbara Minerva aka Cheetah est intéressante, avec un joli motif qui court de la tête aux pieds, un dos qui n'a pas été bâclé et une tête à double visage très réussie. La chevelure blanche pourra éventuellement servir à ceux qui veulent se bricoler une minifig de Geralt de Riv.
Wonder Woman est fournie ici avec son armure Golden Eagle, une tenue vue pour la première fois en 1996 dans le comic Elseworlds : Kingdom Come lorsque Wonder et Superman affrontent une équipe de jeunes métahumains soucieux de faire régner la justice mais sans forcément tenir compte des dommages collatéraux.
La version LEGO est acceptable si on ne la compare pas trop à la tenue qui sera présente à l'écran et qu'on accepte comme d'habitude de ne pas être trop regardant sur l'extension du cou du personnage causée par l'utilisation des ailes de Falcon ou Vulture, ici livrées en Pearl Gold. Seul le casque est en Metallic Gold, ce qui contraste un peu avec l'aspect (trop) mat du reste de la tenue et la chevelure du personnage est intégrée à l'arrière avec un effet de flottement qui permet de passer au dessus des ailes. Le résultat est visuellement très correct.
Mais je pense que c'était pourtant l'occasion de nous proposer une minifig un peu plus ambitieuse avec de vrais reflets et éventuellement une paire d'ailes rétractables. LEGO a préféré jouer la facilité et se contenter "d'adapter" la tenue vue à l'écran.
Il n'en reste pas moins que la tampographie du torse et des jambes est joliment exécutée et que c'est de toute façon la seule version de cette armure que nous pourrons ajouter à nos collections. Quelques lignes sur les bras auraient été les bienvenues pour une cohérence visuelle maximale, mais on fera sans.
Bref, on obtient ici un joli produit dérivé d'un film qu'il faudra voir pour vérifier que le bunker avec son émetteur est à peu près conforme, avec un assortiment très correct de trois minifigs auquel il manque tout de même Steve Trevor (Chris Pine), sachant qu'il s'agit sans doute du seul produit dérivé que LEGO commercialise(ra) autour du film.
Cette boite est vendue 39.99 €, un tarif qui me semble raisonnable compte tenu de l'effort fourni pour nous proposer autre chose à construire qu'un véhicule sans grand intérêt et de la présence d'une grosse poignée de pièces tampographiées.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 8 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
afolego - Commentaire posté le 02/06/2020 à 16h54 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Monkie Kid 80012 Monkey King Warrior Mech, une grosse boite de 1629 pièces vendue 129.99 € qui propose d'assembler un robot d'une quarantaine de centimètres de haut accompagné de quelques éléments complémentaires qui laissent présager de nombreuses possibilités ludiques.
Lors de l'annonce officielle de la gamme Monkie Kid, LEGO nous avait vendu ce set comme étant celui qui intègre le plus de pièces en Metallic Gold à ce jour, il nous reste à vérifier si cette affirmation ne cache pas quelques lacunes qui pourraient venir ternir le tableau.
Avant de s'attaquer à la construction du gros robot à tête de singe, on assemble les différents éléments additionnels fournis. Rien de très compliqué ici, le bout de ruelle, la colline avec le support du bâton, le nuage flottant du Monkey King et le petit robot des méchants clones sont vite assemblés avec au passage la mise en place de la moitié de la grosse planche de stickers fournie.
Ceux qui ont apprécié les sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks inspirés du film The LEGO Ninjago Movie apprécieront de retrouver ici un ensemble comprenant une échoppe et une habitation un peu dans le même esprit, avec des enseignes, une borne d'arcade, des néons, et une multitude de détails qui favorisent l'immersion dans l'ambiance du set. Le bâtiment est aussi un point de repère important pour donner de la prestance au mech.
Le contexte étant posé, on passe ensuite à l'assemblage du gros robot. Dès le montage du tronc central qui sert aussi de poste de pilotage, on comprend que la mobilité de ce mech sera limitée. Les épaules sont constituées de pièces mobiles mais la taille et les hanches du robot sont fixes. En connectant la partie haute des jambes, on devine pourtant qu'il doit être possible de déplacer légèrement chaque jambe vers l'arrière ou vers l'avant.
En assemblant le reste des deux jambes du robot, on commence à imaginer l'improbable : des genoux ! En effet, il y a bien un Ball Joint au niveau du genou, mais on déchante rapidement en s'apercevant que le mollet vient se fixer à l'arrière de la cuisse via deux petites rotules supplémentaires, empêchant ainsi toute flexion de la jambe. Encore raté, ce n'est pas cette fois que nous aurons un mech au jambes vraiment articulées. La bonne nouvelle : le mech est vraiment très stable sur ses pieds, tous deux équipés d'un pneu central qui permet d'éviter les glissades intempestives même sur les surfaces les plus lisses.
En matière d'articulations, c'est un peu mieux au niveau des bras avec une structure en trois parties qui autorise quelques mouvements, même si on se rend rapidement compte que le mech n'est en fait pensé que pour tenir son bâton géant avec une amplitude de mouvement très limitée. À noter que le bâton peut être "transformé" en une version plus courte qui tient dans une seule main. Dans les deux situations, le bâton est fixé au creux de la main (ou des deux mains) via deux rotules.
Rapidement, il devient compliqué de manipuler la construction en cours à cause des sous-assemblages décoratifs qui ne tiennent que sur un clip ou deux, comme les pièces dorées qui cachent les articulations des épaules ou les doigts qui se décrochent régulièrement. C'est dommage pour un jouet destiné aux enfants et ça ne s'arrange pas par la suite.
Le mech "nu" manque clairement de finition et ce n'est pas la petite centaine de pièces dorées qui sauve les meubles. Le dos du robot n'a manifestement pas bénéficié de la même attention de la part des designers que la face avant mais ce n'est pas si grave puisqu'il faut y fixer un gros morceau de tissu rouge qui se charge de recouvrir le tout. Même si l'effet de drapé n'est pas inintéressant, la feutrine utilisée est à mon avis trop fine pour laisser espérer une durée de vie raisonnable. Au final, il me semble qu'on est plus dans une solution "cache-misère" à base de produit consommable que dans le choix purement créatif.
Pour finir, il faut ajouter sept éléments décoratifs en plastique souple qui en principe doivent donner à ce mech son apparence finale. Les quatre drapeaux qui prennent place derrière la tête ne tiennent que sur un clip et ont eux aussi une fâcheuse tendance à se décrocher à la moindre manipulation. Les trois inserts qui viennent se fixer autour de la taille du mech contribuent en revanche vraiment à donner une belle cohérence visuelle à la construction.
L'expérience de construction n'est pas déplaisante, surtout au début de la phase d'assemblage, même si on n'échappe pas aux sous-assemblages à construire en deux exemplaires lorsqu'il s'agit de s'occuper des membres du robot. Les plus jeunes s'en sortiront sans problème, le plus difficile restera de manipuler le robot en voulant jouer avec.
Difficile de juger objectivement l'aspect esthétique du mech, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais je pense qu'il faut vraiment attendre d'avoir fini d'assembler la chose pour se faire un avis précis. En ce qui me concerne, je trouve que c'est visuellement un peu trop bariolé pour me convaincre. Les articulations grises sont trop visibles et le mélange rouge, jaune, Pearl Gold et Metallic Gold est un peu trop brouillon à mon goût.
L'ajout des trois éléments en plastique souple autour de la taille du mech achève de priver la construction du peu de mobilité dont elle disposait jusqu'ici : ils entravent un peu les quelques mouvements possibles du robot et seront vite pliés et marqués. Ce détail achève de me convaincre que ce produit n'est pas un jouet pour enfants âgés d'au moins 10 ans. Il s'agit juste d'une démonstration du savoir-faire des designers LEGO qui se transforme au passage en un pur produit d'exposition beaucoup trop statique et trop fragile pour vraiment s'amuser avec.
Il y a aussi quelques minifigs dans cette boite : deux clones aux torses identiques mais dont l'un est affublé de bras et de cornes roses, le roi-singe, livré ici dans une version différente de celle présente dans l'un des sachets de la 19ème série de minifigs à collectionner (réf. 71025), avec son bâton équipé des nouveaux manches aussi disponibles en gris sur les genoux du mech, les jeunes Jia (le garçon) et An (la fille) et l'inévitable Monkie Kid en personne avec ses écouteurs autour du cou, son smartphone et ses jambes hyper-détaillées à la finition un peu moins réussie que sur les visuels officiels.
Pour ceux qui se poseraient la question, la chemise hawaiienne de Jia n'est pas inédite, elle était déjà présente depuis 2010 dans plusieurs sets de la gamme LEGO Education et plus récemment dans les sets LEGO CITY 60202 People Pack : Outdoor Adventures et Juniors 10764 Central Airport. Le torse d'An est lui aussi une pièce très courante vue notamment dans les sets 10247 Ferris Wheel, 60200 Capital City ou encore 10261 Roller Coaster.
Au final, ce set avait tout pour plaire sur le papier avec un contenu équilibré entre le mech géant, le héros principal de la gamme et de la série animée qui va avec, le Roi-Singe en personne, une paire de méchants, deux civils et les petits modules additionnels.
Malheureusement, le robot est esthétiquement très correct mais il n'est pas ce qu'il prétend être en matière de jouabilité et il faudra se contenter de l'exposer sur le coin d'une étagère après avoir passé trop de temps à remettre en place ce tout qui se décroche en jouant avec. À 130 € la boite, c'est à mon avis trop cher payé pour une construction aussi fragile, à la finition un peu bâclée par endroits et à la mobilité franchement limitée.
Comme promis, on fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO Fairground Collection 10273 Haunted House (3231 pièces - 229.99 €), une boite qui propose d'assembler non pas une maison "vraiment" hantée mais plutôt une attraction de chute libre mise en scène dans une vieille bâtisse peuplée de Cast Members déguisés.
Vous l'avez remarqué, le set est livré dans une jolie boite estampillée 18+ qui place clairement ce produit dans le rayon des jouets pour fans adultes alors que la défunte gamme LEGO Creator Expert était beaucoup plus timide sur ce point.
Il n'en reste pas moins que ce manoir, malgré un potentiel de produit d'exposition évident, est surtout un playset avec une fonctionnalité amusante qu'il faudra savoir rendre accessible aux plus jeunes. Ces derniers ne saisiront sans doute pas toutes les références à des sets commercialisés dans les années 90/2000 disséminées dans les différentes pièces du manoir, mais il n'y a aucune raison de les priver de manipuler l'ascenseur installé dans la tour centrale.
Beaucoup de fans adultes se sont un peu trop vite arrêtés sur l'intitulé du set et ont mis de côté sa véritable identité. Ce n'est pas une réinterprétation de la bâtisse du set 10228 Haunted House commercialisé en 2012 dans la gamme Monster Fighters, c'est un manège de fête foraine ou plutôt de parc d'attractions. Si on prend le produit pour ce qu'il est vraiment, il n'y a donc aucune raison que les fans adultes se plaignent de ne pas avoir obtenu le jouet qu'ils voulaient...
À la manière des Modulars, la construction n'est pas qu'une simple façade même si le dos du manoir est peu habillé et encombré par le mécanisme de l'ascenseur. On obtient donc une vraie bâtisse et pas comme souvent un décor de cinéma. Cerise sur le gâteau, ce playset refermable n'envahira pas vos étagères avec une surface occupée de seulement 26 x 26 cm. En hauteur, c'est une autre histoire : la construction atteint 69 cm de haut.
Comme pour les bâtiments de l'univers Modular, on alterne ici entre séquences répétitives d'empilage de briques pour les murs et montage des différents éléments du mobilier avec des techniques un peu plus élaborées. La répartition des phases d'assemblage est suffisamment bien pensée pour que tout le processus soit divertissant et gratifiant. Les 3000 pièces sont bien là, elles sont dans les corniches, les meubles ou encore les finitions. Et la chaîne composée de 148 éléments. Il y a très peu de plaques dans cette boite : quatre de 16x16 pour le sol du manoir et quelques pans de toit.
La finition du manoir est globalement satisfaisante, je regrette juste que les toits soient un peu laissés pour compte. Ces plaques noires auraient à mon avis mérité d'être recouvertes de tuiles pour leur donner un peu plus d'épaisseur et être assorties avec le haut du modèle. Le sol des différentes pièces du rez-de-chaussée aurait lui aussi pu profiter d'un habillage un peu plus élaboré avec par exemple du carrelage. L'intérieur du manoir est comme d'habitude chez LEGO plein à craquer de meubles et autres petites constructions décoratives qui contribuent largement au plaisir d'assemblage.
Le moindre espace est rempli mais ce n'est pas gênant, c'est une attraction et pas un maison "vraiment" hantée. L'arrière du manoir est un peu plus brouillon avec le mécanisme qui permet de profiter de l'ascenseur intégré et la longue chaîne qui circule le long du mur. Deux arbres auraient suffi à dissimuler un peu le bloc du mécanisme, mais on fera avec ce que LEGO nous propose.
Le set assoit définitivement son positionnement adulte grâce aux nombreuses références plus ou moins évidentes entassées dans les différentes pièces du manoir : on peut y voir au choix des clins d'œil appuyés pour fans nostalgiques à la mémoire encyclopédique ou la volonté des designers de se faire plaisir à eux-mêmes. Chaque artefact présent dans la collection de Samuel Von Barron fait même l'objet d'un petit encart dans les pages du livret d'instructions.
Ce que je retiens surtout ici, c'est l'intégration de ce nouveau produit dans la continuité de l'Histoire LEGO avec une certaine cohérence entre différentes gammes et univers qui n'avaient a priori rien à partager. À chacun son rapport avec les LEGO de son enfance : bateau pirate ou pyramides égyptiennes, nous n'avons pas tous les mêmes souvenirs et LEGO en sert un peu pour tout le monde avec ici des références plus ou moins évidentes aux gammes Adventurers, Orient Expedition, Alpha Team, Fright Knights et même de la récente gamme Hidden Side.
La thématique du vieux manoir bourré de fan service et accompagné de quelques fantômes a d'ailleurs un peu éclipsé la fonctionnalité principale du produit : l'attraction de chute libre. Il y a pourtant un joli travail d'intégration de cette fonction de la part des designers avec une cabine qui est correctement ralentie par le transfert d'énergie cinétique aux deux grosses roues placées à l'arrière et une chute parfaitement amortie par quatre pièces en caoutchouc placées aux quatre coins de la colonne.
Les visiteurs prennent place dans un wagonnet qui vient simplement se clipser dans la cage d'ascenseur. Pratique pour mettre en place les minifigs sans devoir y aller un peu à l'aveugle. La cabine peut être stoppée en face la vitre intermédiaire pour la photo souvenir, l'appareil est caché sous le toit. C'est dans l'esprit des attractions comme la Tower of Terror de Disneyland.
L'autre fonctionnalité du set, c'est le tableau avec Samuel Von Barron qui est frappé par la malédiction de Pharaoh Hotep via la brique lumineuse rouge fournie. L'effet est saisissant dans le noir et la superposition des deux vitres tampographiées fonctionne parfaitement. Pour activer la brique lumineuse, il suffit de presser sur l'enseigne de l'attraction (voir photo ci-dessus).
Comme souvent chez LEGO, l'attraction est à mettre en mouvement manuellement si on ne veut pas repasser à la caisse pour faire l'acquisition des éléments optionnels de motorisation. L'intégration du Smart Hub (88009 - 49.99 €) Powered UP et des deux moteurs M (88008 - 17.99 €) nécessaires est d'ailleurs rapidement documentée dans le livret d'instructions. J'ai tenté l'utilisation des deux petits moteurs (45303 - 12.99 €) fournis dans le set LEGO DC Comics 76112 App-Controlled Batmobile, il ne sont pas reconnus.
À vous de voir si votre utilisation future de ce modèle justifie d'y investir quelques dizaines d'euros supplémentaires, en ce qui me concerne, je pense qu'un produit commercialisé en 2020 qui offre ce type de fonctionnalité devrait être livré avec ces éléments optionnels, ou LEGO devrait au moins proposer un bundle à prix préférentiel pour ceux qui ne souhaitent pas mouliner pour s'amuser un peu.
À noter que l'application Powered UP, indispensable pour piloter le Smart Hub et les deux moteurs, a été mise à jour et qu'elle propose quelques séquences sonores qui permettent une réelle immersion dans l'ambiance de l'attraction tout en en couvrant un peu le bruit du mécanisme.
L'assortiment de minifigs inclus dans la boite permet de mettre en scène l'attraction avec ses employés déguisés et ses visiteurs, mais c'est service minimum avec deux jumeaux, deux types déguisés en fantômes et une poignée de visiteurs.
J'aurais volontiers échangé un des visiteurs contre une minifig du Baron Von Barron, éventuellement sous forme de statue, histoire de renforcer le lien entre ce produit et le propriétaire des lieux. Les instructions ne confirment pas que le squelette est celui de Sam Sinister en sous-entendant qu'il pourrait en fait s'agir d'un troisième membre de la fratrie qui s'occupe des lieux.
Les deux types déguisés en fantômes sont sans grand intérêt avec leurs costumes basiques, mais encore une fois, ce manoir étant une attraction, il n'y avait aucune raison de fournir de "vrais" fantômes LEGO comme on en voit dans d'autres gammes.
On notera la présence de Junkbot, un petit robot rangé dans une caisse sous le toit, vu dans un jeu vidéo proposé par LEGO en 2001 et qui a depuis fait également une apparition dans l'univers Ninjago via un sticker dans le set 70657 Ninjago City Docks. It's all connected.
Bref, ce set a tout pour plaire si on n'en attend pas autre chose que ce qu'il a réellement à offrir. L'ajout dans le livret d'instructions de quelques explications à propos des nombreux Easter Eggs présents dans le manoir de Samuel Von Barron est un vrai plus qui dynamise la phase d'assemblage et qui poussera peut-être certains fans à s'intéresser aux gammes des années 2000 dont il est question ici.
L'attraction est fonctionnelle, elle est techniquement très aboutie, elle devient encore plus immersive via la motorisation malheureusement optionnelle, il n'y a pas de stickers à coller et le set atteint son objectif, en tout cas en ce qui me concerne. Il n'y a donc aucune raison de ne pas craquer pour cette maison hantée qui n'en est pas vraiment une. Pour ceux qui s'attendaient à autre chose, toutes les modifications sont permises.
Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 2 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
jerem02 - Commentaire posté le 27/05/2020 à 19h56 |
On change un peu de registre et on s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 75551 Brick-Built Minions and Their Lair (876 pièces - 49.99 €), un produit dérivé d'un film qui ne sortira pas en salles à la date prévue (juillet 2020) que LEGO a choisi de commercialiser malgré tout.
Seules deux des cinq boites initialement annoncées pour accompagner la sortie du film d'animation The Rise of Gru sont actuellement disponibles, celle-ci et la référence 75549 Unstoppable Bike Chase. Les trois autres sets prévus devront probablement attendre la sortie du film décalée au mois de juillet 2021.
Même si la licence Minions n'est pas votre tasse de thé, je pense que cette boite mérite tout de même qu'on s'intéresse à son contenu : Il ne s'agit pas à mon avis d'un banal produit dérivé sans grand intérêt et on y trouve un bel exemple de ce qu'il est possible de faire avec des briques LEGO en ne se contentant pas de se reposer paresseusement sur la licence concernée.
Ici, il y a vraiment quelque chose à construire et on assemble deux gros personnages qui sont un peu plus que des reproductions anguleuses des petites créatures jaunes qu'on aime ou qu'on déteste. Le vrai plus de ce produit : chacune de ces deux maxi-figurines, qui peuvent d'ailleurs être exposées en l'état, s'ouvre pour dévoiler un espace aménagé et jouable. En découvrant les différents aménagements intérieurs, on est alors tenté de pardonner les quelques approximations esthétiques au niveau de l'apparence extérieure des personnages.
Chacun des espaces intérieurs, accessible en ouvrant le corps du Minion depuis l'arrière de la figurine, regorge de détails, de références et d'accessoires que les fans apprécieront forcément. C'est détaillé, bien agencé et les plus jeunes y trouveront sans doute de quoi s'amuser un peu. LEGO n'a pas oublié de fournir des mini-figurines des trois personnages à construire pour rendre les espaces intérieurs un peu plus interactifs.
Il y a une grosse fournée de stickers dans cette boite, mais les parties extérieures des maxi-figurines comme la bouche et les yeux sont tampographiées. Les autocollants étant relégués à l'intérieur du corps des figurines, ils devraient vieillir un peu mieux que lorsqu'ils sont exposés constamment à la lumière, à la chaleur et à la poussière.
Il y a en effet non pas deux, mais trois personnages à assembler dans cette boite. Le procédé est vieux comme le monde et il est utilisé ici : il faudra démonter un des deux premiers personnages pour assembler le troisième. Par défaut, le livret d'instructions propose d'assembler Stuart (celui qui n'a qu'un œil) et Kevin (le grand). C'est avec une partie des pièces utilisées pour la maxi-figurine de Kevin, complétée par un lot de pièces supplémentaires, qu'il est possible d'assembler Bob, le Minion aux yeux vairons.
La structure de base de ces maxi-figurines est quasiment identique d'un modèle à l'autre, les variations se trouvant au niveau de l'aménagement intérieur et du mécanisme qui sert à faire tourner les yeux. Pour Stuart, la molette met en rotation l'unique œil du personnage. Chez Kevin et Bob, deux engrenages déportés assurent la rotation synchronisée des deux yeux.
Dommage qu'il ne soit possible de faire tourner les yeux des différents personnages que lorsque les figurines sont ouvertes, le mécanisme n'est en effet accessible que de l'intérieur et c'était sans doute le prix à payer pour ne pas défigurer l'arrière de ces maxi-figurines.
On pourrait débattre de la solution utilisée par les designers pour les mains des deux maxi-figurines. Les mains à trois doigts sont peut-être un peu grossières mais ces assemblages de pièces noires offrent une vraie mobilité aux personnages. Les bras peuvent aussi être orientés comme bon vous semble et c'est un détail appréciable qui permettra d'obtenir des poses relativement dynamiques si vous souhaitez simplement exposer ces maxi-figurines sur le coin d'un bureau ou sur une étagère.
Comme je le précise plus haut, il n'est donc pas possible de construire les trois personnages en même temps avec l'inventaire du set, sauf à investir dans deux boites et à accepter de se retrouver avec une très grosse poignée de pièces sur les bras.
Ceux qui voudront maximiser l'utilisation de l'inventaire fourni choisiront de conserver Kevin (le grand). Les fans de Bob devront se résoudre à ranger dans la boite le tas de pièces visible sur la photo ci-dessus. Même si LEGO nous incite à désassembler complètement Kevin pour construire Bob, il est possible de conserver de nombreux sous-éléments du premier pour assembler le deuxième, à condition d'être précautionneux durant le démontage.
Les tenues des trois figurines fournies dans cette boite sont assorties à la thématique de chaque aménagement intérieur : Bob est prêt pour son entraînement de ninja, Stuart est en pyjama dans sa chambre et Kevin est habillé de sa salopette emblématique. Les tampographies sont très correctes et compensent un peu le look "Kinder Surprise" de ces figurines.
Certains y verront une interprétation des personnages qui s'éloigne un peu trop du format minifig habituel là où d'autres considéreront qu'il était difficile de faire autrement pour obtenir des versions crédibles des Minions. C'est à chacun de voir où il place le curseur. Pour ma part, je trouve que ces trois Minions sont le fruit d'un bon compromis entre l'ADN LEGO, ses pièces à assembler et ses tenons et la nécessité de s'adapter pour proposer des versions crédibles des personnages.
Bref, je pense que s'il ne faut acheter qu'un seul produit parmi les cinq prévus autour de la sortie du film The Rise of Gru, c'est celui-ci. Cette déclinaison de la licence Minions profite vraiment des possibilité offertes par le concept LEGO là où le reste de la gamme se contente de proposer quelques playsets minimalistes que je trouve peu inspirés et nous promet aussi deux futures références BrickHeadz qui ne devraient pas faire beaucoup mieux en matière d'apparence extérieure...
Ces deux maxi-figurines peuvent être exposées, elles offrent un minimum d'interactivité et, si on oublie la nécessité de désassembler l'un des deux personnages pour construire le troisième, on obtient ici un produit qui me semble suffisamment abouti pour vraiment plaire à la fois à un fan de LEGO et à un amateur de la licence Minions.
Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 20 mai 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Djowin - Commentaire posté le 14/05/2020 à 14h24 |
- Cas : Comme d'autres : sympa mais franchement entre les insiders d...
- CupsWinups : Tout mignon, ça fait une belle déco avec assez peu de pièces...
- YAB : Franchement sympa mais pas eu de commande à faire ce coup là...
- Bricodino : Très réussi pour un GWP...
- Nicolas : Petit et mignon. Une figurine ressemblant à cassé noisette a...
- Fabakira : Et une de plus. La Tumbler connaît un vrai succès auprès des...
- Bribrik : C'est mignon et ca me plait toujours quand il y a un mécanis...
- Sylvain : Mouais.. Je ne suis pas trop fan, mais comme il y'a un choue...
- Nicolas : Absolument magnifique, j'aime beaucoup l'esthétique de ce se...
- Cici91 : Danseuse qui à Noël qui me rendrait heureuse.....💃...
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