- Rumeurs LEGO 2025
- Accueil
- Bons plans shopping LEGO
- Politique de confidentialité
- Tout sur C-3PO...
- Lexique LEGO®
- Le staff & Infos légales
- Changelog
- Contactez-moi
- À mon avis…
- Black Friday
- Concours
- Jeux Vidéo LEGO
- LEGO Animal Crossing
- LEGO Architecture
- LEGO ART
- LEGO Avatar
- LEGO BOTANICALS
- LEGO Bricklink Designer Program
- LEGO Certified Stores
- LEGO DC Comics
- LEGO Disney
- LEGO DREAMZzz
- LEGO Dungeons & Dragons
- LEGO Fairground Collection
- LEGO Formula 1
- LEGO FORTNITE
- LEGO Harry Potter
- LEGO ICONS
- LEGO IDEAS
- LEGO Indiana Jones
- LEGO Insiders
- LEGO Jurassic World
- LEGO Marvel
- LEGO Masters France
- LEGO Minecraft
- LEGO Minifigures Series
- LEGO Monkie Kid
- LEGO News
- LEGO NINJAGO
- LEGO Sonic The Hedgehog
- LEGO Speed Champions
- LEGO Star Wars
- LEGO Stores
- LEGO Super Heroes
- LEGO Super Mario
- LEGO Technic
- LEGO The Legend of Zelda
- LEGO The Lord of the Rings
- LEGO Wednesday
- LEGO Wicked
- Livres LEGO
- Magazines LEGO
- May the 4th
- Nouveautés LEGO 2024
- Nouveautés LEGO 2025
- Polybags LEGO
- Reviews
- Rumeurs
- SDCC 2024
- Shopping
- Soldes
The LEGO Ninjago Movie, c'est l'autre film à base de LEGO de cette année 2017, après The LEGO Batman Movie, et le troisième film mettant en scène briques et minifigs à sortir au cinéma depuis The LEGO Movie (2014).
J'ai pu assister à une projection de presse et je vous livre donc mes premières impressions sur ce nouveau film d'animation qui met en vedette les jeunes ninjas déjà héros de leur propre série TV.
Je suis un adulte et malgré toute l'indulgence et la bienveillance que j'ai généralement pour tout ce qui touche à l'univers LEGO, je suis sorti un peu déçu de la salle. Je ne m'attendais pourtant pas à un film hommage à toute la génération LEGO comme l'était en son temps The LEGO Movie avec ses clins d'oeil, ses références et la double lecture possible du propos. Ce film s'adresse bien évidemment au très jeune public qui rira volontiers aux blagues faciles et se laissera emporter par le comique de répétition omniprésent.
Si vous ne voulez absolument rien savoir sur le film avant d'aller le voir, arrêtez vous ici.
Techniquement, le film est en retrait. Ceux qui se souviennent de The LEGO Movie seront déçus de voir qu'ici la brique n'occupe pas l'intégralité de l'écran. Les décors naturels ne sont pas faits de briques LEGO. On s'y fait vite, mais on a parfois l'impression de regarder un de ces dessins animés de fin d'après-midi sur une obscure chaîne pour enfants. Tout ce qui est au second plan est simplifié, suggéré et un peu flou. Paradoxe ultime, LEGO vend des sets contenant des reproduction en briques LEGO d'éléments qui eux sont de simples dessins dans le film...
Le réalisateur s'est aussi accordé quelques libertés avec les minifigs qui perdent au passage leurs caractéristiques principales de bouts de plastique aux possibilités relativement limitées. Visuellement, les minifigs sont crédibles, sur-texturées même, mais les bras et les jambes des personnages prennent trop souvent des angles improbables et semblent comme flotter sur le torse, notamment lors des scènes de combat. Même chose pour la tête des personnages qui s'incline parfois un peu trop. On découvre aussi que les mains des personnages peuvent tenir et manipuler des objets dont le diamètre est largement supérieur. L'animation des yeux et de la bouche me semble moins bien intégrée que sur les deux films précédents, suffisamment en tout cas pour que je me pose la question en sortant de la salle. Ces détails seront considérés comme insignifiants par la plupart des spectateurs.
Après une séquence d'introduction qui définit son contexte, le film commence fort, presque de manière hystérique, avec quelques minutes sur lesquelles sont basés les différents trailers (et sets) vus jusqu'ici.
C'est rythmé, les scènes d'action sont lisibles, et l'humour permet de relativiser la violence suggérée. Ninjago City est ravagée, les civils fuient, les méchants sont sans pitié, les ninjas arrivent à la rescousse et les enfants vont adorer car ils sont venus pour ça. Les différents mechs font un passage éclair dans le film, on ne les reverra plus par la suite. Cette entrée en matière ressemblerait presque à de la publicité placée au bon moment pour être certain que même si vous perdez le fil par la suite, vous irez quand même acheter un produit dérivé.
Et tout d'un coup, le film verse irrémédiablement dans le mélodrame psychologique simpliste sur les rapports père-fils, le fardeau de l'héritage, la différence et ses conséquences sociales et se perd en bavardages inutiles durant d'interminables scènes ponctuées de blagues sans intérêt pour diluer le tout. Le propos du film devient confus, même si on connaît déjà la fin.
Tout le reste devient accessoire et secondaire, Godzichat compris, et le film ne tourne plus qu'autour de Lloyd, de son père et de sa mère avec flashbacks ennuyeux et happy end moralisateur. Beaucoup de temps morts et de scènes statiques. Les plus petits perdront probablement le fil et commenceront à s'impatienter.
C'est d'ailleurs plus un film sur Lloyd et son père qu'autre chose. Les autres ninjas font office de figurants, on ne les entend pas beaucoup et ils se contentent d'acquiescer, de s'offusquer ou de rire. Tant mieux pour le judoka Teddy Riner qui prête sa voix à Cole et qui récite péniblement son texte. Ne vous attendez pas non plus à voir la kyrielle de "civils" vendus dans les différents sets jouer un rôle dans le film. On dirait presque que LEGO a inventé leurs noms.
À la différence de The LEGO Movie, le réalisateur met ici le spectateur à l'aise dès le début du film : La mise en perspective du jouet qui n'est finalement qu'au service de celui qui joue est annoncée. The LEGO Movie se terminait en nous rappelant que les produits LEGO en vente au magasin du coin ont le pouvoir de raconter toutes les histoires sortant de votre imagination, ici on nous informe dès le départ qu'ils ne sont qu'un vecteur de transmission de la morale du film. Ce n'est pas un film sur les aventures des jeunes ninjas bien connus des fans. C'est une fable moralisatrice un peu ennuyeuse et convenue racontée par le biais des jouets LEGO.
Ce qui aurait pu être un divertissement familial basé sur un univers très apprécié des plus jeunes se transforme en conte laborieux qui veut aborder de nombreux sujets de société et le fait d'une manière maladroite et réductrice, comme si cette publicité géante avait besoin d'être maquillée en ode à la tolérance et à l'acceptation de la différence pour se donner bonne conscience.
Les enfants y trouveront sans doute leur compte, surtout durant la première partie du film. Garmadon est un super-méchant caricatural qui a tout de même un coeur, les ninjas sont plus forts ensemble, bref, vous connaissez la chanson. La furtivité à l'écran du contenu de certains sets basés sur le film (toutes les boites mettant en scène les différents robots) est un peu décevante mais comme on ne se souviendra que de ces scènes d'action vraiment réussies et ponctuées de clins d'oeil à Pacific Rim ou Transformers, ce n'est pas si grave.
Sortie en salles le 11 octobre prochain.
- Axlf : Franchement pas mal comme set Icon...
- Axlf : Franchement pas mal ce petit set...
- Axlf : Pas mal comme set Marvel...
- Axlf : Il faut aimer le mandalorien et surtout Grogu...
- Axlf : Le set change de ce qui se fait habituellement...
- Axlf : Beau bébé ;-)...
- Axlf : petit diorama intéressant surtout pour les petites filles ;-...
- Axlf : Perso elles sont superbes...
- Newvegas : J aime beaucoup ce corner. Un beau cadeau de noel...
- Newvegas : Joli p'tit set !...
- QUELQUES LIENS
- RESSOURCES LEGO