En attendant de parler de la Porsche 911 RSR du set 42096, faisons un rapide détour par le set LEGO Technic 42093 Chevrolet Corvette ZR1 (579 pièces - 39.99 €) qui propose comme son nom l'indique d'assembler une version LEGO de la Corvette ZR1 dans sa livrée Sebring Orange.

Et cette boite est vraiment une très bonne surprise, si on garde à l'esprit qu'il s'agit d'un petit set vendu 40 €.  Comme d'habitude avec les sets LEGO Technic, mieux vaut d'ailleurs ne pas s'emballer sur le nombre de pièces affiché sur la boite : dans ce set, il y a plus de 200 pins divers et variés, soit plus du tiers de l'inventaire.

Pas de surprise ici concernant la logique d'assemblage. C'est vite monté en commençant par le châssis qui intègre le moteur et l'axe de direction qui sera finalement géré via une molette placée à l'arrière du véhicule. Le volant n'est pas fonctionnel, il tourne dans le vide et a pour seule fonction d'habiller le poste de pilotage.

Les huit cylindres du moteur sont mis en mouvement lors des déplacements et restent visible à travers les deux grosses ouvertures du capot avant. C'est esthétiquement original même si ce n'est évidemment pas très réaliste.

L'équilibre entre les phases d'assemblage des différents éléments mécaniques et les étapes de finition à l'aide des gros éléments de carrosserie permet de ne pas s'ennuyer. On avance rapidement et on peut tester les quelques fonctionnalités prévues avant d'avoir fini de monter le modèle. C'est la combinaison idéale pour les plus jeunes qui veulent savoir ce que permet de faire tel ou tel ensemble d'engrenages sans devoir attendre d'avoir atteint la dernière page du livret d'instructions, pour ensuite regretter de ne plus voir le mécanisme concerné qui se retrouve caché sous quelques panels et autres méta-pièces.

Si on pouvait légitimement reprocher à la Porsche du set 42056 Porsche 911 GT3 RS (299.99 €) ses approximations esthétiques, difficile d'être aussi exigeant ici. Il ne s'agit pas d'une maquette aussi ambitieuse que la 911 qui était vendue dans un luxueux écrin en carton.  Ce set est plutôt un produit de milieu de gamme qui permettra à ceux qui découvrent la gamme LEGO Technic de placer quelques engrenages, puis quelques panels de carrosserie, rapidement et à moindres frais. La Corvette trouvera ensuite sa place sur le coin d'une étagère pour combler un espace vide et compléter une collection de supercars en version LEGO Technic. Sauf pour les maniaques de l'échelle qui ne voudront peut-être pas associer cette mini-Corvette à leur Bugatti Chiron...

En retournant le véhicule, on constate que la finition est plutôt aboutie même sur cette partie non visible sans pour autant dissimuler complètement le mécanisme qui permet au moteur d'entrer en mouvement et à la direction de fonctionner. Un bon point, qui permet de vraiment comprendre comment sont transmis les différents mouvements depuis les roues arrières jusqu'au moteur placé à l'avant.

Cette Chevrolet Corvette ZR1 a décidément une bonne bouille, mais c'est surtout le cas en fonction de l'angle sous lequel on observe le véhicule. Certaines positions sont moins flatteuses et la vue de profil dévoile les limitations esthétiques du modèle avec des roues qui ont l'air vraiment sous-dimensionnées (ou surélevées) sous les nouvelles ailes et quelques espaces un peu vides entre les portières et les ailes avant. La vraie Corvette ZR1 a des roues de tailles différentes à l'avant (19") et à l'arrière (20"), la version LEGO fait l'impasse sur ce détail. Pas d'étriers de freins Brembo bleus en céramique visibles à travers les jantes non plus. Pour 40 €, il ne faut pas trop en demander.

Les stickers qui représentent les prises d'air à l'avant des portières font presque double emploi avec les trous béants dans la carrosserie qui occupent de fait cette fonction... Les portières ne s'ouvrent pas, le spoiler arrière est fixe, l'avant est un peu trop brouillon à mon goût et même si les puristes de la gamme LEGO Technic ne seront pas forcément d'accord avec moi, je pense que les pins bleus visibles nuisent un peu au rendu global de cette supercar. Quitte à essayer de proposer un modèle abouti et visuellement conforme au véhicule qu'il prétend reproduire, quelques pins oranges auraient été les bienvenus pour assurer la connexion des différents éléments de carrosserie.

Beaucoup de stickers à coller dans ce set, mais la teinte orange présente sur ceux qui habillent le toit et les portières est relativement fidèle à la couleur de base des pièces de la carrosserie. Dommage encore une fois que le logo de la marque soit lui aussi placé sur de simples stickers collés en bout de capot avant et à l'arrière. Les produits sous licence mériteraient au moins d'avoir le luxe d'offrir un logo tampographié de la marque dont il font la promotion.

En résumé, ce petit set sans prétention offre un bon compromis entre fonctionnalités, certes plutôt limitées, et esthétique. Le résultat final peut paraître assez approximatif sous certains angles, mais on reconnaît le modèle qui a servi de base de travail au designer LEGO en charge de l'adaptation et de la simplification de la chose. C'est vite monté sans passer de longues heures à avoir l'impression de ne placer que des pins, le résultat est solide et jouable, les huit cylindres mobiles apportent un peu de mouvement. Je dis oui.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 3 janvier 2019 prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Suite et fin du contenu du calendrier de l'Avent 2018 LEGO Star Wars en matière de minifigs avec  dans la case N° 17 : un membre du Guavian Death Gang déjà vu en deux exemplaires dans le set 75180 Rathtar Escape (89.99 €) commercialisé depuis 2017. Pas de quoi crier au génie, mais c'est toujours ça de pris.

Dans la case N° 23 : C'est la minifig "exclusive" de ce set : le général Antoc Merrick (interprété par le comédien Ben Daniels), leader du Blue Squadron qui participe à l'attaque de la planète Scarif dans Rogue One : A Star Wars Story et se fait dégommer par un Tie Striker.

C'est surtout la combinaison des pièces utilisées et le fait que le personnage soit identifié nominativement qui rend cette minifig exclusive : La tête et les cheveux en Dark Tan sont pour l'instant exclusifs à ce set. La tenue est en revanche identique à celle du pilote générique du Blue Squadron livré dans les sets 75155 Rebel U-Wing Fighter (2016), 75162 Y-Wing Microfighter (2017) et 75172 Y-Wing Starfighter (2017).

Le casque d'Antoc Merrick (sans visière intégrée) est lui aussi pour l'instant exclusif à cette boite et se trouve dans la case N°24, il habille la tête du bonhomme de neige "festif".

Dommage, cette année, LEGO ne fournit pas de vraie minifig festive en tenue de Père Noël.

Après Paris, c'est maintenant au tour de l'autre skyline de la gamme LEGO Architecture prévue pour 2019, la référence 21043 San Francisco (565 pièces - 49.99 €), de faire l'objet d'un rapide tour du propriétaire histoire de vous livrer quelques impressions très personnelles.

Si j'étais logiquement en mesure d'avoir un regard critique sur le contenu du set 21044 Paris (49.99 €), c'est tout de suite moins évident avec cette représentation de San Francisco. Le designer a évidemment condensé ici tout ce que la ville compte de silhouettes a priori emblématiques pour la plupart des clients potentiels à commencer par la construction la plus célèbre de toutes : le Golden Gate Bridge. Le résultat est-il trop caricatural ou réellement fidèle, seuls ceux qui vivent à San Francisco ou qui connaissent vraiment bien la ville pourront se permettre d'avoir un avis.

C'est grâce à ce pont rouge que tout le monde ou presque peut instantanément reconnaître San Francisco et le designer a su habilement intégrer la construction en créant un effet de perspective forcée très réussi, surtout en regardant le modèle de face (voir la dernière photo).

On retrouve aussi ce qui fait le charme de San Francisco avec le contraste entre les ruelles bordées de Painted Ladies, ces maisons de style victorien aux façades colorées qui bordent des rues en pente, et les buildings modernes du centre. C'est ramassé dans un coin du modèle, mais c'est réussi. Tout est tampographié dans cette boite, y compris les pièces blanches 1x1 avec le petit carré noir qui sont utilisées pour les Painted Laddies ou la façade du bâtiment bleu visible de l'autre côté de la rue.

Les trois buildings, 555 California Street, la Transamerica Pyramid et la Salesforce Tower, sont sagement alignés derrière la colline. Je ne sais pas s'il existe un point de vue sur la ville qui propose cet alignement, mais les différences de teintes des façades et l'architecture caractéristique de chacune de ces constructions suffisent à faire passer la chose.

Avec un peu d'imagination, on peut même apercevoir deux tramways colorés qui circulent sur la rue en pente orientée vers la Coit Tower, placée au sommet de Telegraph Hill et dont le sommet offre une vue imprenable sur Alcatraz.

Difficile de parler de San Francisco sans parler d'Alcatraz, que vous connaissez sans doute déjà grâce à différentes sources selon votre génération (L'Évadé d'Alcatraz avec Clint Eastwood en 1979, Rock avec Nicolas Cage en 1996 et pour les inconditionnels de Steven Seagal, le calamiteux Mission Alcatraz de 2002).

Dans l'esprit linéaire des skylines LEGO Architecture, la prison d'Alcatraz se retrouve ici placée sous le Golden Gate Bridge, ce qui évidemment ne correspond pas à la réalité. Rien de grave, je préfère avoir l'île sous le pont que pas d'île du tout. Les fenêtres des cellules sont représentées par quelques pièces tampographiées, c'est rudimentaire mais l'effet est là.

Cette skyline est assez différente de celles produits jusqu'ici par LEGO, le Golden Gate Bridge occupant ici les deux tiers de la surface du modèle. Mais si on considère que le set doit toucher un public plus large que les autochtones, c'est logique et peu de gens seraient de toute façon capables de lister les noms des différents buildings présents dans ce set.

On notera également la présence symbolique des fortifications de Fort Point au pied du Golden Gate, un endroit d'où beaucoup de touristes prennent les photos que vous retrouvez un peu partout avec cet effet de perspective depuis la partie inférieure du célèbre pont rouge.

Grâce à la représentation du Golden Gate, le set est immédiatement identifiable même par ceux qui n'ont jamais mis les pieds à San Francisco et je note que le designer n'a pas jugé utile de placer un drapeau américain quelque part...

Amateurs de skylines à la sauce LEGO, ce set ne vous décevra pas et c'est probablement l'un de ceux qui exploitent le mieux ce concept. C'est un gros oui de ma part, surtout pour l'effet de perspective forcée très réussi appliqué au Golden Gate.

Disponibilité annoncée pour le 1er janvier 2019 sur le Shop LEGO au prix public de 49.99 €.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 30 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set The LEGO Movie 2 70836 Battle-Ready Batman and MetalBeard (168 pièces - 19.99 €) qui sera disponible dès le 26 décembre prochain sur le Shop LEGO et dans les LEGO Stores et dans votre magasin de jouets habituel.

Pas de quoi s'extasier sur le contenu à construire en moins de quinze minutes livré dans cette boite. Le mini-trône de Batman et la robot-crabe de MetalBeard (Barbe d'Acier) sont là pour meubler et sans doute pour reproduire à échelle réduite une scène du film.

La construction prévue pour Batman dispose d'une seul et unique fonctionnalité : le panneau tampographié qui indique "You're Welcome" peut être monté ou descendu à l'aide de la molette placée au dos de la construction. Batman ne rentre pas vraiment dans la cachette placée sous le trône en raison de son masque et de son imposant accessoire avec demi-pneus intégrés. Les deux ailes sont fixes et ne bougent pas en activant le mécanisme qui déploie le panneau.

Il y a un petit problème avec MetalBear et son robot-crabe. La construction est plutôt réussie avec le coffre qui s'ouvre au niveau du torse du personnage pour dévoiler quelques ossements et autres saucisses (les organes internes du personnage d'après la description du produit...), mais l'ensemble est vraiment agaçant à manipuler. Les pattes du crabe qu'il faut mettre dans la bonne position pour que la figurine tienne debout ne restent pas en place et le tout s'affaisse dès qu'on le touche.

Les plus jeunes qui se voient déjà reproduire quelques scène vues au cinéma avec leur MetalBeard risquent d'être déçus quand ils s'apercevront que la figurine tient difficilement en place. Pire, si vous ajoutez la minifig de Maddox dans la vigie, MetalBeard s'effondre souvent sous son propre poids, sauf à trouver le point d'équilibre parfait. Même la version du polybag 30528 Mini Master-Building MetalBeard semble plus stable.

Du côté des minifigs, on oubliera rapidement Maddox, le second couteau de service au look de pirate post-apocalyptique. La minifig est jolie, mais pas de quoi en faire des tonnes sans savoir exactement qui est ce type et combien de secondes il apparaît à l'écran....

L'étoile jaune fournie se compose d'une Tile tampographiée qui vient se placer sur un gros support avec tenon central. Simple et efficace. N'achetez pas cette boite juste pour l'étoile, il y a la même dans de nombreux autres sets de la gamme.

Précision importante par les temps qui courent : pas de stickers dans cette boite, tout est tampographié.

La vraie raison de dépenser 19.99 € dans ce set, c'est évidemment la minifig de Batman en version Wasteland. Les puristes seront peut-être un peu agacés par la manière dont LEGO et Warner détournent le personnage et l'adaptent à toutes les sauces, mais cette minifig est vraiment très réussie.

La tampographie est magnifique, elle est d'ailleurs partiellement masquée par la cape déchirée et surtout par l'épaulière de foot américain surmontée de deux demi-pneus et c'est presque dommage.

Sur l'épauière, les deux demi-pneus sont en caoutchouc souple comme pour les autres pneus LEGO.

Ne vous croyez pas sortis d'affaire avec cette petite boite à 20 €, la version de Batman fournie dans cette boite est différente de celle qui sera livrée dans le gros set D2C 70840 Welcome to Apocalypseburg (3178 pièces), dont quelques visuels sont déjà disponibles via les canaux habituels, en compagnie notamment de Green Lantern et Harley Queen.

Les deux minifigs utilisent les mêmes accessoires (cape, épaulière, masque) mais la tampographie varie d'une version à l'autre, notamment au niveau des jambes.

En résumé, je dis oui mais juste pour Batman et en promo à moins de 15 €. MetalBeard est beaucoup trop fragile, ce n'est pas digne d'un jouet pour enfant à 19.99 €.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 28 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

C'est une skyline très attendue dans la gamme LEGO Architecture, on parle donc aujourd'hui rapidement du set 21044 (649 pièces) qui met en scène Paris (49.99 €).

Difficile ici de ne pas rentrer dans l'inévitable débat qui consiste à remettre en cause les choix des designers en matière de monuments ou de constructions emblématiques de telle ou telle ville. Si la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe et le Louvre ont évidemment leur place dans cette skyline, pour le reste, c'est à mon avis moins évident.

Les Champs-Élysées se résument ici à quelques constructions colorées (?) et à deux rangées d'arbres qui ont pour mission de représenter la célèbre avenue. C'est vraiment, vraiment minimaliste, et je pense qu'il aurait mieux valu ne rien tenter. Paris dispose de suffisamment de lieux et monuments immédiatement reconnaissables et le Centre Pompidou, la colonne Vendôme ou encore l'obélisque de la Concorde auraient pu faire l'affaire à cet emplacement.

Le designer a aussi choisi de représenter la seule tour vraiment visible au dessus des toits de Paris (hors quartier de la Défense dans les Hauts-de-Seine) avec la Tour Montparnasse. Il fallait sans doute apporter une touche de modernité à cette skyline composée de monuments historiques et équilibrer le volume global imposé par la Tour Eiffel, mais ce monolithe noir et gris n'amène pas grand chose à cette boite. Cette construction sera d'ailleurs obsolète dans quelques années, la tour faisant l'objet d'une rénovation  qui la remettra au goût du jour d'ici 2023...

Le Grand Palais ? Pourquoi pas. La cathédrale Notre-Dame aurait pu prendre la place de cet édifice, c'est un lieu visité par tous les touristes de passage. La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre aurait aussi pu faire l'affaire. Et ne venez pas me parler des restrictions liées à la reproduction d'édifices religieux religion que s'est auto-imposé LEGO, la Basilique Saint-Marc de Venise présente dans le set 21026 est bien une cathédrale catholique avant d'être un aimant à touristes...

Pas grand chose à reprocher à la section représentant le Louvre avec sa micro-pyramide. C'est minimaliste mais plutôt convaincant et ça fera plaisir aux touristes étrangers fans du Da Vinci Code.

La question qu'il faut aussi se poser ici est la suivante : faut-il absolument caricaturer quelque chose pour le représenter ? Et c'est bien de la Tour Eiffel dont je parle. Était-il vraiment indispensable de coller un gros drapeau français au sommet de l'édifice ? Nous ne sommes plus en 1944 lorsque des pompiers français avaient courageusement hissé un drapeau au sommet sous les tirs allemands.

À vouloir à tout prix placer un drapeau français dans cette boite, autant le mettre sur le toit du Grand Palais où un drapeau flotte habituellement... Déplacer ce drapeau aurait alors aussi contribué à donner un peu de volume à ce qui se trouve au pied de la Tour Eiffel dans cette skyline.

À mon avis, LEGO n'a d'ailleurs toujours pas trouvé de technique convaincante pour reproduire correctement la Tour Eiffel. Le modèle LEGO est loin d'être aussi gracieux que la vraie et on peut aussi discuter du choix de la couleur des pièces : La Tour Eiffel n'est pas grise, elle est brun-bronze.

On retiendra tout de même l'utilisation de quatre pare-brises transparents tampographiés pour représenter les arches du pieds de la tour. C'est convaincant.

Grâce à l'utilisation de grilles sur les différents montants, la version de la Tour Eiffel présente dans cette boite a au moins le mérite d'offrir un rendu plus proche de la réalité que ce que le modèle du calamiteux set 21019 The Eiffel Tower (2014) proposait en son temps.

Enfin, l'Arc de Triomphe est à mon avis raté, tout simplement. On dirait un portique de jardin japonais, la faute sans doute à l'échelle globale du set déterminée par la taille de la Tour Eiffel. Même constat que pour la Tour Eiffel concernant la couleur de cet élément : L'Arc de Triomphe n'est pas d'un blanc immaculé.

Bref, ce n'est pas la peine d'en faire des tonnes, cette boite n'est finalement qu'un produit de luxe pour boutique de souvenirs au contenu un peu approximatif et je ne pense pas qu'elle rende un hommage satisfaisant à la ville de Paris. Il faudra faire avec et dépenser une cinquantaine d'euros pour l'obtenir.

Si vous préférez acheter certains des monuments de cette skyline au détail et à une échelle un peu moins contraignante, sachez que vous disposez aussi des références LEGO Architecture 21019 The Eiffel Tower, 21024 Le Louvre et 21036 Arc de Triomphe sur le marché secondaire.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 25 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.