On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Harry Potter 76440 Triwizard Tournament : The Arrival, une boite de 1229 pièces disponible sur la boutique officielle en ligne ainsi que dans les LEGO Stores depuis le 1er juin dernier au prix public de 139,99 €.

Le pitch du produit est simple : il permet de reproduire l'arrivée des écoles de Beauxbâtons et Durmstrang à l'occasion du Tournoi des Trois Sorciers. LEGO aura jugé opportun de réunir les deux écoles en une seule boite plutôt que de proposer deux sets différents, pourquoi pas mais c'est au prix de quelques compromis notamment sur le format du carrosse des Beauxbâtons.

Ce dernier était en effet largement plus détaillé dans le set 75958 Beauxbatons’ Carriage: Arrival at Hogwarts (430 pièces - 49.99 €) commercialisé en 2019, il prend ici des airs de carrosse de la gamme Disney et il faut cette année se contenter d'un seul Abraxan pour le tirer. C'est un peu triste en l'état même si on peut lui retirer le toit pour y installer des figurines et que les portières s'ouvrent des deux côtés.

On peut imaginer que le carrosse n'est pas la star du set et qu'il ne s'agit en fait que d'un "bonus" pour accompagner le bateau des Durmstrang. Celui-ci est plutôt fidèle à la version vue à l'écran même si la construction de 35 cm de long sur 45 cm de haut fait forcément l'impasse sur quelques détails. Les courbes du vaisseau sont respectées, LEGO intègre le bon nombre de mats et de voiles et l'objet n'utilise pas de méta-pièces pour la coque ce qui a le mérite de permettre à cette boite d'offrir une belle expérience d'assemblage.

Certains trouveront le choix de coloris de la coque et des différents aménagements un peu hors-sujet mais je comprends la volonté de LEGO de faire de ce bateau un produit visuellement plus attractif que ce qu'il ne l'est à l'écran.

LEGO ne dissocie pas les deux constructions principales du produit et ne fournit qu'un seul livret d'instructions dans la boite. Un assemblage à quatre mains reste cependant possible en utilisant les instructions au format numérique en complément du livret papier et en se partageant les sachets (1 et 2 pour le carrosse, 3 à 10 pour le bateau).

Les voiles sont faites du matériau souple habituel que je trouve un peu hors-sujet sur ce type de jouet haut de gamme, il faudra faire attention à ne pas les tâcher ou les déchirer. Seule la grande voile centrale est flanquée d'un motif sur une de ses faces, les trois autres restent blanches sur leurs deux faces.

Le vaisseau offre un peu de jouabilité avec deux espaces intérieurs inventés par le designer et qui sont relativement accessibles. Il faudra malgré tout avoir de petits doigts pour pouvoir y installer une figurine même si je pense que personne ne jouera vraiment avec ce bateau et que son destin est de finir en décoration sur le coin d'une étagère. La construction a globalement fière allure, même à cette échelle, et le sujet ne mérite sans doute pas une interprétation ultra-détaillée et hors de prix qui deviendrait alors inaccessible aux plus jeunes.

Je le précise parce que j'ai l'impression que c'est plus souvent le cas ces dernières années, il manquait une pièce dans cette boite et je suis certain d'avoir bien vérifié le contenu de tous les sachets en papier du produit. Il m'arrive parfois de laisser une pièce au fond d'un sachet et le manque de transparence de ces nouveaux emballages n'aide pas, mais ce n'était pas le cas ici. N'hésitez pas à indiquer dans les commentaire si vous aussi vous avez récemment constaté l'absence récurrent de pièces dans vos boites.

C'est la foire aux stickers dans cette boite et les autocollants concernés sont graphiquement très bien exécutés. Je ne change pas pour autant d'avis à leur sujet, sachant que ce produit est plus une construction destinée à l'exposition qu'un vrai jouet avec lequel on s'amusera des heures durant. Rejouer "l'arrivée" d'un bateau et d'un carrosse volant n'a rien de très excitant, il faut bien l'admettre. Difficile de se passer de ces stickers, ils contribuent vraiment à donner son apparence au bateau.

Du côté des figurines fournies, c'est service minimum avec deux représentants de chacune des écoles et le juge du Tournoi : Madame Maxime et Fleur Delacour pour Beauxbâtons, Viktor Krum et Igor Karkaroff pour Durmstrang et Barty Croupton Sr. (ou Barty Crouch) du Ministère de la Magie.

C'est maigre et on pourrait discuter de l'exécution de Madame Maxime qui me semble ici un peu ridicule en l'état sans son manteau à col en fourrure pour lui cacher le haut des jambes. Le vêtement n'est ici symbolisé que par la tampographie des pièces et l'ensemble tombe à mon avis un peu à plat avec les membres surdimensionnés provenant de la gamme Avatar. Je préfère la version de 2019 avec la "demi-robe".

La figurine de Fleur Delacour est de son côté une belle évolution de celle de 2019 avec un torse qui profite ici d'un peu plus de subtilité pour incarner les plis de la tenue du personnage.

Les figurines de Viktor Krum et Igor Karkaroff sont correctement exécutées et les tenues sont conformes à celles vues à l'écran, il manque juste les ouchankas portées par les deux personnages lors de leur arrivée dans la Grande Salle. On fera sans. Les tampographies sont réussies et la teinte de l'accessoire de Krum est raccord avec la couleur de la tampographie qui circule le long des bords du manteau porté par le personnage.

Le torse de Barty Croupton Sr. est inédit, mais l'effet appliqué est un peu raté, je ne retrouve pas ici la tenue du personnage vue à l'écran durant le Tournoi. Ni les cheveux de l'acteur d'ailleurs. Rien de grave, les collectionneurs seront dans tous les cas ravis d'ajouter un second rôle de plus à leur collection de minifigs.

Ce produit me semble à l'arrivée plutôt convaincant sachant que le bateau des Durmstrang méritait largement une nouvelle interprétation plus moderne que celle du set 4768 The Durmstrang Ship commercialisée en 2005 et qui a logiquement très mal vieilli.

La version proposée ici est réussie, détaillée, colorée et fidèle, elle plaira forcément également à tous ceux qui voudront en faire autre chose que ce que est prévu comme un galion espagnol ou un bateau pirate et ce produit devrait donc facilement trouver son public. La présence du carrosse des Beauxbâtons n'était pas indispensable, surtout dans une version très à l'économie, mais c'est toujours ça de pris pour ceux qui n'ont pas la version 2019 dans leur collection.

La dotation en figurines me semble un peu chiche pour 140 €, mais la star du set est bien le vaisseau de Durmstrang qui offre une réelle expérience de construction sans tomber dans la facilité. Dommage pour la pelletée de stickers.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 7 juillet 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Harry Potter 76439 Ollivanders & Madam Malkin's Robes, une boite de 744 pièces disponible depuis le 1er juin dernier au prix public de 89,99 € sur la boutique officielle en ligne, dans les LEGO Stores ainsi que chez la plupart des revendeurs.

Vous le savez déjà, LEGO y va donc cette année d'une version playset du Chemin de Traverse et cette nouvelle référence vient rejoindre le set 76422 Diagon Alley Weasleys' Wizard Wheezes (94,99 €) commercialisé depuis le mois de juin 2023. Il s'agit bien d'un playset pour enfant qui n'a pas vocation à concurrencer directement la version "collector" du set 75978 Diagon Alley (449,99 €) lancée en septembre 2020 et toujours disponible chez LEGO.

Inutile donc de comparer les deux interprétations, elles ne s'adressent pas au même public et ne jouent pas dans la même cour, que ce soit sur le plan esthétique ou  tarifaire. Ceci étant dit, cette version aux ambitions limitées du Chemin de Traverse trouvera peut-être son public chez les fans adultes qui n'ont ni le budget ni la place pour acheter et exposer la version de 2020, les constructions proposées ne déméritant pas malgré une simplification architecturale logique et notable des différents bâtiments.

Si vous cherchez la fidélité absolue aux constructions vues à l'écran, passez votre chemin, ce produit n'est finalement qu'une caricature des deux boutiques en question dont il ne conserve que les attributs les plus emblématiques. La plus haute des deux constructions culmine à 20 cm de haut cheminée comprise et chacune des boutiques dispose de deux points de connexion sur les flancs pour que chacun puisse organiser sa rue comme il le souhaite.

Je trouve le tout plutôt agréable à l'œil même si le niveau de détail reste très sommaire par endroits et que LEGO fait ici l'impasse sur les toits avec de simples façades et des espaces ludiques à la profondeur très limitée. Les surfaces des différentes zones des deux boutiques sont en effet réduites à leur plus simple expression, surtout dans les étages, mais l'essentiel est là avec des nombreux accessoires pour la boutique de Malkin et des baguettes jusqu'à plus soif chez Ollivander.

Chez ce dernier, on retiendra les étagères mobiles qui permettent de donner un peu d'ampleur à la boutique lorsqu'elles sont déployées et de profondeur au bâtiment lorsqu'elles sont refermées. C'est un détail mais j'aime beaucoup l'agencement et l'empilement des boites de baguettes sur les étagères, c'est bien exécuté. L'échelle fournie est mobile, pas de quoi en faire une fonctionnalité majeure du produit mais c'est toujours ça de pris.

L'intérieur des deux boutiques est correctement aménagé offrant une accessibilité maximale et un entassement de nombreux meubles et autres accessoires qui garantissent une certaine jouabilité, en imaginant que certains voudraient réellement jouer avec ce produit. On aura un peu l'impression d'avoir affaire à un décor de cinéma plutôt qu'à une vraie rue avec ses boutiques mais c'est à ce prix que le produit reste sous la barre des 90 € sans trop faire de sacrifices sur la finition, les aménagements et le nombre de figurines fournies. le tout reste un peu fragile lors des manipulations, petits doigts bienvenus.

Le set n'échappe pas à une grosse planche de stickers, des autocollants qui sont graphiquement très bien exécutés qui contribuent vraiment à l'ambiance globale des lieux.

Les figurines livrées dans cette boite sont réussies et la dotation me semble équilibrée. Harry Potter sous cette forme est un classique de l'inventaire LEGO déjà vu dans d'autres sets, Padma Patil, dont c'est la deuxième apparition chez LEGO après la version du set 75981 Advent Calendar 2020, inaugure ici un nouveau coloris intitulé Sienna Brown pour la tête et les mains mais elle réutilise un torse déjà vu dans le set LEGO Ideas 21335 Motorised Lighthouse, le sorcier "générique" fourni avec son fauteuil roulant est affublé du torse de Pippin vu dans le set LEGO ICONS 10316 The Lord of the Rings : Rivendell.

La sorcière anonyme profite d'un torse inédit sur une jupe un peu triste et sous un chapeau déjà vu dans le set 76389 Hogwarts Chamber of Secrets et Malkin et Ollivander sont fournis dans des tenues inédites. Les collectionneurs devraient donc largement trouver leur compte dans cette sélection de figurines avec au moins deux commerçants de la rue dont la première apparition chez LEGO de de Madame Guipure.

On retiendra également que l'un des deux mannequins présents dans la boutique de Malkin, celui du rez-de-chaussée, est équipé d'un torse inédit à l'esthétique générique que nous reverrons sans doute dans d'autres boites plus tard.

On peut à mon avis saluer le positionnement tarifaire du produit qui le rend accessible à un grand nombre de fans, les indispensables concessions trouvant un excuse permettant à cette boite de devenir une alternative crédible au set 75978 Diagon Alley.

La division de la rue en plusieurs boites étale la dépense dans le temps et permet aux plus jeunes de reconstituer leurs réserves d'argent de poche pour pouvoir repasser à la caisse, c'est bien vu. Ce playset bien fourni reste aussi un joli produit d'exposition dont les constructions sont facilement reconnaissables et identifiables, le compromis me semble donc réussi et équilibré.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 27 juin 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui un tir groupé et on s'intéresse très rapidement au contenu des sets LEGO Harry Potter 76435 Hogwarts Castle : The Great Hall (1732 pièces) et 76431 Hogwarts Castle : Potions Class (397 pièces), deux produits disponibles respectivement au prix public de 199,99 € et 39,99 € depuis le 1er juin dernier.

Difficile en effet de dissocier ces deux produits qui sont complémentaires avec un cours de potions qui est conçu pour rejoindre la construction de l'autre set en se glissant dans ses fondations.

Une petite pensée pour tous ceux qui en ont déjà marre des reboots de la gamme avec cette nouvelle version playset de Poudlard qui va forcément s'étoffer au fil des sorties, il faudra désormais faire avec cette nouvelle vision de l'école et de ses extensions.

LEGO ne s'en cache pas, la modularité est ici de mise autour du set central de cette nouvelle interprétation des lieux avec trois niches disponibles dans les fondations de l'école et la possibilité de connecter d'autres sets comme par exemple la scène du set 76426 Hogwarts Castle Boathouse (37.99 €) qui vient prendre place au pied des escaliers et la tour du set 76430 Hogwarts Castle Owlery (44.99 €) qui peut être installée à proximité.

C'est bien vu, on sent que le tout a été intelligemment pensé dès le départ et je suis certain que de nombreux fans se réjouissent déjà des nombreuses possibilités qu'offrira le playset global une fois toutes les extensions commercialisées. En attendant le prochain reboot.

Rien de très compliqué concernant l'assemblage de la Grande Salle de 44 cm de long sur 21 cm de large et 40 cm de haut, on commence par les fondations des lieux avec leurs niches respectives et l'entrée secrète des cachots, on monte ensuite dans les étages et on finit par les toits.

Playset oblige, LEGO ne fait pas forcément dans la finesse sur le plan architectural et l'intérieur de la pièce principale reste largement accessible d'un côté de la construction, histoire de pouvoir y installer une grosse poignée de figurines.

L'aménagement de la Grande Salle reste relativement sommaire, pas de chaises et salade de tomates ou cupcakes pour tout le monde. La cour d'entrée est sans doute un peu trop grande en considérant qu'il n'y a pas grand chose à y faire sur un plan ludique à ce stade et il ne faut pas s'attendre ici à une finition du niveau de la gamme Architecture avec laquelle les murs de Poudlard ne partagent finalement qu'une des caractéristiques : le côté répétitif de la construction.

Les trois niches accueillent enfin leurs modules respectifs : une salle de bains sommaire que le Troll des Montagnes pourra facilement réduire en poussière, le couloir qui mène aux cachots et la salle commune de Poufsouffle. Ces trois modules peuvent se déployer pour en améliorer la jouabilité, ils doivent être ensuite repliés pour être insérés à nouveau dans leurs logements respectifs. On ne peut pas dire que tout ça manque de possibilités ludiques, on a affaire ici à un véritable playset pour jeune fan.

Cerise sur le gâteau, il est possible d'intégrer le cours de potions dans l'une des deux niches latérales, c'est prévu pour. Il faut malheureusement retirer le module précédent qui devient alors un peu encombrant mais la possibilité à le mérite d'exister et c'est une bonne chose pour la modularité du playset global.

Le cours de potions est lui aussi conçu de manière à pouvoir être déployé pour faciliter les séquences de jeu et c'est une fois de plus une réussite avec une salle de classe qui devient alors totalement accessible pour pouvoir vraiment exploiter tous les éléments qui y sont entassés.

C'est riche en accessoires divers et variés, LEGO propose ici un produit secondaire et complémentaire vraiment abouti qui méritait d'être vendu séparément alors que les trois modules livrés avec la Grande Salle sont largement plus symboliques et sommaires.

Dans le set 76435 Hogwarts Castle : The Great Hall, la dotation en figurines est conséquente avec un Troll des Montagnes très réussi qui refait une apparition chez LEGO alors qu'il était aux abonnés absents depuis 2002, des versions inédites d'Albus Dumbledore, du Professeur Quirinus Quirell, du Professeur Septima Vector et du Moine Gras, le fantôme de Poufsouffle, les deux derniers personnages étant inédits chez LEGO et six étudiants représentant les quatre maisons de Poudlard : Harry Potter, Hermione Granger, Ron Weasley, Leanne, Daphné Greengrass et Terry Boot, les trois derniers étant eux aussi inédits dans cette gamme.

Dans le set 76431 Hogwarts Castle : Potions Class, on se contente de Severus Rogue, de Pansy Parkinson, Seamus Finnigan et (encore) Hermione Granger. Un seul personnage en double en réunissant les deux produits, c'est déjà en soi une excellente nouvelle.

Chacune de ces boites offre également quelques-uns des quatorze portraits à collectionner qui sont fournis avec certains sets de la gamme Harry Potter depuis le début de l'année : cinq dans le set 76435 Hogwarts Castle : The Great Hall et deux dans le set 76431 Hogwarts Castle : Potions Class. Rien ne garantit que vous obtiendrez sept portraits différents, ces pièces tampographiées sont insérées au hasard dans les boites et le risque d'obtenir des doubles ou pire est bien présent.

Je le précise mais vous en doutez déjà, il y a de grosses poignées de stickers dans ces boites, c'est à ce prix que le niveau de détail s'affine visuellement.

Force est de constater que LEGO ne fait pas la dentelle pour lancer cette nouvelle version du playset de Poudlard qui s'annonce dès le départ consommatrice de surface d'exposition à en juger par le volume déjà occupé par cette Grande Salle.

Il faut débourser 200 € pour s'offrir le module principal de la chose et repasser à la caisse en ajoutant 40 € pour obtenir une extension intégrable qui a le mérite d'être crédible et touffue. La facture est déjà salée et c'est sans compter avec les deux autres portions du playset commercialisées en début d'année mentionnées plus haut.

Mais on peut aussi considérer que LEGO lance ce reboot de fort belle manière avec une jouabilité évidente, une accessibilité étudiée et une dotation en figurines très équilibrée et riche en personnages inédits. De quoi faire craquer les plus jeunes mais également les collectionneurs de minifigs. Le contrat est à mon avis largement rempli, tant pis pour nos portefeuilles.

LEGO Harry Potter Le château de Poudlard : Le Cour

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Note : Le lot de deux produits présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 20 juin 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui très (très) rapidement au contenu du set LEGO Harry Potter 76427 Buckbeak, une boite de 723 pièces vendue depuis le 1er juin dernier au prix public de 59.99 €. Je ne vais pas faire très long, je reste franchement sur ma faim face au contenu de cette boite qui nous promet de pouvoir assembler une "réplique" de Buck l'hippogriffe avec ses ailes mobiles et ses pattes articulées, le tout étant accompagné du "potager de Hagrid".

Sur le papier le contrat est rempli, on construit bien la créature, elle est correctement articulée pour lui permettre de prendre des poses diverses et variées et le potager est bien présent avec son corbeau et ses deux citrouilles un peu cubiques mais qui ont le mérite d'être là.

Dans les faits, c'est un peu plus compliqué et je n'arrive décidément pas à imaginer la majestueuse créature vue à l'écran à travers cette reproduction en briques LEGO qui me semble plutôt sortie du jeu vidéo Horizon Zero Down.

J'ai en effet plus l'impression d'être face à un robot aux reflets métalliques singeant un animal qu'autre chose et les articulations bien visibles au niveau des ailes ou de la queue n'atténuent pas cette sensation. Les pattes sont également trop raides pour me convaincre que je suis bien face à Buck et l'arrière de la tête de l'animal n'arrange pas les choses.

Je peux comprendre le choix du designer de privilégier la jouabilité à l'esthétique puisqu'il fallait apparemment faire un choix et sacrifier un peu de grâce au profit de la mobilité de la construction.

Je n'adhère simplement pas à la direction prise par LEGO sur ce dossier, c'est beaucoup trop grossier et simplifié pour me convaincre, le piège étant sans doute dans l'échelle retenue qui impose par exemple l'épaisseur des ailes, une tête à la finition très sommaire et une queue très grossière. Les plus jeunes y trouveront peut-être leur compte, Buck étant facilement manipulable pour le mettre en scène dans diverses configurations.

On pourrait également discuter du choix des couleurs du pelage de la créature avec un panachage de teintes plus ou moins bien réparti sur le corps de l'animal, il était sans doute difficile de faire mieux et beaucoup de fans s'en contenteront, trop heureux de pouvoir exposer cette reproduction sur leurs étagères.

Peut-on vraiment jouer avec cette construction ? il est probable que oui si on considère qu'il y a matière à s'amuser un peu grâce aux possibilités offertes par les nombreux points d'articulation intégrés.

Peut-on exposer cette créature en l'état ? Sans doute que oui en étant modérément exigeant sur le rendu global de l'objet qui sacrifie à mon avis franchement sa finition au profit de sa mobilité. Je reste en ce qui me concerne totalement de marbre face à ce parti pris, mais je ne suis pas la véritable cible du produit.

Ce sera évidemment sans moi, surtout pour 60 €.  On peut toutefois compter sur Amazon pour casser un peu le prix de cette boite dans les semaines qui viennent, ce sera toujours quelques euros d'économisé et le sentiment d'avoir payé ce Transformers au juste prix :

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Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 16 juin 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

En avant pour la seconde "grosse" vague de nouveautés 2024 avec de nombreux sets disponibles dès aujourd'hui dans une flopée de gammes différentes. il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, difficile de ne pas trouver son bonheur parmi la longue liste de nouvelles boites disponibles. Je liste ici tous els qsets qui sont réellement disponibles dès aujourd'hui même si de nombreux sets étaient déjà proposés en précommande de plusieurs semaines.

Il y a comme souvent de jolies choses dans cette vague, mais la majorité de ces boites sera disponible rapidement pour beaucoup moins cher ailleurs. Comme d'habitude, c'est donc à vous de décider s'il faut craquer sans attendre en payant le prix fort pour ces boites ou s'il faut faire preuve d'un peu de patience et attendre les inévitables réductions qui seront proposées dans les semaines et les mois à venir chez Amazon, sur FNAC.com, chez Cdiscount, chez Auchan et chez quelques autres revendeurs.

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