On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 10295 Porsche 911, une boite de 1458 pièces vendue 139.99 € que LEGO nous dévoilait il y a quelques jours en la présentant comme un produit issu d'une étroite collaboration avec le fabricant automobile allemand. Ce set permet d'assembler deux versions de la Porsche 911, la déclinaison Turbo ou le cabriolet Targa. Il s'agit bien de la possibilité de choisir entre les deux modèles, le contenu de cette boite ne permettant pas d'assembler les deux véhicules en même temps.

En prenant un peu de recul sur les différents véhicules proposés par LEGO dans la défunte gamme Creator Expert ces dernières années, il convient d'admettre que certains d'entre eux étaient plus réussis que d'autres. Si la Mustang du set 10265 Ford Mustang commercialisée depuis 2019 est généralement considérée comme réussie, c'est beaucoup moins évident pour l'Aston Martin du set 10262 James Bond Aston Martin DB5 (2018) qui avait un peu de mal avec les courbes du véhicule de référence ou pour la Fiat 500 du set 10271 Fiat 500 (2020) qui peine à reproduire le véhicule emblématique de la firme italienne.

Il n'y a pas de suspense ici, même si tout n'est pas parfait, cette Porsche 911 de 35.5 cm de long et 16 cm de large fait beaucoup mieux que l'Aston Martin et la Fiat 500 sur le plan esthétique. Les puristes auront forcément des remarques concernant certains détails ou proportions et on pourrait par exemple discuter du pare-brise un peu trop plat, du capot avant pas assez bombé, de la lunette arrière de la Targa composée de plusieurs éléments qui produisent un effet brouillon, des phares aussi gros que les jantes, des axes de couleurs différentes pour les roues ou des élargissements un peu grossiers des ailes arrières de la 911 Turbo.

Beaucoup se contenteront pourtant de ce que LEGO propose et je pense que certains investiront même dans deux exemplaires du set pour pouvoir aligner les deux versions sur leurs étagères. C'est à chacun de voir à quel niveau il place la barre de ses exigences, de son indulgence et de sa tolérance.

L'assemblage du produit se divise en deux parties : le montage du "tronc commun" qui servira de base aux deux modèles suivi de l'ajout des éléments mécaniques et esthétiques qui permettent de différencier les deux véhicules. Bonne nouvelle, cette Porsche 911 est équipée d'une direction fonctionnelle.

On ne devrait pourtant pas avoir à se réjouir outre-mesure de la présence de ce type de fonctionnalité qui semble relever du minimum syndical sur un jouet de construction haut de gamme, mais quand on constate que même des modèles récents de la gamme Technic ne profitent pas de cette fonction, on peut s'estimer heureux d'en disposer ici.

Personne ne jouera avec cette Porsche 911, mais l'assemblage de cette fonctionnalité est un plus très divertissant en marge de l'empilage de briques blanches et la présence d'une direction permettra d'orienter les roues avec l'angle idéal lors de l'exposition du modèle.

Ne comptez pas trop sur le livret d'instructions pour vous en apprendre plus sur la Porsche 911, il faut se contenter de quelques pages d'introduction à la gloire du modèle et du designer Mike Psiaki et de quelques rares facts sans intérêt au fil des pages.  Il y avait sans doute matière à documenter un peu mieux cette maquette d'exposition pour faire plaisir aux puristes de la marque et aux passionnés d'automobile, surtout à l'occasion d'un set qui est clairement destiné à un public adulte.

Il n'y a pas de stickers dans cette boite, tous les éléments du tableau de bord, les différentes plaques d'immatriculation ainsi que les marquages utilisés pour identifier les deux véhicules sont tampographiés. Comme souvent, on note quelques variations de teinte entre les différentes pièces qui constituent la carrosserie de la Porsche 911 et si on rajoute l'ombre sur les arêtes de chaque pièce qui renforce l'effet "mur de briques", on se dit que LEGO aurait peut-être dû choisir un autre coloris pour cette 911. Deux des vitres latérales sont aussi tampographiées avec un motif courbe et le blanc utilisé n'est pas vraiment raccord avec celui de la carrosserie.

Quelques explications utiles sur la possibilité de construire une Porsche 911 Turbo ou une version Targa : Comme indiqué plus haut, l'inventaire de cette boite réparti en 10 sachets ne permet d'assembler que l'un des deux modèles et il faudra faire son choix avant d'atteindre le 8ème sachet, qui est commun aux deux modèles, mais qui utilise différemment les pièces qu'il contient. Les sachets 9 et 10 sont de leur côté utilisés pour l'un ou l'autre des modèles.

Les deux versions utilisent des essieux arrières de longueur différente, et le designer a prévu sur le tronc commun un clip sur lequel on enfiche l'essieu correspondant au modèle choisi. Il faudra aussi changer les jantes et ajouter ou enlever quelques éléments du moteur en fonction de la version.

Lors d'un premier assemblage, tout roule. Le plancher à base d'éléments Technic, la sellerie très réussie avec des sièges avant qui basculent pour permettre l'accès à la banquette arrière, l'habillage intérieur Dark Orange et Nougat avec son tableau de bord un peu minimaliste, les portières massives mais bien conçues, les éléments mécaniques et une partie de la carrosserie sont assemblés et il suffit ensuite de se décider pour la version Turbo ou Targa et de suivre les indications fournies dans le livret d'instructions.

Passer de l'un à l'autre des modèles après coup est plus compliqué. Je l'ai fait pour ce test et il m'a fallu démonter de mémoire certains éléments de la version Targa pour revenir au tronc commun assemblé avec les sept premiers sachets du produit, rassembler les pièces obtenues et me lancer dans l'assemblage des attributs distinctifs de la version Turbo.

La conversion dans un sens ou dans l'autre n'est pas documentée, c'est donc un peu laborieux et je parie que bon nombre d'acquéreurs seront un peu découragés par le procédé et se contenteront simplement d'exposer leur premier choix. On ne peut donc pas vraiment parler d'un produit 2-en-1, il s'agit plutôt d'un set qui vous laisse plus simplement le choix du modèle et la possibilité de le convertir peut-être un jour dans l'autre version proposée.

En marge des défauts habituels auxquels on finirait presque par s'habituer, comme les écarts de teinte ou les pièces transparentes rayées, il y a ici un problème un peu plus agaçant : sur la version 911 Turbo, l'arrière du toit blanc repose sur une série de tenons noirs et ces derniers sont visibles par transparence. L'effet n'est pas trop perturbant sur la photo ci-dessus mais il est plus ou moins présent selon l'angle et l'éclairage.

S'il est possible de contacter le service client pour obtenir des pièces transparentes de remplacement, c'est beaucoup moins évident pour les pièces dont les zones les plus fines laissent passer la lumière. On ne me fera pas croire que ce détail n'a pas été remarqué par au moins une personne en charge de la validation du produit chez LEGO et j'en déduis que ce défaut n'a pas été jugé suffisamment important pour justifier une modification du support placé sous l'arrière du toit.

Le premier fabricant mondial de jouets doit à mon avis absolument se concentrer sur tous ces petits détails qui gâchent un peu le plaisir au lieu de s'éparpiller en expérimentations diverses et variées qui ne visent qu'à draguer la clientèle adulte. L'emballage et le marketing ne font pas tout quand il s'agit de fidéliser une clientèle. Si le produit lui-même n'est pas à la hauteur des promesses faites, le client déçu par ces détails de finition décevants ne reviendra peut-être pas.

Bref, j'en conclus tout de même que LEGO nous propose ici une "maquette de Porsche 911 à collectionner" acceptable qui offre une expérience d'assemblage divertissante et qui pourra trôner aux cotés de la Ford Mustang sans avoir à rougir.

Beaucoup de fans de LEGO pardonneront comme d'habitude les approximations esthétiques et les inévitables compromis liés aux limitations du concept, ils l'ont déjà fait sans rechigner pour des produits beaucoup moins réussis que celui-ci. Le plus gros défaut du produit reste à mon avis le pare-brise beaucoup trop plat pour convaincre et ce détail gâche un peu tous les efforts accomplis pour tenter de restituer les rondeurs du véhicule.

Le set sera mis en vente sur la boutique officielle en ligne au prix public de 139.99 € dès le 16 février prochain à l'occasion d'une avant-première VIP qui permettra aux plus pressés de se faire offrir un passage un pack de goodies thématique.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 28 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Disney 43186 Bruni The Salamander Buildable Character, une petite boite de 96 pièces vendue au prix public de 12.99 € qui met en scène un personnage du film Frozen II (La Reine des Neiges 2).

Bruni la salamandre est l'un de ces nombreux personnages surtout créés pour remplir les rayons des magasins de jouets, comme les Ewoks ou les Porgs. C'est souvent petit, c'est parfois mignon, c'est toujours rigolo et ça se transforme facilement en peluche ou en figurine. Mais La Reine des Neiges ce n'est pas Star Wars et LEGO s'est contenté d'un modeste reproduction de la salamandre plutôt que de proposer une figurine plus imposante de plusieurs centaines de pièces à la manière d'un Porg ou d'un Grogu.

Dès la publication des premiers visuels du set, j'avais été de ceux qui trouvaient cette petite figurine plutôt réussie. En y regardant de plus près et sous d'autres angles que ceux proposé par LEGO sur l'emballage ou sur la fiche du produit, c'est un peu moins évident.

En comparant avec la créature du film d'animation, c'est confirmé : la version LEGO n'est qu'une adaptation très approximative de la créature. Elle perd au passage ce qui fait tout son charme à l'écran : le côté mignon et espiègle du personnage.  Mais c'est du LEGO sous licence Disney et on pourra donc compter sur l'indulgence des fans qui se contenteront de cette reproduction à la queue un peu trop droite et à la tête un peu trop plate.

Il n'y a pas de miracle, avec un inventaire de 96 pièces dont une grosse poignée sert à construire le feu de camp et les marshmallows, la petite salamandre reste donc un peu grossière. Il y a toutefois quelques bonnes idées comme le capot de voiture qui habille la tête ou le coquillage qui forme la partie inférieure de la mâchoire et tout est joliment tampographié.
Pour chipoter, je pense que LEGO aurait pu envisager de rallonger la langue pour la faire dépasser et y tampographier un flocon. Le gros flocon fourni n'est en effet pas à l'échelle, mais il a au moins le mérite d'être là.

Voyons le bon côté des choses, ce petit set vendu 12.99 € reste abordable et il pourra faire plaisir aux fans de la Reine des Neiges qui ont déjà toutes les autres boites basées sur la franchise et qui cumulent les mini-dolls.

Je reste quand même persuadé que LEGO aurait pu être un plus ambitieux dans ce dossier en proposant une créature plus volumineuse et plus détaillée. Le prix public aurait gonflé lui aussi, mais nous savons tous que ce n'est qu'un problème secondaire lorsqu'il s'agit de franchises à succès autour desquelles les produits dérivés se vendent comme des petits pains.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 18 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

D'après LEGO, le set LEGO 40417 Year of the Ox sera offert du 1er au 14 février 2021 dès 85 € d'achat sur la boutique officielle en ligne et dans les LEGO Stores et on jette aujourd'hui un rapide coup d'œil à ce produit promotionnel qui célèbre l'année du Buffle de Métal.

L'animal à construire est ici comme d'habitude "cartoonisé" à la sauce LEGO. Certains apprécieront cette interprétation un peu loufoque, d'autres resteront sans doute insensibles face à cette figurine au regard un peu étrange et à la finition très approximative. C'est dans l'esprit des sets sur la même thématique déjà proposés par le fabricant avec le mouton en 2015 (40148), le singe en 2016 (40207), le coq en 2017 (40234), le chien en 2018 (40235), le cochon en 2019 (40186) et le rat en 2020 (40355), on ne pourra pas reprocher un manque de cohérence visuelle à cette gamme.

Le tout est assemblé en quelques minutes et obtient un animal d'exposition à la mobilité très limitée posé sur un socle similaire à ceux déjà imaginés pour les autres animaux de cette "collection". La  tête tourne sur elle-même, les pattes avant sont orientables et les pattes arrières peuvent être vaguement écartées jusqu'à ce qu'elles arrivent en butée sur le corps de l'animal.

Comme pour tous les petits sets représentant l'animal en vedette durant l'année à venir, LEGO fournit une "enveloppe rouge" dans la boite qui est en fait jaune à l'extérieur et rouge à l'intérieur. La tradition veut qu'en Asie on offre de l'argent à ses proches à cette période de l'année et vous pourrez donc vous plier vous aussi à cette coutume grâce à l'enveloppe fournie. Si vous offrez le set à quelqu'un, vous devrez ouvrir la boite au préalable, mettre l'argent dans l'enveloppe et refermer proprement l'emballage.

Ceux qui voudront investir dans le set LEGO IDEAS 21325 Medieval Blacksmith (2164 pièces - 159.99 €) dès son lancement le 1er février prochain pourront donc se faire offrir ce set offert dès 85 € d'achat. Le marché secondaire devrait comme d'habitude être inondé d'exemplaires de cette boite de 167 pièces dans les jours et les semaines qui suivent sa disponibilité, et si vous attendez un peu, il sera possible d'obtenir cette petite boite contre quelques euros sans avoir à payer quelques sets au prix fort sur la boutique officielle LEGO.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 9 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio, une boite de 439 pièces vendue 49.99 € qui met en scène Spider-Man, Spider-Gwen, Doctor Octopus et Mysterio.

Ce set est dans la lignée de ceux qui nous obligent à assembler un Spider-véhicule plus ou moins réussi, il faut bien fournir quelque chose qui roule ou qui vole à construire dans ces boites destinées aux plus jeunes. Le Spider-Truck livré ici n'est pas inintéressant et il combine un look très réussi avec quelques fonctionnalités : Le lanceur de filet est déployé en tournant la molette jaune placée sur le flanc du véhicule, le poste de conduite est accessible en retirant le toit de la cabine et l'engin évoluera sur tous les terrains grâce à une garde au sol conséquente et à une pseudo-suspension très simple qui repose sur les habituels éléments Technic en caoutchouc (4198367).

Le camion est bardé de stickers aux couleurs de son propriétaire, jusqu'aux jantes rouges avec motif de toile d'araignée. Pourquoi pas, même si Spider-Man n'a en principe pas vraiment besoin d'un Monster Truck avec lanceur de toile sauf peut-être pour intégrer la caravane du Tour de France.

Spider-Man pourra donc rouler sur Doc Ock et Mysterio après avoir dégommé les deux drones très réussis visiblement inspirés de ceux vus dans le film Spider-Man : Far From Home. Si on ne compte pas les bras d'Octopus, ces deux drones équipés de Stud-Shooters parfaitement intégrés sont la seule opposition mécanique au Monster Truck et on pourra toujours s'amuser à essayer de les capturer avec le lanceur de filet intégré à l'arrière du camion. Dans les faits, ce lanceur sans ressort ne lance d'ailleurs pas grand chose.

Il manque peut-être deux supports à base de pièces transparentes pour pouvoir mettre les deux drones en position de vol, c'est dommage que LEGO ne pense quasiment jamais à nous fournir de quoi donner un peu de hauteur aux engins volants. Les pièces utilisées sur la photo ci-dessous ne sont pas fournies dans la boite.

Du côté des minifigs à récupérer dans cette boite, on obtient quatre personnages. La minifig de Spider-Man avec ses bras tampographiés est identique à celle livrée depuis le début de l'année dans les sets 76172 Spider-Man and Sandman Showdown (9.99 €) et 76173 Spider-Man and Ghost Rider vs. Carnage (19.99 €), deux boites moins chères que celle-ci vers lesquelles il faudra se tourner si vous ne voulez que la minifig en question.

La minifig de Spider-Gwen sur son skateboard n'est différente de celle des sets 76115 Spider Mech vs. Venom (2019) et 76149 The Menace of Mysterio (2020) que par la nouvelle capuche fournie dans ce set. À vous de voir si ce nouvel élément qui autorise enfin la rotation de la tête du personnage, ce que ne permettait pas la capuche "classique", justifie l'acquisition de cette minifig. Je note une amélioration de la profondeur du motif noir tampographié sur le torse blanc de la figurine, c'est enfin à peu près raccord avec les jambes.

La minifig de Mysterio utilise le torse déjà vu dans le set 76149 The Menace of Mysterio (2020) mais LEGO remplace le globe transparent par une version opaque. Pourquoi pas, on ne distingue plus la tête neutre sur laquelle on enfiche le globe et ce n'est pas plus mal. le personnage profite aussi d'un socle dans lequel on insère la totalité de la minifig sans devoir retirer les jambes au préalable. La pièce est identique à celle déjà vue sur la figurine de Nehmaar Reem dans le set Hidden Side 70437 Mystery Castle, et elle me semble parfaitement adaptée pour incarner le côté vaporeux de Mysterio. Ceux qui la trouveront hors sujet pourront toujours la ranger et conserver un Mysterio qui tient sur ses deux jambes.

La figurine de Doc Ock, qui me semble franchement inspirée de la version du personnage vue dans le jeu vidéo Marvel's Spider-Man, est donc la seule à utiliser des éléments totalement inédits avec un torse et une tête aux tampographies très réussies. Le dos du personnage est masqué par l'imposant attirail mécanique qu'il utilise mais LEGO n'a pas lésiné sur les détails pour autant.

La chevelure utilisée ici est un bon compromis pour assurer la fidélité au look du personnage du jeu, c'est aussi celle de Peter Venkman, Red Guardian ou encore Bob Cratchit. Les tentacules clipsées au dos de la minifig sont suffisamment mobiles et elles autorisent de nombreuses positions et possibilités ludiques, même si je trouve finalement ces appendices un peu surdimensionnés. Le bon côté de la chose : il faut les assembler et c'est toujours ça de pris sachant qu'on achète un jouet de construction. Les plus observateurs auront remarqué qu'aucun des personnages de cette boite n'a de jambes tampographiées. Il n'y a pas de petites économies.

Bref, cette boite vendue 50 € qui pioche son inspiration dans différents univers et extrapole franchement au passage devrait plaire aux plus jeunes avec son Monster Truck aux couleurs de Spider-Man. Elle offre de quoi s'amuser avec une opposition relativement équilibrée entre le véhicule armé de son lanceur de filet un peu poussif et les deux jolis drones surarmés.

Les collectionneurs de minifigs resteront peut-être un peu sur leur faim, il faut se contenter d'un Doc Ock inédit, de deux personnages déjà vus sous leurs formes respectives qui sont simplement ici équipés d'accessoires différents et d'une version de Spider-Man qui est devenue très accessible pour beaucoup moins cher. Les plus patients attendront sagement que le prix du set passe sous la barre des 35/40 €, ce qui ne manquera pas d'arriver très rapidement.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 8 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui très rapidement au traditionnel petit set LEGO de la Saint-Valentin, la référence 40462 Valentine's Brown Bear (245 - 14.99 €), qui prend cette année la forme d'un ourson sur son socle et de quelques cœurs bien rouges.

Si vous espérez faire plaisir à quelqu'un en lui offrant cette petite boite, assurez vos arrières en prévoyant aussi un joli bouquet de fleurs, une vraie peluche de qualité ou une boite de chocolats, je ne suis pas certain que ce set ne démontre autre chose que votre passion dévorante pour les LEGO.

On assemble donc un ourson à poser sur un socle qui cache la mention I ♥ U par défaut mais vous pouvez évidemment y mettre ce que vous voulez à l'intérieur, il y a de la place. Pourquoi pas, à condition d'offrir le produit déjà assemblé pour conserver l'effet. Sinon, c'est raté, la personne qui recevra le set devra assembler elle-même le petit message.

Le socle de présentation est habillé d'un peu de verdure et d'un damier central sur lequel on peut installer l'ourson. Les trois cœurs sont vaguement en suspension grâce à l'utilisation de pièces transparentes, l'effet est là. Je note au passage que le couvercle du socle est solidement enfiché sur sa base et qu'il est très difficile de le retirer sans tout casser. Dommage pour un produit qui en théorie doit permettre d'accéder au message caché sans devoir en réassembler une partie après coup.

Les habitués de la gamme BrickHeadz seront en terrain connu lorsqu'il s'agira d'assembler l'ourson : on y retrouve quelques techniques habituellement utilisées pour les figurines cubiques avec un tronc central habillé de quelques pièces qui donnent un vague effet fourrure. Les membres et la tête de l'animal donnent un peu de volume à l'objet et le tout est au final presque mignon. Les pattes arrières sont simplement clipsées sur le tronc et elles ne peuvent qu'être un peu écartées ou rapprochées du corps de l'animal. Les bras sont plus mobiles mais ils ne tiennent pas en position levée.

Je ne suis pas certain que ce produit mérite qu'on y dépense 15 € avec pour objectif de faire forte impression le 14 février prochain, au risque de passer pour un passionné monotâche qui ne sait rien offrir d'autre que des LEGO dès que l'occasion se présente. La chose est assemblée en cinq minutes chrono et le message caché sous le plateau du socle est un peu trop grossier pour être crédible. Vous prenez même le risque que la personne à qui vous voudriez offrir ce set pense que vous avez rajouté le message à la va-vite juste pour lui fourguer des LEGO.

En surélevant les parois du socle d'une rangée de briques, il doit sans doute être possible d'aligner quelques chocolats à l'intérieur ce qui permettrait de faire passer la pilule et d'élever un peu le niveau. Pour le reste, il s'agit là à mon avis d'un set dispensable que tout le monde oubliera rapidement et qui aurait plutôt mérité d'avoir une courte carrière de produit offert sous condition d'achat durant la semaine de la Saint-Valentin.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 5 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.