LEGO Harry Potter L’École des Sorciers – Édition Collector - Maquette DIY - Décoration Intérieure - Scènes Miniatures du Film - Figurine d'Hedwige - 3
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On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Disney 43179 Mickey Mouse & Minnie Mouse Buildable Characters, une grosse boite de 1739 pièces qui sera vendue 179.99 € dès le 1er juillet prochain et qui permet d'assembler deux personnages emblématiques de l'univers Disney, Mickey et Minnie.
Ce nouveau produit d'exposition est destiné d'après la boite et la description officielle à une clientèle adulte hyperactive soucieuse de se détendre en jouant aux LEGO et les premiers avis sur ce set ont été très partagés depuis son annonce avec d'un côté les inconditionnels de l'univers Disney qui trouvent ces deux modèles très réussis et de l'autre des fans qui restent un peu dubitatifs voire franchement déçus. Et c'est sans compter sur le prix public du produit qui lui semble faire quasiment l'unanimité : c'est trop cher.
La bonne nouvelle qui ajoutera une dose de convivialité lors de l'assemblage du produit : LEGO fournit deux livrets d'instruction indépendants, Mickey d'un côté et Minnie avec les accessoires de l'autre, ce qui autorise un assemblage à deux pour se détendre en couple ou entre amis. Attention, il ne s'agit pas ici de figurines au sens propre du terme.
Les deux personnages, ici directement inspirés de ceux vus dans les épisodes de la série animée Mickey Mouse diffusée depuis 2013 et qui réintroduit des versions "classiques" des personnages, sont en fait des statues qui ne disposent d'aucune articulation et qui sont définitivement ancrées sur leur socle. Il reste possible de changer la direction des bras en modifiant l'orientation des deux pièces courbes noires qui forment les membres et de tourner les mains mais c'est tout.
On commence par les jolis socles en forme de négatif photo ou de pellicule de cinéma sur lesquels viennent prendre place les deux personnages. La mise en scène est très intéressante, certains y verront sans doute des personnages qui prennent vie en sortant de leur support 2D. Comme pour les entrailles de Mickey et Minnie, l'intérieur des deux socles basés sur des cadres Technic regorge de pièces colorées, ce qui en plus de faciliter le positionnement de certains éléments rend les instructions sur fond noir plus lisibles.
Les deux grosses plaques blanches avec signatures tampographiées ajoutent ensuite une petite touche collector aux deux statues et habillent un peu la surface bordée de bandeaux reproduisant à merveille la perforation visible sur les pellicules.
L'effet est obtenu par l'insertion de vitres fumées dans des fenêtres et c'est vraiment très réussi. Ces 48 vitres sont les pièces indiquées comme utilisant la nouvelle couleur qui rejoint la palette LEGO : 363 Transparent Brown with Opalescense. Le résultat est plus bleu que marron.
Les deux personnages sont solidement ancrés sur leur support, ce qui permet d'assurer la stabilité de chacune des statues dont l'élément le plus lourd est la tête. La jambe droite de Mickey est la plus réussie, elle est constituée de deux des dix nouvelles pièces courbées à 45° et lisses aussi utilisées pour les bras. Les trois autres jambes sont plus classiques, elles sont droites avec des pièces enfilées sur un axe souple.
On n'échappe pas aux habituels tonneaux utilisés pour symboliser autre chose que ce qu'ils sont réellement et deux éléments rouges forment le bas du short de Mickey. On trouve également deux tonneaux à la base du cou des deux statues, mais ces derniers seront dissimulés lors de l'insertion de la tête.
L'intérieur du torse est un empilement de pièces colorées sur lequel on fixe quelques sous-assemblages qui se chargent d'apporter un peu de rondeur aux deux modèles. Si le short de Mickey et la jupe de Minnie sont assez réussis, le haut du torse l'est à mon avis beaucoup moins avec des angles un peu trop prononcés qui produisent un effet "poire".
Les mains des deux souris sont très bien réalisées avec trois doigts fixes, un pouce mobile et la couche extérieure du gant qui est tampographiée. Soyez vigilant lors du montage, dans l'exemplaire que j'ai reçu une de ces quatre pièces tampographiées a un défaut d'impression avec une tâche blanche.
Pour ne rien vous cacher, je fais partie de ceux qui trouvent ces deux figurines un peu trop approximatives pour être vraiment attractives. On reconnaît évidemment Mickey et Minnie, difficile de les confondre avec d'autres personnages, mais tout ça est quand même trop stylisé pour me convaincre. Jusqu'au niveau du cou, on peut admettre que le designer s'en est plutôt bien tiré. Au-dessus, c'est beaucoup moins évident avec un rendu trop anguleux qui me donne un peu l'impression d'avoir affaire à des personnages portant un masque sur le bas du visage.
Les deux têtes sont construites sur le même principe que les torses avec un empilement de pièces colorées sur lequel on vient fixer des sous-assemblages qui essaient de donner un peu de rondeur à l'ensemble. Les espaces restants sont comblés avec des quarts de demi-dôme en deux tailles différentes et le nez est le fruit d'un assemblage un peu étrange qui utilise une version blanche de la pièce déjà vue en rouge dans le set LEGO Star Wars 75247 Rebel A-Wing Starfighter et qui a fait les beaux jours de la gamme Cars en 2017. Cette pièce est également présente en jaune à l'arrière des chaussures de Mickey.
Au bout du nez des deux personnages, on retrouve un exemplaire du casque Space Classic en noir enfiché sur une tête neutre. LEGO rappelait d'ailleurs lors de l'annonce du produit que ce casque n'avait plus été produit depuis 1987. À vous de voir dans quel sens vous préférez le mettre, l'ouverture vers le bas si vous placez les deux statues sur une commode ou vers le haut pour que vos amis le remarquent et que vous puissiez leur raconter cette anecdote avant d'aller dîner. Les oreilles sont constituées d'un assemblage de deux demi-cercles avec tenons apparents fixés sur un Ball Joint. Quelques Tiles n'auraient pas été de trop pour lisser un peu la surface intérieure de ces oreilles qui en l'état me semblent un peu fines.
De face et de loin, les deux personnages font presque illusion et l'ensemble trouvera facilement sa place sur une étagère. On peut justifier certaines approximations en invoquant un parti-pris "artistique" ou les limitations du concept LEGO, mais il faut à mon avis vraiment être indulgent pour considérer ces "interprétations" comme fidèles aux modèles de référence. C'est d'ailleurs en plaçant les deux souris de profil que la difficulté d'adapter des formes rondes avec des briques carrées se fait un peu sentir.
La statue de Minnie partage beaucoup de techniques et de sous-assemblages internes avec Mickey sauf évidemment pour les attributs spécifiques à ce personnage comme les escarpins ou la jupe. La jupe composée notamment sur les côtés de gros pare-brises rouges tampographiés est plutôt réussie. Je suis moins convaincu par les escarpins qui sont vraiment grossiers si on les observe de près. Encore une fois, il faudra contempler le modèle dans son ensemble et d'assez loin pour ne pas focaliser sur certains sous-assemblages un peu trop approximatifs pour vraiment convaincre.
Comme pour Mickey, le regard de la souris est un gros demi Dish en bi-injection tampographié qui vient recouvrir la moitié supérieure du visage. LEGO a eu le bon goût de tampographier les yeux sur une pièce blanche, nous évitant ainsi les habituels décalages de teinte. Malheureusement, les yeux ne sont pas d'un noir aussi profond que leur contour qui est lui teinté dans la masse. Dommage, même si de loin, ça passe.
Pour accompagner les deux souris, LEGO fournit quelques accessoires à assembler dans la boite : Un appareil photo vintage en Reddish Brown sur son trépied avec de nouveaux coins arrondis, une Cigar Box Guitar à une corde vue dans les mains de Mickey sur de nombreuses illustrations, un bouquet de fleurs pour Minnie et un livre dont la couverture et l'intérieur sont habillés de quatre stickers.
J'aurais préféré un panier de pique-nique et une caméra de cinéma, mais on fera avec ces accessoires globalement très convaincants qui permettent de placer des éléments dans les mains des personnages pour dynamiser un peu la présentation.
Bref, Mickey et Minnie ou Michel et Monique, les goûts et les couleurs ne se discutent pas et c'est à vous de voir si ces versions LEGO un peu anguleuses de personnages tout en rondeurs méritent que vous dépensiez votre argent.
Pour essayer de finir sur une note positive, je pense que la mise en scène des deux personnages est vraiment efficace et que les accessoires fournis sont très réussis. Je ne suis en revanche pas vraiment convaincu par l'esthétique des deux têtes ni par le prix prohibitif de ce produit d'exposition. Mais je ne suis pas le client idéal pour ce type de set : Mickey et Minnie me faisaient plus peur qu'autre chose étant jeune et je leur préférais les canards de services comme Picsou, Donald, Daisy, Gontran et les Castors Juniors.
Cette version LEGO ne me fera pas changer d'avis sur le côté un peu dérangeant de ces deux souris, bien au contraire, et je n'ai donc pas vraiment envie d'exposer ces deux statues au sourire narquois dans un coin en sachant qu'elle me regardent en permanence, surtout dans le noir.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 30 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Desman - Commentaire posté le 21/06/2020 à 12h56 |
On reparle aujourd'hui rapidement du set 40501 The Wooden Duck, une exclusivité dévoilée hier qui sera vendue uniquement dans la boutique de la LEGO House à Billund. Il faudra débourser la modique somme de 599 DKK soit un peu plus de 80 € pour s'offrir dès le 22 juin prochain cette première boite d'une série de produits qui rendront hommage aux jouets qui ont marqué l'histoire du groupe LEGO. Ceux qui ne souhaiteront pas faire le déplacement jusqu'au Danemark devront en plus rembourser l'essence, les frais d'hôtel et la pizza du vendeur qui leur fournira le set sur le marché secondaire.
Je ne vous refais pas l'historique du canard en bois à roulettes reproduit ici à l'aide de briques en plastique, il y a suffisamment à dire sur ce jouet qui lui aussi devrait marquer à sa façon l'histoire du groupe LEGO...
Sur le plan de la fidélité de la reproduction du canard à roulettes, c'est réussi, il faudrait être de mauvaise foi pour déclarer le contraire. Tous les marqueurs du jouet datant des années 30 sont là et sur ce point le set atteint son but. LEGO a poussé le souci du détail jusqu'à intégrer la ficelle qui permettait dans les années 30 à un jeune danois de tirer le canard.
Parce qu'il s'agit d'un jouet de construction proposé par le leader mondial dans ce domaine, LEGO n'oublie pas de nous fournir une petite fonctionnalité presque amusante : Le bec du canard s'ouvre et se ferme lorsque le socle est en mouvement grâce à une poutre Technic poussée par l'axe de l'essieu avant et qui vient soulever la partie supérieure du bec. Certains y verront une fonction un peu superflue sur un pur produit d'exposition, mais comme d'habitude, on sait que c'est là et ça nous fait plaisir même si on ne s'en sert pas.
L'assemblage du canard et de son socle de présentation est vite expédié, on empile, on emboite, on clipse et on admire. L'intérieur de l'animal est rempli de pièces colorées, un parti pris appréciable qui casse un peu la monotonie de l'assemblage des blocs quasiment monochromes qui constituent le socle, les plumes et les ailes.
Et c'est là que ce set qui devrait être un produit haut de gamme à la gloire du fabricant et de son savoir-faire légendaire entre dans l'histoire : Les écarts de teinte sur les assemblages à base de briques de couleur rouge foncé (Dark Red) et vertes sautent aux yeux et défigurent passablement ce modèle à l'esthétique pourtant très réussie. Sur chacune de ces deux teintes, on atteint même ici trois niveaux différents, du plus clair au plus foncé. Du grand art, les points d'injection trop visibles sur les pièces bleues du socle en deviennent presque anecdotiques (voir première photo dans la galerie ci-dessus).
Les visuels officiels publiés hier laissaient déjà entrevoir de tels écarts mais les images avaient été retouchées pour en minimiser l'effet. Lorsque l'on a le vrai modèle sous les yeux, il est impossible de ne pas remarquer ces défauts et il faudrait faire preuve d'une sacrée dose de mauvaise foi pour oublier de mentionner ce détail ou le minimiser.
Je vois d'ici ceux qui tenteront de convaincre les autres que ce n'est pas si grave en dégainant leur panoplie habituelle d'arguments de mauvaise foi : "...il ny'a pas de quoi en faire un drame, c'est une limitation technique...", "...c'est voulu, ça donne un effet vintage au canard..." ou encore "...Je ne vois rien, tout me semble normal...".
Non, il s'agit bien d'un problème que LEGO confirme sans pour autant apporter de solution. Le fabricant se retranche derrière un "seuil de tolérance" inventé par ses soins pour botter en touche et renvoyer dans les cordes tous ceux qui se plaignent. En ce moment, c'est d'ailleurs au tour des acquéreurs du set LEGO Technic 42115 Lamborghini Sián FKP 37 de faire les frais de ce seuil de tolérance avec un joli panachage de vert sur la carrosserie de leur bolide à 380 €.
Pour exposer le canard au look un peu délavé, LEGO fournit un présentoir qui mobilise un peu plus de 70 pièces sur les 621 éléments fournis dans la boite. Les deux plaques précisant ce dont il s'agit sont tampographiées, tout comme les yeux du canard.
Le livret d'instructions est agrémenté de quelques textes en anglais racontant la légende habituelle et vantant le savoir-faire de la marque. Le texte est en anglais et je doute qu'il soit possible un jour de télécharger une version français du livret, ce set étant une exclusivité de la LEGO House.
Bref, l'idée de proposer une série de sets qui rendent un hommage appuyé au fondateur du groupe LEGO et à ses premières créations est excellente. Mais Ole Kirk Christiansen serait sans doute agacé de voir que ses successeurs ne sont toujours pas parvenus 60 ans après à uniformiser la teinte de certaines pièces.
Nous savons tous ici que de nombreux fans achèteront cette boite pour la conserver au fond d'un placard sans jamais l'ouvrir et les défauts de finition n'affecteront pas ces collectionneurs. Ceux qui voudront en revanche exposer ce modèle pour montrer leur attachement à la marque et à ses origines en seront un peu pour leurs frais même s'ils pourront essayer de sauver la face en expliquant à leurs amis de passage que "...les différentes nuances de rouge et de vert donnent une vraie patine vintage à ce canard LEGO...". Sur un malentendu, l'explication suffira peut-être.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 30 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Dark Yada - Commentaire posté le 18/06/2020 à 16h43 |
On reparle encore de la gamme LEGO Super Mario que j'ai eu l'occasion de tester en avant-première. Je ne vais pas vous refaire ici la liste des fonctionnalités ou des sets prévus, il y a déjà plusieurs articles à ce sujet sur le site. Je ne vais non plus essayer de vous convaincre à grands renforts de "reviews" de chacun des produits qui m'a été fourni de l'intérêt de la chose et je me contente donc comme d'habitude de vous livrer quelques réflexions très personnelles sur l'expérience de jeu promise par LEGO et Nintendo.
Pour le test, LEGO m'a fourni les sets ci-dessous, soit le pack de départ indispensable pour profiter de ce nouveau concept puisque c'est la seule boite qui contient la figurine de Mario, trois extensions qui permettent d'étoffer le plateau de jeu de base, un Power Pack qui permet à Mario de profiter de nouvelles fonctions et un sachet mystère de la série de 10 personnages.
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Premier constat, il faut impérativement disposer d'un smartphone ou d'une tablette (Android ou iOS) pour commencer à jouer : les instructions ne sont pas fournies dans la boite et il faut s'en remettre à l'application pour commencer à assembler les plateaux de jeu. Il est en fait possible de construire un niveau sans faire appel aux instructions, mais il sera plus difficile de se passer des petites séquences vidéo qui détaillent le fonctionnement du concept.
L'application est également indispensable pour effectuer la mise à jour de la figurine de Mario via l'interface Bluetooth. Chaque ajout de nouveau set à votre inventaire provoque une mise à jour de Mario pour qu'il puisse reconnaître les nouveaux éléments interactifs ajoutés à votre inventaire.
La figurine n'est pas rechargeable, elle nécessite deux piles AAA pour fonctionner. Elle est habillée de plusieurs pièces qui lui donnent son apparence finale dont une salopette à l'intérieur de laquelle on trouve une série de picots qui activent une combinaison des six sélecteurs et donnent à Mario les capacités promises par les différents Power Packs.
La promesse est simple : permettre de construire un plateau de jeu interactif sur lequel il faudra faire évoluer Mario en évitant les pièges et en récoltant des pièces et des bonus avant d'atteindre l'arrivée. Sur le papier, on peut imaginer s'amuser de longues heures durant en essayant de terminer le niveau dans le délai imparti, 60 secondes hors bonus de temps. Dans les faits, c'est un peu moins glamour et on s'ennuie rapidement à force de taper Mario sur les différents code-barres à scanner pour découvrir les différentes interactions proposées.
Pire, il s'agit ici d'une expérience purement solo, un seul joueur manipule Mario et les autres doivent le regarder évoluer en attendant leur tour. Les spectateurs ne peuvent d'ailleurs pas vraiment profiter de l'évolution du joueur à travers le niveau, la partie n'étant pas "diffusée" sur le smartphone ou la tablette.
Les événements provoqués par le passage sur les différents code-barres ne sont affichés que sur le minuscule écran placé sur le ventre de Mario, le tout illustré de séquences sonores que tous ceux qui ont déjà joué sur console connaissent forcément. L'écran du périphérique sur lequel est installé l'application reste noir durant la phase de jeu et LEGO confirme avoir volontairement centré toute l'interactivité du produit sur la figurine de Mario et ses écrans.
LEGO affirme également avoir testé le concept auprès de groupes d'enfants qui n'ont pas été dérangés par l'obligation de rester spectateurs des aventures du seul joueur en piste. Les résultats de mes quelques séances de groupe sont moins optimistes sur point.
La figurine interactive réagit à tout ce qu'on lui présente sous le capteur placé entre les pieds du personnages : les couleurs (bleu pour l'eau, rouge pour la lave, vert pour l'herbe, jaune pour le sable), les mouvements et les code-barres qui permettent de gagner des pièces, de battre une créature ou de débloquer des bonus multiplicateurs et de gagner un bonus de temps. La découverte des nombreuses réactions programmées et des animations correspondant à chaque action diffusées sur le petit écran de la figurine est un plaisir que les fans de l'univers Mario apprécieront.
Même s'il se suffit à lui-même, le set de base qui permet d'obtenir la figurine interactive peut et doit être combiné avec un ou plusieurs des packs d'extension pour commencer à offrir une expérience de jeu convaincante. Les possibilités d'organisation de chacun des éléments qui forment le niveau de base sont nombreuses mais c'est la variété des différents blocs interactifs répartis à travers le niveau qui permet de s'amuser un peu en exploitant la totalité de la minute de progression autorisée et certains de ces modules sont exclusifs à un ou plusieurs packs.
Le set 71360 Adventures with Mario est aussi le seul à fournir les pièces à scanner qui servent à lancer la partie et à valider la fin de la progression au sein du niveau. Il n'est donc pas possible de construire deux vrais niveaux en même temps en combinant les pièces de différents packs.
L'absence de vraies règles nuit aussi un peu à l'expérience de jeu. Le joueur organise son niveau comme il veut en respectant l'obligation d'identifier clairement les points de départ et d'arrivée et la limitation de temps. Pour le reste, il n'y a pas de contraintes particulières de progression et il est virtuellement possible de ne jamais mourir ou de perdre une partie si le niveau n'a pas été pensé pour offrir un challenge suffisant.
Il ne reste alors que le plaisir d'accumuler les pièces en tapant au passage sur les différents méchants et en collectant les quelques bonus répartis sur le plateau de jeu. En rajoutant plusieurs packs d'extension, la durée de la progression à travers le niveau est rallongée et il devient de plus en plus difficile voire impossible de terminer le niveau dans le délai imparti, sauf à tricher un peu en revenant sur certains bonus.
Si on met de côté l'expérience "ludique" offerte par cette nouvelle gamme, les fans de l'univers concerné trouveront dans ces différentes boites quelques personnages à isoler et à éventuellement collectionner. La figurine de Mario n'est pas la plus réussie du lot, l'intégration de l'électronique ayant imposé un format un peu trop cubique pour être crédible. Les autres personnages fournis sont en revanche plus réussis et il sera relativement facile de modifier ceux qui sont équipés de code-barres pour en faire de simples figurines d'exposition. Il n'y a pas de stickers dans ces sets, tout est tampographié.
LEGO met ici de côté tous ses principes habituels, accompagnés des habituelles excuses pour justifier la présence de stickers ou limiter le nombre de nouvelles pièces : Tout est tampographié et on comptabilise une bonne trentaine de nouveaux éléments répartis sur l'ensemble des sets.
À noter que LEGO ne proposera pas dès le mois d'août la possibilité d'acquérir Mario seul, pour remplacer une figurine trop endommagée ou permettre à un second joueur de participer plus activement aux parties.
Quelques-unes des pièces qui font leur première apparition avec cette gamme devraient plaire aux MOceurs de tous poils qui y trouveront de nouvelles possibilités ou des solutions à certains de leurs problèmes.
En construisant mes propres niveaux et en repositionnant différents modules pour modifier le parcours, il m'a semblé que les petites plaques de base aux bords arrondis avaient un peu de mal à retenir les plaques qui servent à les connecter entre elles. Que ce soit sur deux ou quatre tenons, le "Clutch Power" [la résistance à l'emboîtement / retrait des pièces entre elles] de ces nouvelles plaques me semble un peu faible et il est difficile de déplacer un ensemble de plusieurs îlots déjà construit sans tout casser. Il faudra d'ailleurs prévoir un espace suffisant pour installer le plateau qui ne sera pas transportable sans tout démonter, LEGO n'ayant pas jugé utile de fournir quelques plaques de base qui auraient pu servir à organiser le plateau de jeu en gros modules à relier entre eux.
En marge des nombreux packs d'extension, LEGO propose une série de 10 sachets "surprise" basés sur le même principe que ceux des séries de minifigs à collectionner avec au choix Bullet Bill, Peepa, Buzzy Beetle, Urchin, Spiny, Paragooba, Bob-omb, Eep Cheep, Blooper ou Fuzzy. Chaque personnage est livré avec quelques pièces qui permettent d'intégrer directement un nouvel îlot sur le plateau de jeu. Il faudra donc soigneusement tâter l'emballage pour éviter les doublons ou investir directement dans une boite complète pour obtenir vos personnages favoris et profiter des interactions spécifiques qu'ils proposent grâce au code-barres fourni.
Chaque sachet sera vendu 3.99 € et c'est donc encore une quarantaine d'euros à dépenser pour s'assurer de ne rien rater de "l'expérience" promise avec une facture globale qui grimpe à 579.95 € si on souhaite acquérir l'intégralité des produits proposés.
L'application qui permet de profiter du produit est très bien réalisée. J'ai eu accès à une version non finalisée qui offrait déjà la quasi-totalité des fonctionnalités prévues et je n'ai rien noté de choquant. La connexion avec la figurine pour transférer la progression et le score se fait sans problème, les instructions fournies sont faciles à suivre et chaque nouveau pack d'extension que vous intégrez à votre plateau de jeu est ajouté à l'écran d'accueil après avoir scanné un élément précis avec Mario.
Durant l'assemblage du niveau principal ou d'un pack d'extension, de petites séquences vidéo précisent le fonctionnement des différents éléments interactifs présents dans la boite et l'apprentissage se fait sans mal. Un jeune fan qui n'aura jamais joué à un jeu vidéo de l'univers Mario passera sans doute à côté de quelques références visuelles ou sonores, mais il aura à sa disposition un tutoriel suffisamment complet pour exploiter toutes les possibilités de la version LEGO.
L'application n'offre pour l'instant pas de contenu interactif au-delà des instructions de montage, de quelques exemples de niveaux personnalisés à reproduire en se basant les visuels fournis et de la possibilité de sauvegarder son score. Il s'agit donc plus d'un outil qui permet de profiter pleinement du jouet lui-même que d'une extension virtuelle destinée à rajouter une couche d'interactivité. LEGO promet d'y proposer des "challenges" de manière régulière, il faudra vérifier ce dont il s'agit réellement lorsque la fonctionnalité sera disponible.
En résumé, je pense que LEGO nous propose ici un concept très abouti sur le plan technique et on sent que le fabricant a énormément investi à tous les niveaux pour ne rien laisser ou presque au hasard. Malheureusement, et malgré tous les efforts entrepris pour proposer un produit techniquement quasiment irréprochable, la jouabilité est à mon avis en retrait et le plaisir de se plonger dans un univers qui réunit deux marques emblématiques ne survit pas au-delà des premières parties.
Sachant qu'il faudra dépenser au total près de 580 € pour profiter de toutes les possibilités du produit, je suis convaincu que l'investissement demandé est beaucoup trop élevé pour ce que cette gamme propose avec un effet de surprise qui s'estompe trop rapidement et un concept qui devient rapidement répétitif et un peu lassant.
Même s'il y aura sans doute quelques jeunes fans pour y trouver leur compte, je reste persuadé que la même gamme, débarrassée de la surcouche d'interactivité et vendue moins cher aurait plus facilement trouvé son public chez les amateurs de jeux vidéo qui souhaitaient juste obtenir un joli produit dérivé d'un de leurs univers favoris. À chacun son métier, il n'était peut-être pas nécessaire de vouloir à tout prix faire de cette gamme un ersatz un peu laborieux du jeu vidéo dont elle s'inspire.
Note : LEGO a exigé que les produits présentés ici ne soient pas directement donnés ou offerts, il s'agit de "pré-versions" non destinées à la commercialisation. Je mets donc en jeu un lot des versions "commerciales" de ces produits qui sera expédié au gagnant dès le mois d'août prochain. Date limite fixée au 30 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Gabrioche - Commentaire posté le 16/06/2020 à 20h56 |
Avant de passer aux boites du second semestre 2020, on jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Marvel Spider-Man 76163 Venom Crawler (413 pièces - 29.99 €), un petit set qui reprend le concept de l'araignée mécanique, sauf que c'est Iron Venom qui cette fois est aux commandes d'un engin similaire à celui piloté par Spider-Man dans le set 76114 Spider-Man's Spider Crawler (2019).
Les plus jeunes qui auront la chance de posséder les deux boites pourront d'ailleurs mettre en scène un bel affrontement d'araignées mécaniques et si vous avez déjà eu l'occasion d'assembler le Spider Crawler du set 76114, vous serez en terrain connu. Cette nouvelle araignée mécanique est à quelques détails près identique à celle aux couleurs de Spider-Man et elle reprend toutes les solutions techniques lui permettant de se déplacer en bougeant les pattes.
L'engin est assorti au pilote avec un Stud-Shooter en bout de queue, une épaulette tampographiée pour la tête et une poignée de stickers qui contribuent à "vénomiser" visuellement le tout. Carnage peut embarquer derrière Iron Venom, les designers ayant prévu deux emplacements sur le dos de l'araignée mécanique.
Si vous vous en tenez à ce set parce que vous voulez surtout la minifig exclusive qu'il permet d'obtenir, il faudra vous contenter d'un affrontement entre le Venom Crawler et le Spider Buggy que conduit Spider-Man. Rien de fou, ce n'est pas du niveau du véhicule disponible dans le set 76151 Venomosaurus Ambush mais on dispose tout de même de deux Stud-Shooters latéraux pour équilibrer le rapport de force entre les deux engins.
La plupart des acquéreurs de cette boite considéreront sans doute que ce petit véhicule est sans grand intérêt, mais le Spider Buggy est un engin que certains fans de Spider-Man connaissent bien et le voir apparaître ici dans un format qui colle parfaitement à celui des comics est un joli clin d'œil. Pour une fois qu'un Spider-véhicule est réellement lié à un engin déjà vu dans différents comics, il était important de le signaler sachant que cette nouvelle version est beaucoup plus réussie que celle du set 4+ 76133 Spider-Man Car Chase commercialisée en 2019.
Sans surprise, la minifig de Spider-Man livrée dans cette boite est celle présente dans une demi-douzaine de boites commercialisées en 2019 (76113 Spider-Man Bike Rescue, 76114 Spider-Man's Spider Crawler et 76115 Spider Mech vs Venom) et en 2020 (76148 Spider-Man vs. Doc Ock et 76150 Spiderjet vs. Venom Mech).
La minifig de Carnage est moins commune mais elle n'est pas exclusive à cette boite, c'est celle livrée dans le set 76113 Spider-Man Bike Rescue, débarrassée ici des tentacules présents sur la version 2019 du personnage.
Il reste la minifig d'Iron Venom, un nouveau personnage chez LEGO qui profite ici d'un torse et d'un casque inédits, de la tête double face de Tony Stark déjà vue dans de nombreux sets et d'une paire de jambes malheureusement neutres. La "venomisation" du torse est intéressante est plutôt bien réalisée mais LEGO aurait pu pousser jusqu'à proposer une jambe noire et une jambe en Dark Red.
Je suis beaucoup moins convaincu par le casque sur lequel la fusion entre les deux personnages est à mon avis moins réussie. L'utilisation de la tête habituelle de Tony Stark sous le casque est aussi décevante, le personnage dont il est question ici méritait mieux avec par exemple un visage lui aussi au look hybride.
Bref, je pense que pour 29.99 €, il n'y a quand même pas de quoi se plaindre avec une araignée mécanique intéressante à assembler, une jouabilité garantie par la présence de deux engins équipés de Stud-Shooters, un clin d'œil appuyé aux fans de comics avec le Spider Buggy et trois minifigs dont une exclusive à ce set.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 17 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Gaius - Commentaire posté le 12/06/2020 à 15h23 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au contenu du set LEGO Harry Potter 75979 Hedwig (630 pièces - 49.99 €) avec, une fois n'est pas coutume dans cette gamme, un produit qui propose autre chose qu'une bâtisse ou un bout de mur accompagné de quelques minifigs. La vraie star du set est ici Hedwig (ou Hedwige), la chouette blanche offerte à Harry par Rubeus Hagrid pour son onzième anniversaire.
Le présentoir sur lequel on vient fixer la chouette à construire est déjà en lui-même une vraie réussite. Pas de support noir sans détails ni fioritures comme c'est souvent le cas dans la gamme LEGO Star Wars, ici on assemble un socle relativement élégant avec un montant central légèrement incliné qui mettra en valeur la construction principale du set. La stabilité est au rendez-vous même s'il est un peu difficile de mettre Hedwige en mouvement sans tenir la base du modèle, le support n'étant évidemment pas lesté.
Le mécanisme qui servira à faire bouger les ailes du volatile est solidaire du montant central du support et il sait se faire assez discret, sachant que vous pourrez éventuellement retirer les deux manivelles latérales si vous ne comptez pas vous amuser avec la fonctionnalité intégrée.
LEGO aurait pu nous proposer un simple produit d'exposition, beaucoup s'en seraient contentés. Mais le fabricant a fait l'effort d'intégrer une fonctionnalité plutôt orignale à ce modèle, même si la plupart d'entre nous n'en profitera que le temps de découvrir le procédé utilisé et le résultat obtenu. C'est à mon avis un vrai plus pour tous ceux qui attendaient autre chose qu'une simple maquette de l'oiseau.
La mise en mouvement du modèle est étonnante avec une évolution plutôt gracieuse de la chouette, grâce notamment à une décomposition de chacune des ailes en deux sous-assemblages reliés entre eux par quelques poutres et pins Technic. Les battements sont un peu saccadés si on mouline trop rapidement mais l'effet obtenu est à mon avis très crédible lorsqu'on trouve le bon rythme de rotation.

La tête de l'oiseau, reliée au reste de la construction par un simple pin, peut-être légèrement orientée sur l'axe horizontal mais pas à la verticale. Les deux yeux sur fond noir sont habillés d'un cercle doré tampographié. La pupille est volontairement excentrée et il faudra donc installer ces deux éléments correctement pour obtenir un regard crédible.
Le détail technique qui fait un peu tâche : La couleur de fond des stickers à poser sur les deux Tiles de l'enveloppe n'est vraiment pas raccord avec celle des pièces et la Tile centrale qui accueille le scellé rouge avec son sticker reste vierge. C'est moche. L'effet visuel obtenu avec les griffes rabattables qui viennent se superposer à l'enveloppe est en revanche très réussi.
La minifig livrée dans cette boite, le jeune Harry en uniforme de Poudlard avec son écharpe de la maison Gryffondor, est pour l'instant exclusive à ce set même si la tête du personnage apparaît dans une bonne demi-douzaine de sets de la gamme LEGO Harry Potter commercialisés depuis 2018.
La figurine d'Hedwige est de son côté plutôt commune, on la trouve déjà dans trois autres boites de la gamme commercialisées cette année, les références 75968 4 Privet Drive, 75969 Hogwarts Astronomy Tower et 75980 Attack on the Burrow et dans le polybag 30420 Harry Potter & Hedwig. Les deux personnages sont rassemblés sur un petit support assorti avec le reste du modèle qui peut être intégré au modèle principal ou présenté séparément.
Bref, je trouve cette boite très réussie : Elle propose quelque chose de différent au sein d'une gamme habituée à décliner jusqu'à plus soif des murs et des meubles et LEGO ne s'est pas contenté de nous vendre une simple maquette trop statique pour ne pas finir oubliée sous la poussière après quelques années d'exposition.
Je dis oui, même à 49.99 €, pour l'association entre une jolie maquette et une fonctionnalité intéressante qui permet de profiter d'une manière un peu plus "active" du produit.
Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 14 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Tinounou91 - Commentaire posté le 08/06/2020 à 09h08 |
Sans transition, on s'intéresse aux deux magnets LEGO 854012 London (27 pièces) et 854030 Empire State Building (26 pièces) qui seront prochainement disponibles à la vente sur la boutique officielle en ligne pour la modique somme de 9.99 € l'unité.
Le principe est le même que pour la référence 854011 Eiffel Tower Magnet (29 pièces - 9.99 €) déjà disponible : Il s'agit ici d'assembler un magnet à coller sur votre frigo à l'aide des pièces fournies. L'élément magnétique en lui-même est une brique 4x4 indépendante comme celles vendues en lot de quatre pour 7.99 € (réf. LEGO 853900) qui vient se fixer au dos de la plaque bleue.
Il y a deux approches différentes avec ces nouvelles références, d'un côté une micro-skyline de Londres dans l'esprit de la version parisienne et de l'autre une construction emblématiques de la ville de New-York qui vient compléter le magnet 854031 Statue of Liberty déjà disponible. Si vous êtes du genre pointilleux, attention à ne pas les mélanger sur la porte du frigo et à bien les grouper par thématique.
La Skyline londonienne est minimaliste, c'est le format qui veut ça, mais on arrive quand même à distinguer le London Eye, la grande roue sponsorisée selon les partenariats en cours avec différentes marque (Lastminute.com en ce moment), un arbre, Big Ben et un morceau du palais de Westminster.
Le tout est habillé de stickers un peu bâclés dont le fond n'est même pas de la teinte du support contrairement à ce que laissaient espérer les visuels officiels et l'emballage. Pas de mention "Hello" ou "Good Morning" pour être raccord avec la version parisienne qui dit"Bonjour", il faut se contenter du nom de la ville sur fond vert (foncé).
L'autre magnet dont il est question ici met en scène l'Empire State Building avec un nuage qui passe derrière (ou devant selon où vous vous trouvez par rapport au magnet). Petite référence au passage au set LEGO Architecture 21046 Empire State Building commercialisé en 2019 avec l'utilisation de six Tiles beiges ajourées dont 684 exemplaires habillent la version Architecture. Ici aussi, il faut aussi coller des stickers dont un qui n'est pas beige clair (Tan) et l'autre qui n'est pas du même gris que la Tile sur laquelle il prend place.
On peut se dire que s'agissant de produits pour touristes en mal de souvenirs, ces quelques défauts sont acceptables, mais je pense que c'est quand même dommage d'avoir de tels écarts de teinte sur des produits aussi minimalistes vendus 10 €.
Une dernière remarque logiquement identique à celle que je faisais lors du test du magnet parisien : Sans vouloir en faire des caisses sur la thématique "respect de l'environnement", je trouve que l'emballage du produit lui en revanche en fait des tonnes pour pas grand chose à l'arrivée. Je comprends que les as du marketing chez LEGO veulent que ces petits produits soient bien visibles dans les rayons, mais il y avait sans doute un juste milieu à trouver pour les mettre en valeur sans tout ce carton et ce plastique.
Bref, c'est minimaliste, c'est un peu cher, ça ne remplace une boule à neige bien kitsch, mais ces deux magnets se vendront certainement comme des petits pains s'ils sont placés bien en évidence devant la caisse du LEGO Store de Leicester Square ou du Rockefeller Center. À vous de voir si votre frigo a vraiment besoin de ces magnets pour maintenir la liste des courses ou le flyer de la pizzeria du coin.
Note : Le lot des deux produits présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 11 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| Hellvis - Commentaire posté le 04/06/2020 à 10h39 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO DC Comics 76157 Wonder Woman vs. Cheetah (371 pièces - 39.99 €), une boite au contenu est inspiré du film Wonder Woman 84 dont la sortie en salles a été reprogrammée pour le mois d'août prochain.
Une fois n'est pas coutume, pas de véhicule dans cette boite et le set nous propose d'assembler un petit bunker au sommet duquel se trouve un émetteur. La construction est plutôt aboutie avec même une technique originale pour reproduire la meurtrière placée au dessus de la porte d'entrée et un mécanisme qui permet de mettre en rotation l'ensemble de panneaux de l'émetteur.
Le bunker n'est fermé que d'un côté, sans doute pour offrir un peu de jouabilité à l'intérieur des lieux, mais il reste présentable sur le coin d'une étagère pour mettre en scène les trois protagonistes livrés dans cette boite.
L'inventaire nous permet d'obtenir un joli lot de pièces de couleur beige clair (Tan) et beige foncé (Dark Tan) ainsi que 26 panneaux tampographiés que nous devrions revoir dans de futurs sets. Le fait que ces panneaux soient tampographiés est d'ailleurs une bonne surprise, nous étions nombreux à parier sur la nécessité de devoir coller 26 stickers sur ces pièces avec tous les problèmes de centrage et d'alignement que cet exercice comporte habituellement.
Pour ceux qui se poseraient la question : la tige transparente placée sur le flanc du bunker et qui permet de mettre en scène Wonder Woman n'est pas imbriquée dans la construction et elle peut être retirée.
Trois minifigs sont livrées dans cette boite : Wonder Woman (Gal Gadot à l'écran), Barbara Minerva aka Cheetah (Kristen Wiig) et Maxwell Lord (Pedro Pascal).
La minifig de Maxwell Lord se contente de réutiliser le torse de Bruce Wayne (76122 Batcave Clayface Invasion) et de Gunnar Eversol (75930 Indoraptor Rampage at Lockwood Estate), le visage de Peter Parker, de Scott Lang ou encore de Lucian Bole et la chevelure est celle d'une flopée de personnages génériques de la gamme CITY. Tout ça est un peu timide pour une minifig qui méritait à mon avis au moins un torse spécifique avec la veste à rayures vue dans les différents teasers du film.
La minifig de Barbara Minerva aka Cheetah est intéressante, avec un joli motif qui court de la tête aux pieds, un dos qui n'a pas été bâclé et une tête à double visage très réussie. La chevelure blanche pourra éventuellement servir à ceux qui veulent se bricoler une minifig de Geralt de Riv.
Wonder Woman est fournie ici avec son armure Golden Eagle, une tenue vue pour la première fois en 1996 dans le comic Elseworlds : Kingdom Come lorsque Wonder et Superman affrontent une équipe de jeunes métahumains soucieux de faire régner la justice mais sans forcément tenir compte des dommages collatéraux.
La version LEGO est acceptable si on ne la compare pas trop à la tenue qui sera présente à l'écran et qu'on accepte comme d'habitude de ne pas être trop regardant sur l'extension du cou du personnage causée par l'utilisation des ailes de Falcon ou Vulture, ici livrées en Pearl Gold. Seul le casque est en Metallic Gold, ce qui contraste un peu avec l'aspect (trop) mat du reste de la tenue et la chevelure du personnage est intégrée à l'arrière avec un effet de flottement qui permet de passer au dessus des ailes. Le résultat est visuellement très correct.
Mais je pense que c'était pourtant l'occasion de nous proposer une minifig un peu plus ambitieuse avec de vrais reflets et éventuellement une paire d'ailes rétractables. LEGO a préféré jouer la facilité et se contenter "d'adapter" la tenue vue à l'écran.
Il n'en reste pas moins que la tampographie du torse et des jambes est joliment exécutée et que c'est de toute façon la seule version de cette armure que nous pourrons ajouter à nos collections. Quelques lignes sur les bras auraient été les bienvenues pour une cohérence visuelle maximale, mais on fera sans.
Bref, on obtient ici un joli produit dérivé d'un film qu'il faudra voir pour vérifier que le bunker avec son émetteur est à peu près conforme, avec un assortiment très correct de trois minifigs auquel il manque tout de même Steve Trevor (Chris Pine), sachant qu'il s'agit sans doute du seul produit dérivé que LEGO commercialise(ra) autour du film.
Cette boite est vendue 39.99 €, un tarif qui me semble raisonnable compte tenu de l'effort fourni pour nous proposer autre chose à construire qu'un véhicule sans grand intérêt et de la présence d'une grosse poignée de pièces tampographiées.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 8 juin 2020 prochain à 23h59.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
| afolego - Commentaire posté le 02/06/2020 à 16h54 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Monkie Kid 80012 Monkey King Warrior Mech, une grosse boite de 1629 pièces vendue 129.99 € qui propose d'assembler un robot d'une quarantaine de centimètres de haut accompagné de quelques éléments complémentaires qui laissent présager de nombreuses possibilités ludiques.
Lors de l'annonce officielle de la gamme Monkie Kid, LEGO nous avait vendu ce set comme étant celui qui intègre le plus de pièces en Metallic Gold à ce jour, il nous reste à vérifier si cette affirmation ne cache pas quelques lacunes qui pourraient venir ternir le tableau.
Avant de s'attaquer à la construction du gros robot à tête de singe, on assemble les différents éléments additionnels fournis. Rien de très compliqué ici, le bout de ruelle, la colline avec le support du bâton, le nuage flottant du Monkey King et le petit robot des méchants clones sont vite assemblés avec au passage la mise en place de la moitié de la grosse planche de stickers fournie.
Ceux qui ont apprécié les sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks inspirés du film The LEGO Ninjago Movie apprécieront de retrouver ici un ensemble comprenant une échoppe et une habitation un peu dans le même esprit, avec des enseignes, une borne d'arcade, des néons, et une multitude de détails qui favorisent l'immersion dans l'ambiance du set. Le bâtiment est aussi un point de repère important pour donner de la prestance au mech.
Le contexte étant posé, on passe ensuite à l'assemblage du gros robot. Dès le montage du tronc central qui sert aussi de poste de pilotage, on comprend que la mobilité de ce mech sera limitée. Les épaules sont constituées de pièces mobiles mais la taille et les hanches du robot sont fixes. En connectant la partie haute des jambes, on devine pourtant qu'il doit être possible de déplacer légèrement chaque jambe vers l'arrière ou vers l'avant.
En assemblant le reste des deux jambes du robot, on commence à imaginer l'improbable : des genoux ! En effet, il y a bien un Ball Joint au niveau du genou, mais on déchante rapidement en s'apercevant que le mollet vient se fixer à l'arrière de la cuisse via deux petites rotules supplémentaires, empêchant ainsi toute flexion de la jambe. Encore raté, ce n'est pas cette fois que nous aurons un mech au jambes vraiment articulées. La bonne nouvelle : le mech est vraiment très stable sur ses pieds, tous deux équipés d'un pneu central qui permet d'éviter les glissades intempestives même sur les surfaces les plus lisses.
En matière d'articulations, c'est un peu mieux au niveau des bras avec une structure en trois parties qui autorise quelques mouvements, même si on se rend rapidement compte que le mech n'est en fait pensé que pour tenir son bâton géant avec une amplitude de mouvement très limitée. À noter que le bâton peut être "transformé" en une version plus courte qui tient dans une seule main. Dans les deux situations, le bâton est fixé au creux de la main (ou des deux mains) via deux rotules.
Rapidement, il devient compliqué de manipuler la construction en cours à cause des sous-assemblages décoratifs qui ne tiennent que sur un clip ou deux, comme les pièces dorées qui cachent les articulations des épaules ou les doigts qui se décrochent régulièrement. C'est dommage pour un jouet destiné aux enfants et ça ne s'arrange pas par la suite.
Le mech "nu" manque clairement de finition et ce n'est pas la petite centaine de pièces dorées qui sauve les meubles. Le dos du robot n'a manifestement pas bénéficié de la même attention de la part des designers que la face avant mais ce n'est pas si grave puisqu'il faut y fixer un gros morceau de tissu rouge qui se charge de recouvrir le tout. Même si l'effet de drapé n'est pas inintéressant, la feutrine utilisée est à mon avis trop fine pour laisser espérer une durée de vie raisonnable. Au final, il me semble qu'on est plus dans une solution "cache-misère" à base de produit consommable que dans le choix purement créatif.
Pour finir, il faut ajouter sept éléments décoratifs en plastique souple qui en principe doivent donner à ce mech son apparence finale. Les quatre drapeaux qui prennent place derrière la tête ne tiennent que sur un clip et ont eux aussi une fâcheuse tendance à se décrocher à la moindre manipulation. Les trois inserts qui viennent se fixer autour de la taille du mech contribuent en revanche vraiment à donner une belle cohérence visuelle à la construction.
L'expérience de construction n'est pas déplaisante, surtout au début de la phase d'assemblage, même si on n'échappe pas aux sous-assemblages à construire en deux exemplaires lorsqu'il s'agit de s'occuper des membres du robot. Les plus jeunes s'en sortiront sans problème, le plus difficile restera de manipuler le robot en voulant jouer avec.
Difficile de juger objectivement l'aspect esthétique du mech, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais je pense qu'il faut vraiment attendre d'avoir fini d'assembler la chose pour se faire un avis précis. En ce qui me concerne, je trouve que c'est visuellement un peu trop bariolé pour me convaincre. Les articulations grises sont trop visibles et le mélange rouge, jaune, Pearl Gold et Metallic Gold est un peu trop brouillon à mon goût.
L'ajout des trois éléments en plastique souple autour de la taille du mech achève de priver la construction du peu de mobilité dont elle disposait jusqu'ici : ils entravent un peu les quelques mouvements possibles du robot et seront vite pliés et marqués. Ce détail achève de me convaincre que ce produit n'est pas un jouet pour enfants âgés d'au moins 10 ans. Il s'agit juste d'une démonstration du savoir-faire des designers LEGO qui se transforme au passage en un pur produit d'exposition beaucoup trop statique et trop fragile pour vraiment s'amuser avec.
Il y a aussi quelques minifigs dans cette boite : deux clones aux torses identiques mais dont l'un est affublé de bras et de cornes roses, le roi-singe, livré ici dans une version différente de celle présente dans l'un des sachets de la 19ème série de minifigs à collectionner (réf. 71025), avec son bâton équipé des nouveaux manches aussi disponibles en gris sur les genoux du mech, les jeunes Jia (le garçon) et An (la fille) et l'inévitable Monkie Kid en personne avec ses écouteurs autour du cou, son smartphone et ses jambes hyper-détaillées à la finition un peu moins réussie que sur les visuels officiels.
Pour ceux qui se poseraient la question, la chemise hawaiienne de Jia n'est pas inédite, elle était déjà présente depuis 2010 dans plusieurs sets de la gamme LEGO Education et plus récemment dans les sets LEGO CITY 60202 People Pack : Outdoor Adventures et Juniors 10764 Central Airport. Le torse d'An est lui aussi une pièce très courante vue notamment dans les sets 10247 Ferris Wheel, 60200 Capital City ou encore 10261 Roller Coaster.
Au final, ce set avait tout pour plaire sur le papier avec un contenu équilibré entre le mech géant, le héros principal de la gamme et de la série animée qui va avec, le Roi-Singe en personne, une paire de méchants, deux civils et les petits modules additionnels.
Malheureusement, le robot est esthétiquement très correct mais il n'est pas ce qu'il prétend être en matière de jouabilité et il faudra se contenter de l'exposer sur le coin d'une étagère après avoir passé trop de temps à remettre en place ce tout qui se décroche en jouant avec. À 130 € la boite, c'est à mon avis trop cher payé pour une construction aussi fragile, à la finition un peu bâclée par endroits et à la mobilité franchement limitée.
- ilann031 : c'est bien mignon cette nouvelle série...
- Louisca : ***t'as oublié le 5005156***...
- ovexexonlight : Une série qui change des autres, bien sympa !...
- Legoloiii : Y'a des minifigs bien sympa, après faut trouver les bonnes i...
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