Comme promis, on fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO Fairground Collection 10273 Haunted House (3231 pièces - 229.99 €), une boite qui propose d'assembler non pas une maison "vraiment" hantée mais plutôt une attraction de chute libre mise en scène dans une vieille bâtisse peuplée de Cast Members déguisés.

Vous l'avez remarqué, le set est livré dans une jolie boite estampillée 18+ qui place clairement ce produit dans le rayon des jouets pour fans adultes alors que la défunte gamme LEGO Creator Expert était beaucoup plus timide sur ce point.

Il n'en reste pas moins que ce manoir, malgré un potentiel de produit d'exposition évident, est surtout un playset avec une fonctionnalité amusante qu'il faudra savoir rendre accessible aux plus jeunes. Ces derniers ne saisiront sans doute pas toutes les références à des sets commercialisés dans les années 90/2000 disséminées dans les différentes pièces du manoir, mais il n'y a aucune raison de les priver de manipuler l'ascenseur installé dans la tour centrale.

Beaucoup de fans adultes se sont un peu trop vite arrêtés sur l'intitulé du set et ont mis de côté sa véritable identité. Ce n'est pas une réinterprétation de la bâtisse du set 10228 Haunted House commercialisé en 2012 dans la gamme Monster Fighters, c'est un manège de fête foraine ou plutôt de parc d'attractions.  Si on prend le produit pour ce qu'il est vraiment, il n'y a donc aucune raison que les fans adultes se plaignent de ne pas avoir obtenu le jouet qu'ils voulaient...

À la manière des Modulars, la construction n'est pas qu'une simple façade même si le dos du manoir est peu habillé et encombré par le mécanisme de l'ascenseur. On obtient donc une vraie bâtisse et pas comme souvent un décor de cinéma. Cerise sur le gâteau, ce playset refermable n'envahira pas vos étagères avec une surface occupée de seulement 26 x 26 cm. En hauteur, c'est une autre histoire : la construction atteint 69 cm de haut.

Comme pour les bâtiments de l'univers Modular, on alterne ici entre séquences répétitives d'empilage de briques pour les murs et montage des différents éléments du mobilier avec des techniques un peu plus élaborées. La répartition des phases d'assemblage est suffisamment bien pensée pour que tout le processus soit divertissant et gratifiant. Les 3000 pièces sont bien là, elles sont dans les corniches, les meubles ou encore les finitions. Et la chaîne composée de 148 éléments. Il y a très peu de plaques dans cette boite : quatre de 16x16 pour le sol du manoir et quelques pans de toit.

La finition du manoir est globalement satisfaisante, je regrette juste que les toits soient un peu laissés pour compte. Ces plaques noires auraient à mon avis mérité d'être recouvertes de tuiles pour leur donner un peu plus d'épaisseur et être assorties avec le haut du modèle. Le sol des différentes pièces du rez-de-chaussée aurait lui aussi pu profiter d'un habillage un peu plus élaboré avec par exemple du carrelage. L'intérieur du manoir est comme d'habitude chez LEGO plein à craquer de meubles et autres petites constructions décoratives qui contribuent largement au plaisir d'assemblage.

Le moindre espace est rempli mais ce n'est pas gênant, c'est une attraction et pas un maison "vraiment" hantée. L'arrière du manoir est un peu plus brouillon avec le mécanisme qui permet de profiter de l'ascenseur intégré et la longue chaîne qui circule le long du mur. Deux arbres auraient suffi à dissimuler un peu le bloc du mécanisme, mais on fera avec ce que LEGO nous propose.

Le set assoit définitivement son positionnement adulte grâce aux nombreuses références plus ou moins évidentes entassées dans les différentes pièces du manoir : on peut y voir au choix des clins d'œil appuyés pour fans nostalgiques à la mémoire encyclopédique ou la volonté des designers de se faire plaisir à eux-mêmes. Chaque artefact présent dans la collection de Samuel Von Barron fait même l'objet d'un petit encart dans les pages du livret d'instructions.

Ce que je retiens surtout ici, c'est l'intégration de ce nouveau produit dans la continuité de l'Histoire LEGO avec une certaine cohérence entre différentes gammes et univers qui n'avaient a priori rien à partager. À chacun son rapport avec les LEGO de son enfance : bateau pirate ou pyramides égyptiennes, nous n'avons pas tous les mêmes souvenirs et LEGO en sert un peu pour tout le monde avec ici des références plus ou moins évidentes aux gammes Adventurers, Orient Expedition, Alpha Team, Fright Knights et même de la récente gamme Hidden Side.

La thématique du vieux manoir bourré de fan service et accompagné de quelques fantômes a d'ailleurs un peu éclipsé la fonctionnalité principale du produit : l'attraction de chute libre. Il y a pourtant un joli travail d'intégration de cette fonction de la part des designers avec une cabine qui est correctement ralentie par le transfert d'énergie cinétique aux deux grosses roues placées à l'arrière et une chute parfaitement amortie par quatre pièces en caoutchouc placées aux quatre coins de la colonne.

Les visiteurs prennent place dans un wagonnet qui vient simplement se clipser dans la cage d'ascenseur. Pratique pour mettre en place les minifigs sans devoir y aller un peu à l'aveugle. La cabine peut être stoppée en face la vitre intermédiaire pour la photo souvenir, l'appareil est caché sous le toit. C'est dans l'esprit des attractions comme la Tower of Terror de Disneyland.

L'autre fonctionnalité du set, c'est le tableau avec Samuel Von Barron qui est frappé par la malédiction de Pharaoh Hotep via la brique lumineuse rouge fournie. L'effet est saisissant dans le noir et la superposition des deux vitres tampographiées fonctionne parfaitement. Pour activer la brique lumineuse, il suffit de presser sur l'enseigne de l'attraction (voir photo ci-dessus).

Comme souvent chez LEGO, l'attraction est à mettre en mouvement manuellement si on ne veut pas repasser à la caisse pour faire l'acquisition des éléments optionnels de motorisation. L'intégration du Smart Hub (88009 - 49.99 €) Powered UP et des deux moteurs M (88008 - 17.99 €) nécessaires est d'ailleurs rapidement documentée dans le livret d'instructions. J'ai tenté l'utilisation des deux petits moteurs (45303 - 12.99 €) fournis dans le set LEGO DC Comics 76112 App-Controlled Batmobile, il ne sont pas reconnus.

À vous de voir si votre utilisation future de ce modèle justifie d'y investir quelques dizaines d'euros supplémentaires, en ce qui me concerne, je pense qu'un produit commercialisé en 2020 qui offre ce type de fonctionnalité devrait être livré avec ces éléments optionnels, ou LEGO devrait au moins proposer un bundle à prix préférentiel pour ceux qui ne souhaitent pas mouliner pour s'amuser un peu.

À noter que l'application Powered UP, indispensable pour piloter le Smart Hub et les deux moteurs, a été mise à jour et qu'elle propose quelques séquences sonores qui permettent une réelle immersion dans l'ambiance de l'attraction tout en en couvrant un peu le bruit du mécanisme.

L'assortiment de minifigs inclus dans la boite permet de mettre en scène l'attraction avec ses employés déguisés et ses visiteurs, mais c'est service minimum avec deux jumeaux, deux types déguisés en fantômes et une poignée de visiteurs.

J'aurais volontiers échangé un des visiteurs contre une minifig du Baron Von Barron, éventuellement sous forme de statue, histoire de renforcer le lien entre ce produit et le propriétaire des lieux. Les instructions ne confirment pas que le squelette est celui de Sam Sinister en sous-entendant qu'il pourrait en fait s'agir d'un troisième membre de la fratrie qui s'occupe des lieux.

Les deux types déguisés en fantômes sont sans grand intérêt avec leurs costumes basiques, mais encore une fois, ce manoir étant une attraction, il n'y avait aucune raison de fournir de "vrais" fantômes LEGO comme on en voit dans d'autres gammes.

On notera la présence de Junkbot, un petit robot rangé dans une caisse sous le toit, vu dans un jeu vidéo proposé par LEGO en 2001 et qui a depuis fait également une apparition dans l'univers Ninjago via un sticker dans le set 70657 Ninjago City Docks. It's all connected.

Bref, ce set a tout pour plaire si on n'en attend pas autre chose que ce qu'il a réellement à offrir. L'ajout dans le livret d'instructions de quelques explications à propos des nombreux Easter Eggs présents dans le manoir de Samuel Von Barron est un vrai plus qui dynamise la phase d'assemblage et qui poussera peut-être certains fans à s'intéresser aux gammes des années 2000 dont il est question ici.

L'attraction est fonctionnelle, elle est techniquement très aboutie, elle devient encore plus immersive via la motorisation malheureusement optionnelle, il n'y a pas de stickers à coller et le set atteint son objectif, en tout cas en ce qui me concerne. Il n'y a donc aucune raison de ne pas craquer pour cette maison hantée qui n'en est pas vraiment une. Pour ceux qui s'attendaient à autre chose, toutes les modifications sont permises.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 2 juin 2020 prochain à 23h59.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On change un peu de registre et on s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 75551 Brick-Built Minions and Their Lair (876 pièces - 49.99 €), un produit dérivé d'un film qui ne sortira pas en salles à la date prévue (juillet 2020) que LEGO a choisi de commercialiser malgré tout.

Seules deux des cinq boites initialement annoncées pour accompagner la sortie du film d'animation The Rise of Gru sont actuellement disponibles, celle-ci et la référence 75549 Unstoppable Bike Chase. Les trois autres sets prévus devront probablement attendre la sortie du film décalée au mois de juillet 2021.

Même si la licence Minions n'est pas votre tasse de thé, je pense que cette boite mérite tout de même qu'on s'intéresse à son contenu : Il ne s'agit pas à mon avis d'un banal produit dérivé sans grand intérêt et on y trouve un bel exemple de ce qu'il est possible de faire avec des briques LEGO en ne se contentant pas de se reposer paresseusement sur la licence concernée.

Ici, il y a vraiment quelque chose à construire et on assemble deux gros personnages qui sont un peu plus que des reproductions anguleuses des petites créatures jaunes qu'on aime ou qu'on déteste. Le vrai plus de ce produit : chacune de ces deux maxi-figurines, qui peuvent d'ailleurs être exposées en l'état, s'ouvre pour dévoiler un espace aménagé et jouable. En découvrant les différents aménagements intérieurs, on est alors tenté de pardonner les quelques approximations esthétiques au niveau de l'apparence extérieure des personnages.

Chacun des espaces intérieurs, accessible en ouvrant le corps du Minion depuis l'arrière de la figurine, regorge de détails, de références et d'accessoires que les fans apprécieront forcément. C'est détaillé, bien agencé et les plus jeunes y trouveront sans doute de quoi s'amuser un peu. LEGO n'a pas oublié de fournir des mini-figurines des trois personnages à construire pour rendre les espaces intérieurs un peu plus interactifs.

Il y a une grosse fournée de stickers dans cette boite, mais les parties extérieures des maxi-figurines comme la bouche et les yeux sont tampographiées. Les autocollants étant relégués à l'intérieur du corps des figurines, ils devraient vieillir un peu mieux que lorsqu'ils sont exposés constamment à la lumière, à la chaleur et à la poussière.

Il y a en effet non pas deux, mais trois personnages à assembler dans cette boite. Le procédé est vieux comme le monde et il est utilisé ici : il faudra démonter un des deux premiers personnages pour assembler le troisième. Par défaut, le livret d'instructions propose d'assembler Stuart (celui qui n'a qu'un œil) et Kevin (le grand). C'est avec une partie des pièces utilisées pour la maxi-figurine de Kevin, complétée par un lot de pièces supplémentaires, qu'il est possible d'assembler Bob, le Minion aux yeux vairons.

La structure de base de ces maxi-figurines est quasiment identique d'un modèle à l'autre, les variations se trouvant au niveau de l'aménagement intérieur et du mécanisme qui sert à faire tourner les yeux. Pour Stuart, la molette met en rotation l'unique œil du personnage. Chez Kevin et Bob, deux engrenages déportés assurent la rotation synchronisée des deux yeux.

Dommage qu'il ne soit possible de faire tourner les yeux des différents personnages que lorsque les figurines sont ouvertes, le mécanisme n'est en effet accessible que de l'intérieur et c'était sans doute le prix à payer pour ne pas défigurer l'arrière de ces maxi-figurines.

On pourrait débattre de la solution utilisée par les designers pour les mains des deux maxi-figurines. Les mains à trois doigts sont peut-être un peu grossières mais ces assemblages de pièces noires offrent une vraie mobilité aux personnages. Les bras peuvent aussi être orientés comme bon vous semble et c'est un détail appréciable qui permettra d'obtenir des poses relativement dynamiques si vous souhaitez simplement exposer ces maxi-figurines sur le coin d'un bureau ou sur une étagère.

Comme je le précise plus haut, il n'est donc pas possible de construire les trois personnages en même temps avec l'inventaire du set, sauf à investir dans deux boites et à accepter de se retrouver avec une très grosse poignée de pièces sur les bras.

Ceux qui voudront maximiser l'utilisation de l'inventaire fourni choisiront de conserver Kevin (le grand). Les fans de Bob devront se résoudre à ranger dans la boite le tas de pièces visible sur la photo ci-dessus. Même si LEGO nous incite à désassembler complètement Kevin pour construire Bob, il est possible de conserver de nombreux sous-éléments du premier pour assembler le deuxième, à condition d'être précautionneux durant le démontage.

Les tenues des trois figurines fournies dans cette boite sont assorties à la thématique de chaque aménagement intérieur : Bob est prêt pour son entraînement de ninja, Stuart est en pyjama dans sa chambre et Kevin est habillé de sa salopette emblématique. Les tampographies sont très correctes et compensent un peu le look "Kinder Surprise" de ces figurines.

Certains y verront une interprétation des personnages qui s'éloigne un peu trop du format minifig habituel là où d'autres considéreront qu'il était difficile de faire autrement pour obtenir des versions crédibles des Minions. C'est à chacun de voir où il place le curseur. Pour ma part, je trouve que ces trois Minions sont le fruit d'un bon compromis entre l'ADN LEGO, ses pièces à assembler et ses tenons et la nécessité de s'adapter pour proposer des versions crédibles des personnages.

Bref, je pense que s'il ne faut acheter qu'un seul produit parmi les cinq prévus autour de la sortie du film The Rise of Gru, c'est celui-ci. Cette déclinaison de la licence Minions profite vraiment des possibilité offertes par le concept LEGO là où le reste de la gamme se contente de proposer quelques playsets minimalistes que je trouve peu inspirés et nous promet aussi deux futures références BrickHeadz qui ne devraient pas faire beaucoup mieux en matière d'apparence extérieure...

Ces deux maxi-figurines peuvent être exposées, elles offrent un minimum d'interactivité et, si on oublie la nécessité de désassembler l'un des deux personnages pour construire le troisième, on obtient ici un produit qui me semble suffisamment abouti pour vraiment plaire à la fois à un fan de LEGO et à un amateur de la licence Minions.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 20 mai 2020 prochain à 23h59.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Comme promis, je vous livre aujourd'hui rapidement quelques impressions personnelles sur le set LEGO Star Wars 75275 A-Wing Starfighter (1673 pièces), une boite vendue au prix public de 199.99 € depuis le 1er mai dernier et qui intègre la prestigieuse gamme Ultimate Collector Series. Il n'est d'ailleurs pas question ici de "spoiler" tout le processus d'assemblage en vous déroulant un inventaire à la Prévert sans grand intérêt, d'autres feront ça mieux que moi.

Puisqu'il s'agit d'un produit haut de gamme destiné à un public de collectionneurs exigeants, on s'attend donc à pouvoir assembler une maquette aboutie dont chaque détail a été pensé pour offrir une expérience de construction et un plaisir d'exposition sans failles.

Et dès l'ouverture du carton, on comprend malheureusement qu'un détail "technique" va gâcher tout ça : la verrière du poste de pilotage n'est pas tampographiée et il faudra appliquer trois stickers pour lui donner son apparence définitive. Beaucoup de fans seront tentés de ne pas prendre le risque de (mal) coller ces trois autocollants, mais le résultat est alors visuellement très moyen. Avec un peu de patience et en se servant de la bordure inférieure de la pièce pour aligner les deux stickers latéraux, on y arrive assez facilement. Il suffit ensuite de bien viser pour que les deux extrémités du sticker qui passe par dessus la verrière soient alignées avec les excroissances visibles sur les côtés.

Les habitués de ce type d'exercice savent malgré tout que ces stickers sont souvent difficiles à appliquer correctement, qu'il n'y a pas de "deuxième chance" et que ces autocollants finiront tôt ou tard par se sécher et se décoller sous l'effet de la chaleur, de la lumière et de la poussière. Maigre compensation, la verrière est emballée séparément ce qui nous permet d'obtenir une pièce en parfait état, sans les rayures trop souvent rencontrées sur les pièces transparentes.

Dans l'ensemble, la construction de ce vaisseau est heureusement très plaisante, les techniques mises en œuvre sont variées, chaque sous-ensemble trouve parfaitement sa place sur le châssis central et à part lors des quelques étapes un peu répétitives et des phases de pose de stickers, je dois avouer que j'ai pris du plaisir à assembler cette maquette du A-Wing.

Ce set est aussi un bel exemple de la complémentarité entre les éléments de l'univers Technic, ici au service de la rigidité du modèle, et les briques classiques : On commence l'assemblage avec une structure interne basée sur un solide châssis composé de poutres Technic et on intègre au passage le mécanisme qui permettra de faire basculer les canons latéraux. On ajoute dès cette étape les éléments en Dark Red qui constituent le "plancher" et donc la surface inférieure du vaisseau et on comprend assez vite que le designer a fait l'impasse sur les trains d'atterrissage.

Le siège du pilote, avec ses lingots qui incarnent les coussins de l'assise et du dossier, est assemblé dès les premières pages du livret d'instructions et il vient se glisser au cœur de la structure interne sur laquelle vont venir se clipser les différents sous-ensembles qui constituent la carlingue. Le manche n'a aucune fonction, il n'est pas connecté au mécanisme qui permet d'orienter les canons latéraux. Cette construction par modules facilitera d'ailleurs le démontage partiel du modèle pour un nettoyage en profondeur après plusieurs mois d'exposition ou un rangement temporaire.

Les deux éléments qui constituent le nez de l'appareil et se rejoignent à l'avant sont ensuite mis en place et les premiers écarts de teinte entre les pièces et les stickers font leur apparition : les deux petits autocollants placés à l'avant sont un peu plus foncés que les pièces sur lesquelles il faut les appliquer.

Plus grave, les pièces en Dark Red ne sont pas toutes exactement de la même teinte. Cet écart n'est pas aussi dérangeant que sur les pièces blanches, qui sont aussi affectées par ces écarts de teinte, mais on en vient à se demander comment un fabricant dont c'est le métier n'arrive toujours pas à résoudre ce problème.

Les modules latéraux qui assurent la transition entre le corps et l'avant du vaisseau me semblent plutôt réussis malgré l'espace résiduel à l'avant entre chacun de ces blocs de pièces et les bordures blanches du nez de l'appareil. La construction de ces sous-ensembles est très ingénieuse et le résultat est à mon avis visuellement plutôt convaincant avec une surface externe toute en rondeur. Les trois pièces blanches avec les carrés gris, visibles sur la photo ci-dessous, sont tampographiées.

La surface externe des réacteurs, à base de demi-cylindres Dark Red, reçoit un énorme sticker qui n'amène que quelques lignes noires. Fallait-il imaginer des autocollants aussi larges pour ces quelques lignes ? je n'en suis pas certain. Les réacteurs font aussi appel à une pièce que les fans de la gamme LEGO Star Wars connaissent bien puisque la grosse roue de chariot blanche utilisée ici en quatre exemplaires apparaissait déjà en 2017 dans le set 75191 Jedi Starfighter with Hyperdrive.

Les deux canons latéraux sont constitués de jantes, de manches de sabres laser et de pièces diverses enfilées sur un axe Technic et ils sont connectés à travers la carlingue au mécanisme qui permet de les orienter. La fonctionnalité est anecdotique mais elle a le mérite d'autoriser une mise en situation un peu plus dynamique.

L'incontournable support de présentation est ici comme souvent légèrement incliné pour une présentation qui met surtout en valeur la surface supérieure du vaisseau. Il n'y a de toute façon pas grand chose à voir sous l'appareil, c'est lisse mais c'est aussi service minimum : pas de trains d'atterrissage rétractables. Le vaisseau n'est pas solidaire du socle, il est simplement enfiché dans l'extrémité supérieure du présentoir.

Vous le savez déjà si vous êtes observateur, les informations fournies sur la petite plaque de présentation sont une peu approximatives : il manque notamment un (s) au nom du fabricant Kuat System(s) Engineering et il y a deux lanceurs de missiles Dymek HM-6 sur ce vaisseau. Ces erreurs ne sont pas suffisamment grossières pour gêner la plupart des fans, mais elles sont révélatrices d'un manque de précision des designers et de toute la chaîne de validation du projet notamment par les détenteurs de la licence concernée.

Vous vous en doutez, ce vaisseau n'est pas à l'échelle des minifigs. Pour ceux qui seraient sceptiques ou tentés de croire le contraire, je vous ai mis la figurine fournie dans le siège du pilote. C'est sans appel.

Pour agrémenter le support de présentation, LEGO nous fournit dans cette boite un pilote considéré comme "générique", mais vous pouvez faire comme moi et vous convaincre qu'il s'agit d'Arvel Crynyd. La minifig est une magnifique réactualisation de la version vue en 2013 dans le set 75003 A-Wing Starfighter, le visage du personnage est celui de l'un des soldats rebelles du set 75241 Action Battle Echo Base Defense, et les habitués de la gamme LEGO Marvel auront reconnu le visage de Peter Parker ou celui de Scott Lang (Ant-Man). La tampographie du torse et des jambes est réussie et le casque est magnifique avec ses zones métallisées sur les flancs.

Bref, cette version Ultimate Collector Series d'un vaisseau qui n'avait a priori pas forcément la carrure pour intégrer cette gamme de maquettes plus détaillées que les modèles de la gamme "classique" est à mon avis globalement très convaincante. Dommage que l'expérience de construction, au demeurant très agréable, soit un peu gâchée par la nécessité de coller quelques stickers sur la verrière spécialement conçue pour cette boite facturée 200 €.

Si vous avez déjà commandé cette boite, je pense que vous ne serez pas déçu par le challenge qu'elle propose et le résultat final. Si vous pensez qu'un A-Wing n'a pas le même charisme qu'un X-Wing ou que le Millennium Falcon, vous avez sans doute raison, mais il ne faudrait pas que vous regrettiez un jour d'avoir fait l'impasse sur ce set qui ne devrait pas faire l'objet d'une réédition avant de (très) longues années.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 18 mai 2020 prochain à 23h59. l'expédition du lot au gagnant n'aura lieu que lorsque la situation sanitaire le permettra.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Marvel 76162 Black Widow's Helicopter Chase, une boite de 271 pièces vendue au prix public de 29.99 € qui est en principe inspirée du film Black Widow dont la sortie en salles, prévue initialement pour le 29 avril 2020, a été repoussée au mois d'octobre prochain.

Du coup, on ne sait pas encore si ce produit est vraiment dérivé du film ou s'il s'agit d'une interprétation plus ou moins approximative de l'une des scène que nous verrons à l'écran.

Je pense que LEGO a une fois de plus tout mélangé et que l'emballage et le contenu de cette boite font vaguement référence à une des scènes vues dans le trailer qui a du être pitchée très sommairement aux designers : "...un hélicoptère, de la neige, les deux héroïnes, le méchant, et ce que vous voulez autour pour amuser les enfants...".

Dans la boite, on trouve donc de quoi assembler un hélicoptère Chinook, parce que deux rotors c'est mieux même si l'hélico du film n'est pas de ce modèle, qui devrait rappeler des souvenirs aux fans de la gamme LEGO CITY qui ont fait l'acquisition du set 60093 Deep Sea Helicopter commercialisé en 2015, une moto, un mini-quad et trois personnages : Black Widow (Natasha Romanoff), Yelena Belova et Taskmaster (Anthony Masters).

S'il y a donc dans cette boite de quoi s'amuser pour les plus jeunes avec trois véhicules et trois figurines, la phase de construction laissera sans doute les plus exigeants sur leur faim. C'est très vite assemblé et il y a comme souvent une très grosse poignée de stickers à coller pour habiller l'hélicoptère de Taskmaster et la moto de Black Widow.

L'hélicoptère avec sa carlingue noire et son armement à base de Stud-Shooters est plutôt réussi et il offre suffisamment d'espace intérieur pour y ranger quelques minifigs ou le mini-quad. Ce dernier peut être logé dans l'hélicoptère en passant au choix par la trappe située à l'arrière ou en soulevant le toit de l'engin. Le poste de pilotage est accessible en enlevant la grosse verrière.

En marge de l'hélicoptère, on obtient aussi deux autres véhicules dont l'incontournable moto de Black Widow avec ses deux gros stickers latéraux et un mini-kart pour Taskmaster.

Pas sûr que ce dernier soit dans le film, mais j'ai trouvé cette version LEGO plutôt marrante, on peut même y mettre Taskmaster et son butin, le coffre marron dans lequel on trouve deux lingots et un diamant. Comme du micro-Mighty Micro en fait.

Du côté des minifigs fournies, c'est carton plein : Elles sont toutes les trois inédites et jusqu'à preuve du contraire exclusives à cette boite même si Yelena Belova a les traits d'Hermione Granger ou de Pepper Pots et que Natasha Romanoff a son visage habituel qui est aussi celui de Rachel Green, Padme Amidala, Jyn Erso ou encore Vicki Vale.

Les tampograhies du torse et des jambes de ces deux personnages sont impeccables et les tenues sont fidèles à celles vues dans différentes scènes du film. Au niveau des jambes, on a malgré tout un peu l'impression que le motif présent sur les genoux est coupé d'une manière trop brutale.

La minifig de Taskmaster est elle aussi relativement fidèle à ce que nous avons pu découvrir de la tenue du personnage dans les différents trailers diffusés jusqu'ici. Dommage pour les jambes neutres, mais la tampographie du torse est parfaite, de face comme de dos.

La capuche est ici complètement noire alors qu'elle est en fait plutôt colorée dans le film avec des bandes blanches et un liseré rouge. Le masque et la visière tampographiés sur la tête de la minifig me semblent conformes à la version vue à l'écran.

Dans la main du personnage, une protection en Pearl Dark Grey déjà vue dans différents sets Marvel, Ghostbusters, Ninjago ou encore Nexo Knights qui sert de poignée pour le bouclier ou de support pour la lame fournie.

En bref, ce produit dérivé d'un film pas encore sorti vendu 29.99 € ne restera sans doute pas dans les annales comme une référence absolue en matière de créativité, mais on y trouve de quoi s'amuser un peu et trois jolies minifigs à ajouter nos collections de personnages Marvel.

On peut regretter l'absence de Red Guardian, et sachant qu'il y a peu de chances que LEGO commercialise un second produit dérivé du film, ce n'est pas cette fois que nous aurons droit à une version minifig de ce personnage.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 12 mai 2020 prochain à 23h59. L'envoi du lot au gagnant n'aura lieu que lorsque la situation sanitaire le permettra.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Technic 42111 Dom's Dodge Charger (109.99 €), un véhicule de 1077 pièces sous licence officielle Dodge dont la boite est aussi flanquée du logo de la saga cinématographique Fast & Furious.

De la licence Fast & Furious, il ne reste d'ailleurs pas grand chose sur le produit lui-même à part la plaque d'immatriculation qui fait directement référence au premier film de la saga, et éventuellement l'extincteur placé dans l'habitacle et les deux bouteilles de NOS glissées dans le coffre.

Le châssis du véhicule s'articule autour du nouveau cadre Technic 11x15 vu pour la première fois dans le set LEGO Education 45678 SPIKE Prime, livré ici en Dark Bluish Grey. L'essieu arrière intègre un différentiel classique qui renvoie l'arbre de transmission vers l'avant, c'est conforme au véhicule à propulsion de référence qui a inspiré cette version LEGO, la Dodge Charger R/T 1970 offerte à Dominic Torreto par son père.

La molette visible à l'arrière sur le coffre servira à agir sur la direction des roues avant, les essieux avant et arrière sont tous deux équipés de suspensions et la béquille centrale est reliée à une manette  intérieure un peu difficile d'accès qui servira à la déployer pour obtenir un effet de cabrage ou une dynamique d'exposition.

Les pistons du moteur V8 et la courroie (ici une chaîne) d'entrainement du compresseur sont mis en mouvement lors du déplacement du véhicule et c'est un détail qui ne disparaîtra pas complètement sous les éléments de carrosserie mais qui restera partiellement visible à travers l'ouverture dans le capot avant.

À propos du moteur de cette Dodge Charger R/T en version LEGO : Je ne suis pas mécano, mais il me semble qu'il manque toutefois le compresseur lui-même sous les entrées d'air et on peut aussi se demander pourquoi l'engrenage sur lequel circule la chaîne est rouge alors que sur le véhicule de référence cette pièce est chromée ou grise.

Ne cherchez pas à diriger les roues avant en tournant le volant, ce dernier tourne dans le vide, le designer n'ayant pas jugé utile de le relier à la direction. La finition intérieure est assez rustique : pas de plancher pour l'habitacle ou le coffre, on voit à travers. On dira que c'est pour coller à l'esprit du véhicule "modifié" du film. Heureusement, une grosse poignée de pièces classiques vient en renfort des éléments Technic pour améliorer de manière significative l'aspect esthétique du véhicule.

Je crois qu'on peut même affirmer que l'apparence de cette Dodge Charger R/T est sauvée par le sous-assemblage fixé sur la face avant qui rend l'engin immédiatement reconnaissable, même si ce contour gris est à mon avis trop épais.

Tout le reste est beaucoup trop approximatif par rapport au véhicule de référence avec des courbes trop prononcées sur les ailes qui donnent à l'ensemble un look de Cadillac des années 60, des passages de roues qui manquent un peu de finition et l'utilisation de tubes gris vaguement courbés autour des portières pour essayer de donner un peu d'allure à la chose. Du coup, les axes Technic qui dépassent des jantes, qui sont elles-même esthétiquement hors-sujet, deviennent presque secondaires...

J'en remets rapidement une couche sur les pins bleus apparents, je sais que certains d'entre vous considèrent que c'est la marque de fabrique de la gamme LEGO Technic et que d'autres n'y voient qu'une distraction visuelle sans intérêt. Je fais partie de ceux qui auraient préféré des pins noirs pour obtenir une carrosserie et des phares avant plus homogènes. Et je ne parle même plus des rayures sur les pièces ou des points d'injection qui restent trop visibles sur certains éléments lisses.

Pas de chromes sur cette Dodge Charger LEGO, il faut se contenter de pièces grises pour les pare-chocs, les montants du pare-brise, les fenêtres latérales, les deux arceaux de renforts intérieurs qui soutiennent aussi le toit et les baguettes qui circulent de chaque côté de l'habitacle. Ces différents éléments amènent un peu de contraste à l'ensemble mais tout ça reste quand même visuellement un peu triste et la finition du pare-brise a vraiment un côté "bricolé". Vous aurez aussi noté que puisque les vitrages sont "figurés", la lunette arrière est vaguement symbolisée par deux ailerons latéraux.

Il est possible de jouer un peu avec ce produit, la direction étant déportée sur le coffre via une petite molette noire. On peut aussi s'amuser à ouvrir les portières, le capot avant et le coffre. Et faire cabrer le véhicule en essayant d'atteindre le levier placé dans l'habitacle. Je ne suis pas certain que "...le plaisir monte en puissance lorsque les fans recréent des scènes de la saga Fast and Furious et donnent vie aux courses de rues riches en adrénaline..." comme l'indique la description officielle, mais bon...

Nous avons beaucoup parlé de ce set 42111 Dom's Dodge Charger ces dernières semaines, LEGO l'ayant dévoilé en grandes pompes avec une "annonce officielle" qui mettait en valeur l'accord de licence en vigueur ici. Sans le logo Fast & Furious sur la boite de cette Dodge Charger R/T, je pense que ce set esthétiquement très moyen et dont les fonctionnalités sont relativement limitées n'aurait en fait été qu'une référence de plus dans le ventre mou de la gamme LEGO Technic.

Un produit annoncé et vendu comme sous licence officielle, dans ce cas précis à la fois de la marque du véhicule et d'une saga cinématographique dans laquelle il est présent, se doit à mon avis d'être un peu plus abouti que la version proposée ici. Le prétexte d'une déclinaison dans la gamme Technic ne suffit pas à excuser les nombreuses approximations esthétiques qui ne sont pas vraiment compensées par les quelques fonctions proposées. Au tarif de 79 € sans la licence Fast & Furious, j'aurais réfléchi. À 110 €, c'est tout vu.

Vous vous en doutez, je pense aussi que le produit dont on parle ici aurait plutôt mérité sa place dans la gamme LEGO Creator Expert pour obtenir un modèle plus respectueux du véhicule de référence comme c'est le cas avec le set 10265 Ford Mustang.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 12 mai 2020 prochain à 23h59. l'expédition du lot au gagnant n'aura lieu que lorsque la situation sanitaire le permettra.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On termine aujourd'hui cette série de trois reviews rapides des casques LEGO Star Wars "pour fans adultes" commercialisés cette année avec celui du set 75277 Boba Fett Helmet (625 pièces - 59.99 €). Le casque à assembler ici est logiquement le plus coloré des trois et c'est à mon avis aussi le plus réussi, le modèle se payant même le luxe de ne faire appel à aucun sticker.

Comme pour les deux autres modèles de la gamme, la structure interne de ce casque reprend le principe du mélange de briques colorées séparées par des plaques qui maintiennent le tout. Petite variation ici qui sera utile plus tard durant le processus de construction : une barre placée sur l'un des côtés du module interne sur laquelle viendront se clipser les deux sous-assemblages qui servent à reproduire les bandes jaunes vues sur le modèle de référence.

Sur la version LEGO on ne compte d'ailleurs que 12 "Jedi Kills Stripes" au lieu des 14 qu'il aurait fallu intégrer pour ne pas fâcher les plus intégristes des fans, mais la reproduction de ce détail sans faire appel à un ou plusieurs stickers est appréciable.

On retrouve également un autre détail très appréciable dans la zone supérieure du modèle : l'impact qui a légèrement enfoncé et endommagé le casque de Boba Fett, ici reproduit à l'aide de quelques pièces grises. C'est aussi ce souci du détail de la part du designer qui me fait préférer ce casque aux deux autres.

Les deux côtés du modèle ne sont pas identiques et la version LEGO est ici aussi très convaincante avec des coloris très fidèle et un niveau de détail suffisant qui permettent à ce produit d'exposition d'être réellement présentable sous différents angles. Le télémètre avec affichage holographique placé à droite peut être rabattu sur le visage via une charnière intégrée au sous-assemblage fixé sur le côté du casque.

De l'autre côté, les amateurs de techniques originales apprécieront la solution utilisée pour réaliser le haut-parleur et les différents détails du système de communication intégré au casque. L'arrière du casque en version LEGO est lui aussi conforme au modèle de référence, et le sous-assemblage dédié reproduit parfaitement la tranchée rouge qui sert de zone de refroidissement du processeur du casque et qui circule à cet endroit.

Sur la face avant, le designer s'en tire à mon avis honorablement pour un modèle aussi complexe et à cette échelle. Les deux "joues" du casque clipsées sur la structure interne sont suffisamment détaillées et elles encadrent avec le bon angle le module central qui reproduit parfaitement la zone inférieure de la visière.

La partie inférieure du casque fait d'ailleurs appel à de nombreuses pièces lisses et le contraste avec la demi-sphère du haut et ses tenons visibles est ici très marqué. J'aurais préféré une surface totalement lisse pour le haut du casque, les tenons visibles sur les flancs de la construction auraient suffi pour marquer "l'esprit LEGO" du produit voulu par les designers (voir l'interview des designers).

Des trois références disponibles, je pense que celle-ci est la plus intéressante à construire. On alterne les couleurs, on découvre ou on met en pratique des techniques originales et le résultat final est très satisfaisant. L'alternance des couleurs sur les différents sous-assemblages facilite d'ailleurs la compréhension des instructions et évite la relative lassitude rencontrée durant le montage des deux autres modèles, quasiment monochromes.

Même remarque que pour les deux autres produits de cette gamme à propos de la petite plaque de présentation tampographiée : Le logo LEGO Star Wars est à mon avis ici superflu et il y avait sans doute mieux à faire en profitant de l'espace disponible sur la pièce utilisée.

Comme je le disais lors du test du set 75274 Tie Fighter Pilot Helmet, je pense que cette nouvelle collection prend tout son sens lorsque les différents produits qui la composent sont présentés ensemble.

Pris individuellement, les deux autres casques de la gamme sont visuellement un peu tristes et ce n'est que lorsqu'ils sont associés à cette troisième référence que l'ensemble prend un peu de cachet et que le concept révèle toute sa cohérence et son potentiel. S'il fallait cependant faire un choix et n'acheter qu'une des trois références commercialisées, je me contenterais de celle-ci.

Une dernière critique pour la route : les emballages de ces trois casques sont beaucoup trop gros pour ce qu'ils contiennent et même si le marketing dicte sa loi, la logistique se charge parfois de nous rappeler que ces emballages en carton très fin supportent mal le transport.

Note : Les trois casques de cette collection sont actuellement en rupture de stock sur la boutique officielle en ligne, mais je pense qu'ils seront à nouveau disponibles à l'occasion de l'opération May the 4th qui commence le 1er mai prochain.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 9 mai 2020 prochain à 23h59. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Star Wars 40407 Death Star II Battle qui sera offert dès 75  € d'achat chez LEGO du 1er au 4 mai 2020, à l'occasion de l'opération May the 4th.

Vous le savez déjà si vous êtes un habitué de la gamme LEGO Star Wars, cette petite boite reprend le principe du micro-diorama déjà décliné dans deux autres sets promotionnels : les références 40333 Battle of Hoth (set offert durant l'opération May the 4th en 2019) et 40362 Battle of Endor (set offert durant le Triple Force Friday en octobre 2019). On pourrait d'ailleurs presque ajouter à cette collection le petit set 6176782 Escape the Space Slug offert en 2016 par LEGO et qui fait office de précurseur en matière de micro-diorama Star Wars.

Cette année, on obtient donc une scène vaguement inspirée de l'Épisode VI (Return of the Jedi) qui se déroule à la surface de la Death Star II avec ici un A-Wing poursuivi par un Tie Interceptor. On reprend le principe de la base d'exposition assemblée en version SNOT (Studs Not On Top) déjà utilisé pour les socles des scènes proposées dans les sets 40333 et 40362 et le diorama prend ici un peu de volume et de consistance grâce aux piliers recouverts de pièces Dark Red et à la tourelle intégrés. Pas de surprise, avec 235 pièces dans la boite, l'assemblage de la base divisée en trois sous-éléments et des deux vaisseaux ne prend que quelques minutes.

Comme pour les deux autres sets basés sur le même concept, ce diorama est habillé d'une pièce tampographiée qui nous rappelle ici qu'il s'agit d'un produit de la gamme LEGO Star Wars et que nous sommes en 2020. Dommage pour la cohérence avec les deux autres scènes offertes en 2019 qui étaient elles décorées d'une plaque faisant référence aux 20 ans de la gamme.

Deux micro-vaisseaux sont fournis : un A-Wing, sans doute en référence à celui au format Ultimate Collector Series du set 75275 qui sera commercialisé dès le 1er mai 2020 et un Tie Interceptor dont on se demande un peu ce qu'il fait là. Le vaisseau est bien présent durant la bataille d'Endor vue dans l'Épisode VI mais il ne me semble pas avoir vu de scène de poursuite explicite entre les deux vaisseaux présentés ici à la surface de la Death Star II.

À cette échelle, pas de miracle, les deux vaisseaux sont constitués de quelques pièces et sont à peine du niveau de ceux que nous obtenons régulièrement dans les calendriers de l'Avent LEGO Star Wars et comme pour les deux autres micro-dioramas existants, il ne faut d'ailleurs pas être trop regardant sur l'échelle globale. Rien ne vous empêche d'ailleurs de remplacer les deux vaisseaux par des versions un peu plus consistantes et détaillées issues de polybags, par exemple le A-Wing du polybag 30272, la base de présentation s'accommodera sans problème de constructions à une autre échelle.

Ce nouveau produit étant un objet promotionnel offert sous condition d'achat, il n'y a aucune raison de ne pas ajouter un micro-diorama supplémentaire à vos collections pour autant que vous envisagiez de dépenser votre argent sur la boutique officielle en ligne aux dates prévues. Ces petits sets thématiques ne prennent pas trop de place, ils sont esthétiquement plutôt réussis et ce format nous change un peu de l'échelle habituelle des sets classiques. LEGO valorise ces boites offertes à 14.99 € (voir la fiche du set sur la boutique officielle en ligne) et je pense que même si elles étaient vendues à ce tarif, elles trouveraient leur public assez facilement.

Rendez-vous le 1er mai prochain pour le lancement de l'offre qui permettra de se faire offrir ce petit set dès 75 € d'achat.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 6 mai 2020 prochain à 23h59. l'expédition du lot au gagnant n'aura lieu que lorsque la situation sanitaire le permettra.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Star Wars 75274 Tie Fighter Pilot Helmet (724 pièces - 59.99 €), une des trois boites lancées cette année qui permettent d'assembler des reproductions en version LEGO de casques emblématiques de l'univers Star Wars.

Après la version (presque) blanche du set 75276 Stormtrooper Helmet dont je vous parlais il y a quelques jours, il s'agit ici d'assembler le casque d'un pilote de Tie Fighter et c'est donc logiquement très...noir. Sur les trois modèles commercialisés pour l'instant, seuls ceux du Stormtrooper et de Boba Fett ont des pages sur fond noir dans le livret d'instructions. Ici, pour des questions de lisibilité des instructions de montage, les pages sont avec fond gris comme c'est le cas pour la grande majorité des sets LEGO.

Le principe de la structure interne qui va accueillir les différents éléments de texture reste très proche de celui utilisé pour le casque du Stormtrooper avec des pièces colorées, des fenêtres, des crochets pour fixer le nez du casque et des plaques intermédiaires pour rigidifier le tout. On retrouve aussi au fil des pages quelques solutions techniques identiques à celles utilisées pour le casque du set 75276, notamment pour le nez du modèle. Si vous enchaînez le montage des deux modèles en question, vous vous en rendrez compte, mais la phase d'assemblage des différents modules qui constituent la texture extérieure de ce casque propose quelques variations qui vous permettront d'oublier rapidement ces similarités.

Le socle de présentation sur lequel vient se fixer la petite plaque de présentation est identique à celui du set 75276, c'est logique et cohérent pour maintenir un effet de gamme même si je trouve de plus en plus cette plaque avec le gros logo LEGO superflue.

La texture extérieure de ce casque étant noire, on distingue ici beaucoup moins les pièces colorées qui apparaissaient entre les différents sous-ensembles blancs du casque du Stormtrooper. Les deux pièces grises tampographiées du nez sont bordées par deux petits stickers avec au final un alignement assez hasardeux entre les motifs de ces différents éléments qui gâche un peu le rendu visuel.

L'autre détail qui me chagrine sur ce modèle : les tubes souples gris sur lesquels viennent s'enficher les  18 pièces qui donnent leur texture aux deux tuyaux restent visibles si vous ne répartissez pas minutieusement ces pièces pour les dissimuler. Il reste de l'espace lorsque les 18 pièces en question sont en place et il faut donc serrer ces éléments sur la portion très exposée de la courbe au détriment de la partie basse du tuyau pour un rendu optimal.

Si vous êtes observateur, vous aurez compris que tout ce qui n'est pas sur la planche de stickers (voir ci-dessus) est tampographié. On obtient donc deux jolis Dish qui viennent se fixer sur le front du casque et qui contribuent largement à donner un effet arrondi (et lisse) à la partie supérieure du modèle.

Ce second casque est plus haut d'un centimètre que celui du Stromtrooper (19 cm de haut, socle compris) et à la différence de ce dernier il bénéficie d'une alternance entre zones lisses et tenons en escaliers sur la partie supérieure et à l'arrière du modèle qui me semble vraiment bénéfique pour l'esthétique globale. Ce bandeau lisse accentue l'effet de rondeur du casque même si il donne aussi une impression que le produit manque de volume à certains endroits, surtout vu de dos.

Comme pour le casque du Stormtrooper que je vous présentais il y a quelques jours, c'est à chacun de voir si cette profusion de tenons et l'effet d'escalier sur les courbes du modèle vous convient. Il n'en reste pas moins que le designer à fait ce qu'il a pu avec l'échelle choisie et qu'il ne s'en tire à mon avis encore une fois pas trop mal.

Ce casque de pilote étant noir, il faudra travailler sur l'éclairage ambiant pour l'exposer sous son meilleur jour. C'est d'ailleurs lorsque plusieurs modèles sont exposés côte à côte que cette nouvelle collection prend à mon avis tout son sens : ces casques ont certes leurs défauts et leurs approximations, mais le concept fonctionne plutôt bien lorsque plusieurs modèles sont réunis et observés d'une certaine distance. J'espère que LEGO prolongera l'expérience avec de nombreux autres modèles, le casque de Phasma, une casque rouge de Sith Trooper ou encore des versions par exemple basées sur les casques du Mandalorian vu dans la série Disney + et de Sabine Wren (Rebels) seraient à terme les bienvenus.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 5 mai 2020 prochain à 23h59. l'expédition du lot au gagnant n'aura lieu que lorsque la situation sanitaire le permettra.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.