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Faites de la place dans votre garage, la Bugatti Chiron rejoint la Porsche 911 GT3 RS du set 42056 !
La recette est la même pour ce nouveau set LEGO Technic 42083 Bugatti Chiron (3599 pièces - 379.99 €) qui se veut une expérience globale dans le même esprit en commençant par son luxueux emballage.
Depuis l'annonce du set, vous avez largement eu le temps de vous faire un avis. Je ne vais donc pas en faire des tonnes, je me contenterai donc juste de vous livrer comme d'habitude quelques impressions. Si vous avez prévu d'acheter le set, vous découvrirez plus en détails et par vous-même ce qu'il vous réserve sur le plan du montage.
Comme pour la Porsche 911 GT3 RS, ce set semble à première vue s'adresser à un public bien plus large que les habitués de la gamme LEGO Technic.
Mais si la Porsche avait pour elle d'être un véhicule de rêve "réalisable" (à partir de 155.000 euros dans votre garage préféré), la Bugatti Chiron, qui emprunte son nom au pilote Louis Chiron, est réservée à quelques privilégiés qui ont les moyens (et l'envie) de s'offrir ce bolide d'exception en déboursant 2.4 millions d'euros.
Il est donc logiquement plus difficile de trouver dans la version LEGO un objet de collection en rapport avec sa propre passion. Les fans de voitures Porsche qui possèdent ou rêvent de pouvoir s'offrir un jour prochain un modèle de la marque sont mécaniquement plus nombreux que ceux qui possèdent une Bugatti Veyron ou Chiron...
LEGO l'avait annoncé, la Porsche 911 GT3 RS était le premier modèle d'une série de véhicules d'exception déclinés sur le même concept. le set 42056 est donc cette année rejoint par une Bugatti Chiron à la sauce LEGO, développée en partenariat avec le fabricant automobile.
Et ce partenariat semble être un peu plus abouti qu'un simple échange de licence et de logos à en juger par la présence à Billund le 1er juin dernier du CEO de Bugatti (Stephan Winkelmann), du designer en chef de la marque (Achim Anscheidt) et d'une vraie Bugatti Chiron spécialement acheminée pour la présentation officielle du set. On nous a raconté le partenariat fructueux entre les deux marques, les nombreux échanges entre les designers, les longs mois de réflexion pour aboutir au produit final, etc... J'ai presque envie de dire : Tout ça pour ça.
L'emballage et le prix public de la chose annoncent la couleur, ce n'est pas un set lambda que LEGO nous vend, il s'agit là d'un produit très haut de gamme... La jolie boite avec ses sous-emballages luxueux et ses quatre roues sagement rangées dans leurs emplacements respectifs fait effectivement son petit effet, mais lorsqu'un fan de LEGO investit son argent dans un set, c'est avant tout pour le contenu de la boite, aussi originale soit-elle.
On pourra disserter longtemps sur l'esthétique de la version LEGO du véhicule. La Bugatti Chiron est une supercar aux lignes organiques et une question se pose inévitablement : Fallait-il se lancer dans un tel projet et comment dans ce cas reproduire un véhicule tout en courbes avec des pièces plates, rectangulaires et anguleuses ?
Le designer français en charge du projet, Aurélien Rouffiange, était présent lors de la conférence de presse organisée pour la présentation de son "bébé". Il reconnait volontiers que le challenge était de taille et qu'il a ici essayé de ne pas dénaturer l'esthétique du véhicule tout en utilisant au mieux l'ensemble des pièces disponibles. Il rajoute qu'il s'est également efforcé de proposer une interprétation respectueuse à la fois du véhicule de référence et de l'esprit de la gamme LEGO Technic.
Sur ce point, difficile de le contredire, on retrouve ici une esthétique générale "dans l'esprit" de la Porsche du set 42056 avec les mêmes défauts. N'étant pas un grand fan de la gamme LEGO Technic, j'ai toutefois du mal à me contenter de cette "interprétation" en version LEGO de la Bugatti Chiron.
Il ne reste plus grand chose des lignes fluides de la Chiron et on se retrouve avec un capot avant vraiment sommaire. Fallait-il produire de nouvelles méta-pièces pour l'occasion ? Je pense que oui. Un set de prestige vendu à 380 € méritait bien un effort. Vouloir aller toujours plus loin dans le réalisme avec l'inventaire existant a ses limites et LEGO moule de nouvelles pièces dans d'autres gammes pour moins que ça...
La phase d'assemblage du châssis, du moteur et des différentes fonctions est un réel plaisir, même pour un novice qui n'a pas forcément l'habitude de cette gamme. Mon sentiment de déception vient surtout du rendu final et de la comparaison avec le véhicule qui a servi de référence.
Le modèle LEGO fait illusion sous certains angles bien particuliers et notamment de profil, mais pas au niveau de l'avant qui n'est qu'une lointaine adaptation de celui de la vraie Bugatti Chiron et qui prend ici des airs de supercar américaine.
Jouer au jeu des 7 erreurs ne servira donc à rien ici. La version LEGO tient difficilement la comparaison avec le modèle de départ sur le plan esthétique, surtout au niveau du capot avant dont les courbes fluides passent à la trappe ou sont incarnées par de simples tuyaux et axes souples. Votre imagination fera le reste...
Les tuyaux souples gris utilisés pour former la courbe métallique caractéristique qui habille les flancs du véhicule ressemblent eux aussi plus à un raccourci paresseux qu'à une vraie trouvaille de designer inspiré et je crois que nous serons nombreux à constater que c'est l'arrière du véhicule qui est finalement le plus réussi.
Je ne vais pas vous refaire le laïus habituel sur le sujet, mais n'oublions pas les incontournables stickers présents dans cette boite, dont certains d'entre eux sont mal imprimés sur mon exemplaire. Il faut donc les coller en les excentrant pour obtenir un résultat correct.
Plus risible, l'habillage intérieur des portières et de la plage avant sont ici incarnés par d'horribles stickers vaguement stylisés. Trouver des circonstances atténuantes à LEGO sur ce point n'est plus à l'ordre du jour et le fabricant ruine tous ses efforts en jetant ces autocollants au fond de la boite.
Chacun jugera du résultat final, mais c'est bien LEGO qui s'est lancé dans cette aventure et qui soumet aujourd'hui à l'appréciation de ses clients un produit cherchant à séduire un public bien plus large que les amateurs de grues et autres tractopelles bardés d'engrenages.
Et si cette Bugatti Chiron version LEGO avait pourtant bien plus à offrir qu'une tentative un peu perdue d'avance de reproduire un véhicule au design si particulier?
À en juger par les réactions des spécialistes de l'univers LEGO Technic, le designer s'est manifestement surpassé dans la conception du moteur W16 qui est sur la vraie Chiron constitué de deux blocs VR8 disposés à 90 degrés sur le même vilebrequin.
Ce dernier devient pourtant en version LEGO un moteur à trois vilebrequins avec un V8 et deux moteurs L4 (4 cylindres en ligne) placés en dessous... On retiendra que l'échelle de la maquette et l'inventaire de pièces disponibles ne permettaient probablement pas de reproduire le moteur d'origine. Tant pis pour la fidélité au modèle d'origine pourtant vantée à longueur de journée par les différents intervenants durant la conférence de presse.
Les passionnés d'automobile auront également noté que LEGO s'est offert le luxe d'ajouter une vitesse supplémentaire sur la boite de vitesses à 8 rapports du modèle LEGO, la vraie Bugatti Chiron ne disposant que de 7 rapports...
Bref, ces quelques libertés mises à part, les sous-assemblages techniques vous en donneront pour votre argent. Il faudra évidemment vous contenter de la phase de construction pour apprécier ces différents éléments utilisant quelques nouvelles pièces, ils ne seront plus vraiment visibles lorsque le modèle sera totalement assemblé.
Vous pourrez alors vous amuser un peu en ouvrant les portières, en tournant le volant, en passant la marche avant ou arrière et en changeant les vitesses grâce aux palettes placée de chaque côté du volant, si vous arrivez à les atteindre.
L'ensemble du véhicule se révèle d'une solidité presque sans faille. Seules les portières fixées sur une unique charnière sont beaucoup moins rigides, surtout lorsqu'elle sont ouvertes. Dommage pour une maquette à ce prix là. Sur mon exemplaire, je n'ai en revanche pas constaté le problème du retour de suspension mentionné par d'autres propriétaires du set.
En bonus, LEGO inclut dans la boite de quoi assembler la Speed Key fournie par Bugatti à ses clients. Dans la vraie vie, cette clé permet d'activer le mode Top Speed pour dépasser les 380 km/h.
Chez LEGO elle sert à déployer le spoiler arrière (qui peut aussi tout simplement être relevé à la main) en la glissant entre l'aile et la roue. C'est mignon, mais ça ne fait pas ma journée contrairement à tous ceux qui s'extasient sur ce détail comme pour masquer le gros défaut esthétique du set.
Je vous ai même fait une courte vidéo pour vous montrer la chose en action, histoire de détourner moi aussi votre attention :
Lorsque je disais plus haut que ce type de set ne s'adresse pas qu'aux fans de la gamme LEGO Technic, je savais déjà que ce n'est qu'en partie vrai. Cette Bugatti Chiron n'est pas vraiment le modèle ultime à l'esthétique irréprochable qui pourrait séduire les amateurs de maquettes LEGO à exposer prêts à dépenser 380 € et ce n'est pas les quelques bonus numériques à télécharger grâce au code unique fourni dans le set qui me feront changer d'avis...
Les fans de la gamme LEGO Technic y trouveront quant à eux probablement leur compte avec des sous-assemblages complexes, quelques nouveaux éléments et un processus de montage qui rend hommage aux techniques utilisées par Bugatti dans ses usines.
Ils seront en revanche peut-être déçus par le fait que l'ensemble de la mécanique à l'oeuvre n'est pas accessible ni visible. Comme d'habitude, il y aura toujours ceux qui aiment savoir que c'est là, même si ça ne se voit pas.
Ceux que j'ai croisé lors de la présentation officielle du set semblaient convaincus par la partie technique du modèle. En revanche, le consensus était lui aussi de mise concernant l'esthétique hasardeuse de la chose sur certains détails qui font pourtant de la vraie Chiron un véhicule d'exception.
Ceux qui ont investi dans le set 42056 Porsche 911 GT3 Rs et qui se sont jurés de continuer à collectionner les véhicules commercialisés sous le même format et à la même échelle 1:8 feront sans doute l'effort d'acquérir ce nouveau set.
Comme d'habitude, vous trouverez toujours quelqu'un pour faire preuve d'indulgence vis-à-vis de LEGO et vous expliquer que ce set est une vraie réussite, que c'est dans l'esprit, qu'on pouvait difficilement faire mieux, que les jantes sont jolies, que la boite est sympa, etc...
En ce qui me concerne, je reste sur ma position : Le véhicule fourni dans cette boite ne ressemble que de très loin à un modèle réduit de la vraie Bugatti Chiron et c'est pourtant ce que veut nous vendre LEGO. Même si les sous-éléments mécaniques offrent une très agréable expérience d'assemblage, l'esthétique générale du modèle n'est pas suffisamment convaincante pour mériter mes 380 €.
Comme la Porsche du set 42056, cette Bugatti Chiron un peu trop chère pour ce qu'elle a à offrir finira tôt ou tard à prix cassé chez amazon et quelques autres. Si vous hésitez à vous offrir cette boite, attendez au moins le 1er août prochain, elle sera alors certainement disponible aux alentours de 300 €.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 24 juin prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Darkf19 - Commentaire posté le 14/06/208 à 22h53 |
C'est avec un peu de retard que je prends enfin le temps de jeter un œil sur le set LEGO 40291 Creative Storybook actuellement offert dès 65 € d'achat sur le Shop LEGO et dans les LEGO Stores.
LEGO m'en a fait parvenir un exemplaire, histoire de pouvoir vous donner envie d'aller dépenser votre argent sur la boutique officielle, et je dois reconnaître que ce petit set de 370 pièces n'usurpe pas son appellation de "Livre créatif".
Il s'agit là d'un produit qui a bien plus à offrir qu'il n'y paraît grâce à sa conception "modulaire". Les deux scénettes placées sur les pages du livre sont effet facilement amovibles et remplaçables par d'autres sorties de votre imagination. Le livret d'instructions donne d'ailleurs quelques exemples de scènes réalisables sur une plaque de 6x8 qu'il suffit ensuite de placer dans l'espace prévu.
Le livre de base, simple mais joliment exécuté, sera donc personnalisable en fonction de vos centre d'intérêts et de vos envies.
Pour ce modèle qui met en scène le conteur danois Hans Christian Andersen, LEGO livre une jolie Tile tampographiée qui peut elle aussi facilement être remplacée par une version neutre si vous décidez de changer les deux scènes livrées en standard.
Pour ceux qui se posent la question ou qui n'ont pas encore ouvert et assemblé leur exemplaire, le livre ne se referme pas. L'amplitude de l'ouverture est anecdotique et le set ne sera présentable que dans la configuration prévue. Les deux rabats du livre ne sont d'ailleurs pas recouverts de Tiles et la tranche bénéficie d'un habillage relativement sommaire.
Dans la boite, LEGO livre deux minifigs avec une représentation probablement très approximative de l'écrivain et un jeune garçon dont le torse apparaît dans de nombreux sets dont les références 21310 Old Fishing Store, 10261 Roller Coaster ou encore 31084 Pirates Rollercoaster.
Bravo à LEGO pour cette création vraiment très originale qui ouvre la porte à de nombreuses possibilités de personnalisation. Plus que le contenu de base, c'est bien cette relative modularité qui est à mes yeux à applaudir ici.
Il n'est pas à exclure que LEGO propose d'autres versions du produit à l'avenir, avec quelques nouvelles personnalités mises en scène pour l'occasion. En attendant, faites travailler votre imagination.
Cette boite est actuellement offerte dès 65 € d'achat sur le Shop LEGO et dans les LEGO Stores. L'offre est en théorie valable jusqu'au 24 juin prochain, mais sa durée est comme d'habitude conditionnée au stock disponible.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 19 juin prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Brakdur - Commentaire posté le 15/06/2018 à 10h31 |
Vous avez été nombreux à avoir longtemps espéré l'arrivée de montagnes russes au catalogue LEGO. Votre vœu a enfin été exaucé avec le set Creator Expert 10261 Roller Coaster (4124 pièces - 349.99 €).
LEGO m'en a fait parvenir un exemplaire, je l'ai assemblé, j'ai essayé de lui trouver une place, j'ai longuement joué avec et je vous livre donc ici mes impressions comme d'habitude très subjectives sur cette grosse boite que vous avez déjà été nombreux à vous offrir depuis sa disponibilité effective sur le Shop LEGO.
Je vous ai mis deux courtes vidéos dans cet article pour vous donner une idée plus précise du fonctionnement du manège (et du bruit du mécanisme). Je n'obtiendrai pas un oscar pour ça, mais ça devrait suffire.
Premier constat, le montage n'a pas toujours été une partie de plaisir. Ceux qui se sont offert ce set et qui l'ont déjà monté conviendront qu'il y a quelques phases vraiment très répétitives et un peu ennuyeuses (piliers, barres de maintien).
Sur les 4124 éléments du set, 530 pièces rondes (614301) servent par exemple à assembler les piliers de soutien et 203 maillons (6044702) constituent la longue chaîne qui permet aux wagons de monter la rampe de départ. Ceux qui ont acheté le set 10260 Downtown Diner retrouveront ici une enseigne du même type à assembler, c'est le moment fun de l'histoire.
LEGO a essayé comme souvent de répartir les séquences en question en intercalant quelques étapes plus amusantes, mais rien n'y fait, on s'ennuie un peu. Difficile pourtant d'en vouloir à LEGO sur ce point, c'est le sujet qui définit le processus d'assemblage et c'est à ce prix qu'on peut ensuite profiter de cet imposant jouet.
En revanche, le Clutch Power (capacité d'emboîtement) des rails rouges me semble vraiment moins "mordant" que celui des pièces habituelles. Il n'est pas rare qu'au bout de quelques dizaines de minutes de fonctionnement quelques-uns d'entre eux commencent lentement à se détacher de leurs supports en raison des vibrations. L'écart est minime, mais suffisant pour ralentir ou même faire dérailler le train de wagonnets.
Sur le plan esthétique, je regrette finalement que ce Roller Coaster, qui s'il existait en vrai n'offrirait que peu de sensations, n'ait pas bénéficié d'un habillage plus thématique. C'est vraiment très neutre et je ne suis pas fan du choix des couleurs pour les piliers et les rails. C'est évidemment très personnel et j'ai d'ailleurs tendance à considérer le rouge LEGO comme trop vintage à mon goût.
Les rails violets du set 70922 The Joker Manor offrent à mon avis un rendu beaucoup plus moderne que le rouge utilisé ici. Le blanc dominant de la structure n'aide pas non plus à faire de ce Roller Coaster un manège vraiment fun. On dirait plus un vieux manège placé dans un Luna Park temporaire de bord de mer qu'un bon gros ride à sensations.
Concernant le circuit proposé, difficile de faire mieux en comptant uniquement sur l'inertie du train de trois wagonnets et sans monter encore plus haut. Le train descend plus ou moins vite jusqu'au point de départ en fonction de la pente et se contente de prendre des virages à droite.
Évidemment, un Roller Coaster sans looping et sans changements de direction, c'est sans grand intérêt pour les habitués de sensations fortes, mais on fera avec en attendant des rails avec une courbure et un angle adaptés pour pouvoir éventuellement un jour créer un looping avec un diamètre raisonnable et gagner un peu de vitesse dans les virages.
Les 17 plaques de base vertes du manège ne couvrent pas complètement la surface occupée, fragilisant la construction et rendant le Roller Coaster difficilement transportable en l'état. Si vous disposez de quelques grandes plaques de base, ne vous privez pas d'assembler le manège dessus, vous me remercierez plus tard. Sinon, reportez-vous à la fin du second livret d'instructions, LEGO y indique comment déplacer le tout sans prendre trop de risques.
Ne vous fiez pas pour autant au processus de construction en deux partie du Roller Coaster. Malheureusement, il ne suffit pas de décrocher les deux moitiés du manège pour le déplacer plus aisément : De nombreuses pièces, dont la chaîne d'entrainement et quelques rails, chevauchent les deux modules et doivent être provisoirement retirées puis remises en place.
Comme souvent, LEGO livre un set avec fonctions manuelles et il faut mouliner pour faire monter le train de wagons tout en haut de la rampe. C'est amusant cinq minutes, mais si vous voulez pouvoir regarder votre Roller Coaster en action en mangeant tranquillement votre barbapapa, il faudra repasser à la caisse et acheter séparément un Moteur Power Functions (réf. LEGO 8883- 8.90 €) et un boitier à piles AAA standard (réf. LEGO 88000 - 13.99 €) ou la version avec piles rechargeables (réf. LEGO 8878 - 59.99 €).
À ce stade, je ne dis même plus que c'est dommage de ne pas inclure ces éléments dans la boite. C'est tout simplement inadmissible. Le principe même d'un manège est d'être en action. Mouliner en regardant les wagons monter la rampe de départ devient très vite lassant, surtout que le train de wagons est de nouveau prêt à remonter en quelques secondes. L'automatisation ne doit plus être optionnelle, surtout en 2018 et au moment où LEGO nous vend une Batmobile pilotable via une application sur smartphone ou des trains gérés par un module Bluetooth...
Si vous calculez bien l'espacement, les deux trains de trois wagons fournis peuvent circuler en même temps sur le circuit sans aucun problème. Avec ou sans minifigs installées dans chaque wagon, ils parviendront à faire un tour complet et reprendront la rampe de départ. Comme je le disais plus haut, attention à bien emboîter les rails sur leurs supports. Le moindre écart suffit à ralentir ou à faire dérailler le train de wagonnets.
La structure du manège est vraiment solide, c'est plus le fait que quelque chose se décroche de temps à autre ici où là qui finit par être agaçant. Avant chaque séance, j'ai pris l'habitude de faire le tour du manège pour vérifier que le circuit était bien en place. Je me suis alors dit que je faisais de la maintenance comme le font les équipes des parcs d'attraction dans la vraie vie...
Dommage que l'ingénieux mécanisme d'entraînement à base de pneus placé dans le premier virage ne soit pas mieux intégré au manège. Il entraîne le train de wagons par friction jusqu'à la première descente et même si la solution employée fait son job, sur le plan esthétique je trouve ces trois appendices plutôt disgracieux. Une seconde enseigne aurait pu dissimuler l'ensemble du mécanisme.
Pour accompagner le manège, LEGO fournit une grosse poignée de minifigs (11) et quelques éléments qui ajoutent un peu vie au milieu des piliers blancs enfichés sur les plaques vertes. Cabine de vente de tickets, stand de jus de fruits, vendeuse de barbapapas, etc...
C'est décoratif, et ces éléments indépendants pourront facilement être déplacés ailleurs, par exemple au milieu des différents manèges de votre fête foraine. LEGO a même pensé à intégrer un parcours que les visiteurs doivent emprunter pour accéder à la zone de départ. Dans la vraie vie, ce chemin serait bordé de barrières...
Pour ceux qui se demandent ce qu'apporte l'intégration d'éléments du set LEGO Boost 17101 Creative Toolbox à ce manège, la réponse est simple : Le Move Hub et le moteur servent à entraîner la chaîne lorsque le capteur installé au pied de la rampe détecte l'arrivée du train. Votre tablette diffusera aussi une musique typique des fêtes foraines.
LEGO ne mentionne pas l'éventuelle utilisation des éléments issus de l'écosystème Bluetooth Powered Up qui accompagnera les nouveaux trains LEGO CITY et la Batmobile du set 76112.
Ce Roller Coaster est de toute évidence voué à devenir la star des expositions où il fonctionnera en boucle tant qu'il y aura des piles, pour le plus grand bonheur des enfants. Si vous voulez l'installer chez vous, assurez-vous de disposer de la place nécessaire et de l'envie de le regarder tourner en boucle.
En deux mots, après le whaouu de départ, je suis revenu à la raison et le set a un peu perdu de sa superbe à mes yeux. À 350 € le jouet, je prends comme beaucoup d'entre vous le temps d'évaluer les qualités, les défauts et dans ce cas précis la jouabilité du produit.
Au passage, LEGO pourrait se fendre d'un modèle alternatif pour ce type de grosse boite. Construire un second Roller Coaster avec un circuit un peu différent aurait pu prolonger le plaisir même si l'assortiment de rails fournis limite d'office les possibilités.
Je ne boude pas mon plaisir, je suis très heureux d'avoir pu avoir ce Roller Coaster entre les mains. Durant les premières minutes, j'avoue avoir pris énormément de plaisir à le voir fonctionner. Mais je ne suis pas amateur de dioramas animés et je ne saurai que faire d'un tel manège, à part le regarder prendre la poussière sur un meuble et laisser le temps faire son travail sur les piliers blancs qui finiront inévitablement par jaunir.
Le set 10261 Roller Coaster est incontestablement une belle démonstration du savoir-faire LEGO, mais il lui manque à mon avis le petit plus qui en ferait un jouet vraiment fun et spectaculaire. Vous pouvez faire mieux en vous offrant pour le même budget les sets The LEGO Batman Movie 70922 The Joker Manor (279.99 €) et Creator Pirates Rollercoaster (84.99 €), deux rides thématiques qui sont évidemment moins interactifs mais aussi moins neutres.
Si vous avez acheté ce set, n'hésitez à partager vos impressions dans les commentaires. Il y aura probablement autant d'avis que de propriétaires du set, les autres lecteurs pourront se faire une idée plus précise de l'intérêt de la chose.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 10 juin prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Dridri - Commentaire posté le 26/05/2018 à 8h15 |
On termine ce cycle de tests rapides des nouveautés LEGO Jurassic World Fallen Kingdom avec le set 75929 Carnotaurus Gyrosphere Escape (577 pièces - 89.99 €) qui met en scène comme son nom l'indique un engin emblématique du film : La gyrosphère.
Ce n'est pas le premier set à proposer une version LEGO de cette boule qui permet de faire le tour du parc d'Isla Nublar, LEGO en fournissait déjà un exemplaire dans les sets 75919 Indominus Rex Breakout et 75916 Dilophosaurus Ambush commercialisés en 2015.
Cette boite n'est pas la plus chère de la gamme et elle propose à première vue un contenu bien équilibré avec un dino inédit, trois personnages de premier plan, un véhicule cossu et un peu de (fausse) végétation.
Concernant le camion, ceux qui avaient fait l'acquisition de quelques boites en 2015 retrouveront ici un véhicule de type Mercedes Unimog similaire à celui du set 75917 Raptor Rampage. Tant mieux pour la cohérence esthétique globale de la gamme. Le châssis exagérément surélevé ne me dérange pas, il garantit une jouabilité à toute épreuve, même en extérieur.
L'engin est assez fonctionnel avec une cabine spacieuse, un lanceur de pièces sur le toit, une ouverture au dessus de la cabine pour y enficher une minifig et suffisamment d'espace à l'arrière pour y stocker le mini-centre de commande et quelques accessoires. Rien de flamboyant, mais c'est jouable.
Le camion tire une remorque sur laquelle vient se poser la gyrosphère pour transporter cette dernière jusqu'à la zone de lancement. Pourquoi pas. La remorque a un look futuriste qui n'est pas déplaisant et la gyrosphère, qui peut être éjectée depuis la remorque, tient bien en place.
La zone de lancement de la gyrosphère permet (enfin) d'obtenir un peu de végétation, même s'il s'agit en fait ici d'un décor à base d'arbres factices qui viennent habiller la station de départ.
C'est d'ailleurs ce qui manque à la plupart des sets de la gamme LEGO Jurassic World Fallen Kingdom : de la végétation, pourtant très présente sur les habillages des sets mais très peu représentée dans le contenu.
Si vous voulez vous amuser à reproduire la coulée de lave qui résulte de l'éruption du volcan d'Isla Nublar, quelques pièces peuvent être lâchées du haut de la construction via une trappe. C'est loin d'être vraiment crédible même pour les plus jeunes, mais ça permet d'ajouter une fonctionnalité à la description du produit.
Pour installer un personnage dans la gyrosphère, il faut retirer les deux disques latéraux et la moitié de la coque. Le mécanisme qui permet à la minifig de rester assise la tête en haut fonctionne plutôt bien. J'ai passé quelques longues minutes à m'amuser avec la chose et c'est vraiment fun.
La gyrosphère ne se disloque pas lors de son utilisation, même les plus jeunes pourront lui faire subir quelques déplacements un peu violents sans risquer de détruire l'engin. Attention toutefois aux rayures...
La gyrosphère fournie ici est identique à celles de 2015, avec une tampographie légèrement différente sur les disques latéraux pour reproduire les fissures de la structure. C'est bien exécuté.
Le dino de service est un Carnotaurus inédit, dont la tête est très réussie. Ce n'est pas une créature hybride inventée pour le film et LEGO réussit ici encore une fois à éviter de verser dans le rendu trop cartoon. Léger décalage dans la continuité de la tampographie entre le corps du dino et la queue sur mon exemplaire. C'est un peu agaçant, mais on fera avec.
Ce Carnotaurus est en fait un assemblage de pièces déjà utilisées sur d'autres dinos de la gamme, certaines dans d'autres couleurs ou avec une tampographie différente : les pattes du T-Rex, les bras du Stygimoloch et le corps et la queue de l'Indominus Rex du set 75919 Indominus Rex Breakout (2015). Seule la tête est 100% inédite.
On oubliera les problèmes d'échelle entre le Carnotaurus et le T-Rex, qui sont de taille identique en version LEGO, ce qui n'est pas le cas dans le film...
La figurine est évidemment exclusive à ce set, les collectionneurs ne pourront pas faire l'impasse. Le bébé dino est identique à celui livré dans le set 75930 Indoraptor Rampage at Lockwood Estate.
Du côté des minifigs, pas de garde ou autre traqueur générique ici mais quelques personnages de premier plan : Owen Grady (Chris Pratt) dans une tenue "exclusive", Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) également livrée dans les sets 75930 Indoraptor Rampage at Lockwood Estate et 10758 T-Rex Breakout et Franklin Webb (Justice Smith), exclusif à ce set.
Il faudra attendre la sortie du film pour juger de l'importance du personnage de Franklin Webb au delà des quelques scènes présentes dans le trailer.
Ce n'est pas très original, mais la conclusion est encore une fois liée au prix public de cette boite : Le contenu est très correct, la jouabilité est au rendez-vous et je suis tenté de dire oui à cette boite mais 89.99 €, c'est encore un fois un peu trop cher.
Heureusement, ce set est déjà disponible à prix réduit chez amazon et vous aurez de nombreuses occasions de pouvoir l'acquérir à un tarif raisonnable dans les mois à venir.
Nous en avons maintenant fini avec cette série de tests des sets de la gamme LEGO Jurassic World Fallen Kingdom (hors références Juniors). J'espère au moins vous avoir aidé dans vos choix, ou à défaut vous avoir un peu diverti.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 16 mai prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
MAZ13 - Commentaire posté le 09/05/2018 à 21h07 |
L'annonce puis la commercialisation d'un nouveau set de la gamme LEGO Star Wars Ultimate Collector Series est toujours un événement pour les fans. Cette année, c'est le set LEGO Star Wars 75181 UCS Y-Wing Starfighter (1967 pièces - 199.99 €) qui a les honneurs du 4 mai.
Les représentations à la sauce LEGO du Y-Wing ne manquent pas au catalogue LEGO avec déjà cinq sets classiques et deux maquettes UCS. Les collectionneurs qui possèdent le set 10134 UCS Y-Wing Attack Starfighter (1485 pièces) commercialisé en 2004 se demandent probablement si la nouvelle référence est une réelle évolution du modèle ou un simple remake opportuniste. Je pense en ce qui me concerne que la version 2018 est largement plus aboutie que celle du set de 2004.
Je sais que ceux qui ont parfois dépensé une fortune pour acquérir un ancien set voient souvent ces "rééditions" d'un mauvais œil et sont même prêts à faire preuve d'un peu de mauvaise foi pour se rassurer eux-mêmes... Ici, le simple fait que l'habillage des boosters soit enfin (presque) circulaire au lieu d'être cubique suffit à mes yeux pour mettre hors jeu la référence de 2004.
Pas question ici d'essayer de vous convaincre de dépenser 200 € dans ce pur produit d'exposition. Les fans de Star Wars et autres collectionneurs invétérés ajouteront rapidement ce Y-Wing sur leurs étagères pendant que d'autres regarderont d'un œil distrait et circonspect cette maquette un peu chère. Chacun aura un avis sur l'intérêt de ce produit qui cible une frange particulière de clientèle.
Je vous fais grâce des différentes étapes de construction, il n''y a rien ici de vraiment original ou d'exceptionnellement innovant. Ceux qui feront l'acquisition de cette boite prendront toutefois beaucoup de plaisir à assembler ce Y-Wing qui prend progressivement forme au fil des étapes malgré quelques phases un peu répétitives.
Belle utilisation des roues du Clone Turbo Tank (75151), ici en Medium Stone Grey, à l'arrière. Le rendu est plus convaincant qu'avec les jantes blanches présentes sur la version de 2004.
L'utilisation d'axes Technic nus pour le prolongement des moteurs est aussi bienvenu. Malgré l'impression de fragilité de cette partie de la maquette, le modèle ne se disloque pas si les pièces sont bien emboitées entre elles. Il n'est de toute façon pas conçu pour jouer avec et c'est tout de même plus joli que les tubes blancs du modèle précédent.
Je précise que le modèle est vraiment très stable sur son socle modulable pour présenter le Y-Wing sous différents angles en fonction de votre humeur du jour. Il ne tangue pas dangereusement.
Comme avec d'autres sets où les nombreux détails de surface sont constitués d'une multitude de petites pièces (les greebs), il faut faire preuve de patience et de précision pour ne rien rater au fil des pages du livret d'instructions.
Et quand bien même vous placeriez au mauvais endroit une pièce précise, ce n'est pas bien grave, c'est le désordre organisé de ces différents éléments qui donne son rendu final à la maquette.
Pas de pièces en Dark Red trop visibles pour habiller l'extérieur du corps du vaisseau ici, et c'est tant mieux. La sobriété visuelle de ce nouveau modèle renforce l'effet maquette haut de gamme. Le Y-Wing de 2004 m'a toujours semblé beaucoup trop bigarré.
On s'ennuie un peu durant la phase d'assemblage des moteurs qui nécessite logiquement de reproduire de nombreux éléments en double. LEGO a eu la bonne idée de proposer un ordre différent pour la phase de greebling de chacun des moteurs, ce qui contribue à rompre un peu la monotonie de cette phase du montage.
Les deux boosters affichent enfin des courbes fidèles à celles du modèle vu dans le film. Exit le rendu cubique des moteurs de 2004, le designer s'est ici appliqué pour que le résultat soit vraiment convaincant.
Bonus pour un rangement pratique, les deux boosters peuvent être retirés rapidement sans tout casser. On évitera ainsi un démontage complet quand le set aura pris la poussière depuis trop longtemps et qu'il sera temps d'exposer un autre vaisseau.
Le designer s'est aussi appliqué à proposer un habillage suffisamment étoffé pour la partie inférieure du vaisseau, avec en prime trois trains d'atterrissage rétractables qui permettent de poser le modèle à plat d'une manière réaliste. À la différence de la version de 2004, les boosters sont habillés sur les quatre faces. Comme d'habitude, personne ne va exposer ce Y-Wing à l'envers, mais le simple fait de savoir que le vaisseau est correctement fini sur toutes ses faces suffira à faire le bonheur de son propriétaire.
Nous parlons ici d'un produit d'exposition pour collectionneurs, impossible d'occulter encore une fois la présence de stickers dans cette boite vendue 199.99 €. Il n'y a toujours pas d'excuse valable pour justifier l'utilisation de ces autocollants sur les flancs de la verrière, à l'intérieur du cockpit et sur la carlingue d'un set haut de gamme alors que LEGO fait l'effort de tampographier tout le contenu de sets de la gamme LEGO Juniors.
L'impression de luxe qui se dégage du set, avec sa jolie boite à l'intérieur de laquelle on trouve une seconde boite blanche dans l'esprit de celles vues dans le set 75192 UCS Millennium Falcon, sa documentation cossue avec quelques pages consacrées au vaisseau de référence et au travail des designers et son prix public élevé, est tout simplement gâchée par la découverte de la planche de stickers.
LEGO a prévu une petite molette placée juste derrière le cockpit qui permet de faire tourner les deux canons à ions placés sur l'arrière de la verrière. C'est un peu superflu mais on ne va pas se plaindre d'avoir une seconde "fonctionnalité" en plus des trains d'atterrissage rétractables, aussi futile soit-elle.
Du côté du cockpit, LEGO est resté sur la solution employée jusqu'ici pour toutes les représentations de la verrière. C'est loin d'être fidèle à la version vue dans le film, mais on fait avec. La verrière du modèle est tampographiée sur le dessus et la face avant. Deux stickers viennent habiller les flancs. C'est dommage.
Petit détail sympathique : le dispositif de visée intégré au cockpit qui vient se rabattre sur le visage de la minifig.
Pour accompagner cette maquette, LEGO livre deux figurines : Jon "Dutch" Vander alias Gold Leader et le droïde astromech R2-BHD.
Ne boudons pas notre plaisir, un personnage déjà présent en plusieurs exemplaires dans l'inventaire LEGO mais livré ici dans une combinaison de pièces inédite est toujours bon à prendre. Un droïde vu dans Rogue One : A Star Wars Story aussi.
Les collectionneurs auront reconnu la tenue de Zin Evalon, le jeune pilote de Y-Wing livré avec le bouquin LEGO Star Wars Build Your Own Adventure ou celle de Theron Nett livré dans le set Microfighters 75032 X-Wing Fighter.
La tête est celle de nombreux pilotes de l'univers LEGO Star Wars. Elle sert notamment pour Dak Ralter (75049), Will Scotian (75144), Zev Senesca (75144), Wedge Antilles (75098), Wes Janson (75098) et quelques autres.
Le dôme du droïde est inédit, le corps était déjà utilisé dans le set 75172 Y-Wing Starfighter (2017) pour le droïde R3-S1.
Si vous avez un peu de mal avec les gros stickers qui habillent la plaque de présentation des sets de la gamme Ultimate Collector Series, voici de quoi vous enlever le mal de tête : Pulvérisez un peu de produit pour laver les vitres sur la plaque noire, posez le sticker sans vous soucier de l'alignement dans un premier temps puis corrigez le tir.
Évacuez les éventuelles bulles d'air avec un chiffon, laissez sécher et c'est fini. Ne lissez pas le sticker avec la tranche de votre carte VIP, vous allez rayer la surface de l'autocollant.
Ce n'est pas la peine de philosopher durant des heures, ce set trouvera son public uniquement chez les fans de LEGO et de Star Wars qui apprécient ces maquettes très détaillées. Je sais que certains ne collectionnent d'ailleurs que les boites estampillées Ultimate Collector Series.
En ce qui me concerne, je dis oui sans hésiter. Le modèle est une belle évolution de la version de 2004, il est détaillé sans verser dans le panachage de couleurs un peu trop exubérant de son prédécesseur et c'est plus une réinterprétation moderne du Y-Wing qu'un remake paresseux. Vous n'avez de toute façon plus aucune excuse pour dépenser le double du prix de ce nouveau set pour vous offrir l'ancienne version.
Si vous voulez vous faire plaisir, c'est dès maintenant et c'est sur le Shop LEGO ou dans les LEGO Stores que ça se passe.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 11 mai prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
BrickMark-I - Commentaire posté le 06/05/2018 à 20h47 |
- Tom : Très joli set !...
- Lumen : j'irai pas jusque là mais c'est vrai que je pensais (au vu d...
- Danny : 😂👍...
- Will : Des réductions sont valables du 15/10/2024 au 20/10/2024 pou...
- Paulego : Un beau set, à un prix abordable, vous vous faites des "Idea...
- Bast16 : Waou, j'adore, c'est tout ce que j'aime ! En revanche à ce p...
- Bertrand : Les sets en promo c’est aussi en store ? Ou juste sur le sho...
- Cédric : C'est la clientèle qui fait grimper les prix. Cela se vend a...
- Rikkko : Pas mal de tentatives chez des marques chinoises et des Mocs...
- AD995 : Ça rend trop bien bravo l'artiste...
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