Nous y avons tous pensé : Et Si la licence Star Wars faisait un jour son entrée dans le concept LEGO Dimensions avec quelques packs d'extension bien sentis contenant diverses minifigs et autres vaisseaux à l'échelle micro ?

John Vignocchi, l'un des vice-présidents de Disney Interactive Studios qui répondait aux questions d'IGN a douché en quelques mots les espoirs de tous ceux qui voulaient y croire : "Don't Count on it" [Ne comptez pas là-dessus].

En deux mots, l'intégration de contenus issus de la licence Star Wars dans l'univers LEGO Dimensions viendrait marcher sur les plates-bandes de l'autre concept Toys-To-Life du moment qui bénéficie lui de la présence de Jedi et autres Bounty Hunters : Disney Infinity.

John Vignocchi ajoute que les ayant-droits ne sont pas forcément fans du mélange de franchises et que sur cet aspect là Disney Infinity correspond mieux à leurs attentes.

Gardons toutefois à l'esprit que dans l'univers du jeu vidéo, tout évolue très vite. Si LEGO Dimensions devait survivre à Disney Infinity, je n'exclus donc pas la possibilité que Disney change d'avis un jour, tout canal permettant d'écouler des produits et de générer du cash étant bon à prendre.

Il ne faut jamais dire jamais.

Note pour ceux qui n'ont pas compris : Le montage en illustration est une pure invention de ma part. Ce visuel n'a rien d'officiel.

Le petit monde du LEGO se fait depuis hier l'écho d'un arrêt rendu par le Tribunal de l'Union Européenne qui confirme "...les décisions d’enregistrement de la forme des figurines LEGO comme marque communautaire...".

En marge des raccourcis de certains sur l'importance de cet arrêt et ses conséquences, il faut tout de même garder à l'esprit que cette décision ne fait que valider le rejet par l'OHMI (Office de l'Harmonisation dans le Marché Intérieur) de la demande en nullité engagée par la marque Best Lock.

Le tribunal acte donc le fait que la forme des minifigs n'est pas liée à une contrainte purement technique mais qu'elle a toute la légitimité pour être déposée au titre d'une marque communautaire.

N'oublions cependant pas un principe de base : Les décisions de justice ne contraignent que ceux qui jouent avec les règles. Les autres, ceux qui s'affranchissent des lois, ne sont pas directement affectés par ces jugements.

En clair, les contrefaçons de minifigs issues d'obscures usines chinoises continueront à pulluler et à alimenter le marché parallèle, et ceux qui essayaient jusqu'ici de croquer un morceau du marché énorme des jouets de construction, souvent en surfant sur les limites de la légalité mais en jouant tout de même avec les règles établies s'épuiseront financièrement dans d'interminables procédures juridiques au lieu d'essayer d'innover et de se démarquer.

Sur la base de cet arrêt, LEGO sera donc probablement fondé à empêcher la commercialisation en Europe des produits incluant des personnages au design similaire à celui de la minifig dont le design est protégé.

Torsten Geller, le CEO de Best Lock qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui déclare régulièrement que LEGO n'a rien inventé, entend faire appel de la décision du tribunal de L'Union Européenne et campe sur ses positions.

Pour lui, le design d'une minifig est directement lié à son intégration dans le concept global créé par LEGO et constitue donc un simple élément du jouet concerné. Il invoque notamment le fait que les dimensions des minifigs sont directement liées à celles des briques classiques et que les trous à l'arrière des jambes sont destinés à l'emboitement.

Le communiqué de presse publié par le Tribunal de l'Union Européenne est disponible en français à cette adresse.

Affaire à suivre.

J'ai reçu aujourd'hui le set 76039 Ant-Man Final Battle commandé sur le LEGO Shop, et comme prévu, il s'agit de la version corrigée du produit (et du manuel).

La boite ne mentionne pas le nombre de pièces, comme c'est le cas habituellement en Europe, cette mention étant réservée au marché US où le fabricant a obligation de détailler le contenu du produit de manière visible et en utilisant une unité de calcul relative au contenu décrit, dans ce cas précis le nombre de pièces.

Le visuel d'illustration présent sur la boite et sur le livret d'instructions est celui d'origine, il n'a pas été modifié pour cette nouvelle version améliorée du produit.

Seule indication éventuelle qu'il s'agit d'une version différente du produit initial, la mention 124957-2 sous le code-barres situé sur la tranche de la boite...

Je vous laisse, j'ai une fourmi géante à construire.

Pour tous ceux qui n'auraient pas bien compris les multiples possibilités offertes par le Toy Pad livré dans le Starter Pack du jeu LEGO Dimensions, voici un nouveau trailer qui passe en revue quelques-unes des interactions possibles entre les différents éléments physiques du jeu et leur application virtuelle.

On retrouve dans le trailer ci-dessous le niveau du jeu basé sur la franchise Portal déjà aperçu hier durant le Live de l'E3, mais les quelques schémas explicatifs des différentes fonctions disponibles selon la zone de positionnement physique de la minifig sur le Toy Pad sont très instructifs.

Plus bas, les visuels officiels de cinq nouveaux packs d'extension pour lesquels nous ne disposions jusqu'ici que des vues disponibles dans le livret d'instructions du Starter Pack.

Comme chaque année, LEGO nous reparle de sa volonté de remplacer d'ici à 2030 le matériau qui compose l'ensemble de ses produits : Le plastique ABS.

Aujourd'hui, c'est pour nous annoncer que ce projet passe à la vitesse supérieure avec la création d'un "LEGO Sustainable Materials Center", un centre de recherche basé à Billund avec de multiples antennes dispersées à travers le monde au sein duquel une centaine de spécialistes tenteront de trouver un remplaçant au bon vieux plastique que nous connaissons.

Et ces spécialistes auront fort à faire pour imaginer la matière qui pourra offrir les mêmes qualités que le polymère actuel : Clutch Power, compatibilité avec les éléments existants, conservation des propriétés physiques initiales dans le temps, résistance aux chocs, à l'exposition prolongée au soleil, etc... La tâche n'est pas simple et LEGO se laisse une quinzaine d'années pour résoudre cette équation compliquée largement encadrée par des normes de plus en plus contraignantes.

Attention aux raccourcis et aux conclusions hâtives : Même si le fabricant met en avant sa volonté de réduire l'impact de ses produits sur l'environnement et de contribuer à la protection de la planète, rien ne dit que LEGO s'affranchira un jour totalement des matières pétrolières qui entrent déjà dans la composition de ses produits pour proposer des jouets 100% bio.

La brique à base de maïs n'est pas pour tout de suite, surtout que le débat sur le remplacement des ressources fossiles par des matières premières issues de cultures potentiellement alimentaires pourrait bien s'inviter dans la discussion, comme c'est déjà le cas dans le domaine des biocarburants.

Le communiqué (en anglais) annonçant la création du "LEGO Sustainable Materials Center" est disponible à cette adresse.