On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Star Wars 75419 Ultimate Collector Series Death Star, une très grosse boite de 9023 pièces qui sera disponible en avant-première Insiders dès le 1er octobre 2025 sur la boutique officielle en ligne au prix public de 999,99 €.

Force est de constater que ce nouveau set ne fait pas l'unanimité chez les fans depuis les premières fuites qui ont eu lieu il y a quelques semaines sur les canaux habituels et l'annonce officielle d'hier ne fait que confirmer le caractère clivant du produit. Son prix public, qui atteint à un centime près pour la première fois dans l'histoire des produits LEGO la barre symbolique des 1000 €, provoque des réactions mitigées, avec d'un côté ceux qui considèrent que le tarif est exagéré et de l'autre ceux qui seraient éventuellement prêts à débourser la somme demandée mais pas pour le produit tel qu'il est présenté.

Pour LEGO, ce prix public est à mon avis avant tout une formidable opération marketing qui place encore un peu plus la marque au rang des fabricants qui peuvent se permettre de pratiquer une politique tarifaire aussi décomplexée.

Que le produit se vende bien ou pas n'a finalement que peu d'importance, l'Histoire ne retiendra que l'annonce d'un jouet pour adultes hors de prix qui doit en principe mettre en avant tout le savoir-faire du numéro un mondial dans son domaine et contribuer à la fois à installer un peu plus la réputation du fabricant et à booster les ventes de produits moins ambitieux mais aussi moins chers.

Concernant le parti pris artistique à l'œuvre ici, il s'agit d'une proposition faite par le fabricant via ses designers et c'est à chacun de l'apprécier. On peut discuter de l'intérêt de proposer un produit qui n'est en fait qu'un amalgame de minis dioramas rassemblés dans un donut géant ouvert sur ses deux faces mais je pense que beaucoup de fans se sont laissés influencer par les premières fuites concernant le produit et que l'attente était un peu surréaliste en l'absence de visuels pour confirmer que LEGO n'allait pas commercialiser une boule géante. Soyons honnête, si cette boite avait été vendue 500 €, personne ou presque ne trouverait à redire et le débat n'aurait sans doute pas lieu.

je le précise pour tous ceux qui seraient tentés de penser que je passe mon temps à critiquer les produits LEGO, je suis un fan de LEGO par défaut acquis à la cause et j'essaie donc juste de garder un regard critique et objectif sur les produits dont je vous parle ici. Il s'agit donc simplement de pointer du doigt tout ce qui me paraît raisonnablement problématique avec ces produits plutôt que de vous servir d'interminables descriptions de ce que vous voyez par vous-mêmes sur les photos ou de vous servir la soupe sans souligner les éventuels défauts que j'estime être importants.

Les collectionneurs de longue date le savent, LEGO a déjà essoré les différents sujets traités ici, souvent avec des propositions individuelles parfois plus détaillées : la scène au cours de laquelle Luke et Leia s'échappent dans le set 75229 Death Star Escape (2019), la chambre de méditation de Vader dans le set 75296 Darth Vader's Meditation Chamber (2021), le compacteur de déchets dans le set 75352 Emperor's Throne Room Diorama (2022), la salle du trône dans les sets 75093 Death Star Final Duel (2015), 75291 Death Star Final Duel (2020) et 75352 Emperor's Throne Room Diorama (2023) ou encore le set exclusif Detention Block Rescue (2017) et le set 7264 Imperial Inspection (2005) pour d'autres scènes vues à l'écran. Beaucoup ne voient donc finalement ici qu'une synthèse simplifiée et très chère de ces différentes scènes, le tout vaguement emballé dans une galette géante presque ronde mais trop plate.

Cette Death Star ne semble pas répondre aux attentes de nombreux fans qui y voient un playset pour adultes fortunés ou pour enfants gâtés plus qu'un produit qui mérite le label Ultimate Collector Series et je suis assez d'accord avec cet état d'esprit mais pour des raisons très personnelles : Je ne reproche pas à LEGO d'avoir fait le choix d'une galette de 80 cm, l'idée n'est à mon avis pas mauvaise, mais je ne peux pas pour autant me satisfaire du niveau de l'exécution de la chose. Ce produit ne fait pas mieux que le reste de l'offre du fabricant sur de nombreux points alors que son positionnement tarifaire pouvait laisser espérer un set d'exception.

Je le redis comme à chaque fois que je vous présente un produit : il ne s'agit pas ici de vous faire un inventaire à la Prévert de toutes les subtilités du produit. Ne vous spoilez pas car vous dépenserez vos 1000 € aussi pour avoir le plaisir de découvrir certains détails et vous gâcher la surprise ne servirait à rien ou en tout cas ne vous ferait sans doute pas changer d'avis concernant vos éventuelles intentions d'achat.

Les défauts techniques habituels qu'on peut légitimement reprocher aux produits LEGO lambdas sont présents ici aussi avec de nombreuses pièces rayées dès le déballage, une planche de stickers inacceptable à ce prix, des minifigs dont certaines sont à l'économie avec des tampographies minimalistes ou absentes et une finition de l'ensemble qui laisse franchement à désirer par endroits.

L'expérience de construction n'est pas d'un niveau phénoménal avec un assemblage certes divertissant et suffisamment chronophage pour donner l'impression d'en avoir pour son argent mais qui ne consiste finalement qu'à empiler des briques sans techniques particulièrement originales. Pas de structure interne complexe à base d'éléments issus de l'écosystème Technic, c'est à peine du niveau d'un Modular sans les aménagements intérieurs dont la construction pourrait ajouter un peu de diversité et ce produit fait un usage intensif de très gros éléments sans compenser par des phases plus minutieuses et satisfaisantes. Cette Death est un assemblage de modules à construire séparément vec à l'arrivée une certaine fragilité globale qui ne facilite pas les déplacements.

C'est d'ailleurs un des problèmes de ce set en principe destiné à une clientèle exigeante, beaucoup d'espace sont vides. Sous prétexte de reproduire la Death Star avec ses couloirs interminables, LEGO en profite pour installer un peu partout des sections à la finition très minimaliste. Il manque des détails de finition même si nous savons tous que l’Étoile de la Mort n'est pas un magasin IKEA et on a l'impression d'être face à un playset du niveau habituel dont les différentes scènes sont reliées entre elles par de longs couloirs un peu trop vides, juste en plus grand et en plus volumineux.

LEGO fait pourtant l'effort d'intégrer quelques fonctionnalités qu'on pourrait qualifier de ludiques à ce produit avec la possibilité de mettre en mouvement le compacteur de déchets via une molette placée au dos de la construction, un ascenseur fonctionnel qui circule entre les niveaux, un axe rotatif qui permet de basculer entre deux vues de la planète Alderaan, quelques portes coulissantes ou encore une section rétractable du pont dans la zone dun rayon tracteur pour reproduire la scène avec Luke et Leia, mais une fois de plus ce sont des fonctionnalités de playset pour enfants qui ne seront utilisées qu'une fois ou deux pour en vérifier le bon fonctionnement.

LEGO cherche à nous vendre un jouet hors de prix et fait son maximum pour nous offrir cette jouabilité dont beaucoup se seraient bien passé au profit de quelque chose de plus abouti visuellement. Ce ne sont en tout cas sans doute pas ces fonctionnalités qui feront pencher la balance en faveur d'un éventuel achat chez ceux qui hésitent en raison du tarif élevé du produit. Encore une fois, LEGO ne va pas au bout de son propre concept et ce produit qui aurait pu offrir une vraie interactivité ne propose par exemple aucune possibilité de motorisation de l'ascenseur, même séparée, ou d'éclairage intégré pour les espaces les plus sombres.

Autre défaut qui respire les économies : le dos de la construction qui n'a manifestement pas été le souci principal des designers. Il y avait sans doute moyen de "fermer" correctement l'autre face du playset tout en restant largement dans l'enveloppe budgétaire mais il faudra se contenter d'une finition vraiment très sommaire avec sur l'autre face des panels utilisés qui restent bien visibles ou les baguettes blanches qui servent d'étoiles sur l'ouverture du hanger et qui dépassent à l'arrière.

On peut se rassurer en se disant que ce produit n'est conçu que pour être exposé contre un mur, tout ça sent quand même l'absence d'efforts pour proposer une maquette exploitable sur toutes ses faces. Il faudra aussi composer avec la section bombée de la verrière de la salle du trône, elle dépasse à l'arrière et empêchera de plaquer proprement la Death Star contre un mur. Pour 1000 €, je pense que nous aurions pu avoir une face arrière bombée permettant de présenter la Death Star au choix avec ses dioramas apparents ou simplement en forme de demi-sphère avec sa surface extérieure visible. Une précision : n'espérez pas suspendre le produit qui affiche un peu plus de 8 kg sur la balance au mur, il n'est structurellement pas conçu pour ça et rien n'est prévu.

Il faut composer avec une énorme planche de stickers et la présence de ces autocollants, déjà difficilement tolérable dans des produits beaucoup moins chers, frôle ici l'indécence. Comment peut-on commercialiser un produit en plastique à 125 € du kg qui doit servir de vitrine du savoir-faire du fabricant et imposer plus d'une soixantaine de stickers. Ces derniers sont graphiquement très bien réalisés avec un vrai souci du détail mais cette Death Star méritait mieux que ces autocollants qui finiront un jour par se décoller. LEGO ne fournit même pas une seconde planche de secours de ces consommables.

Du côté de la dotation en figurines, on nous promet 38 personnages. Ce chiffre doit en principe nous impressionner avec la garantie de pouvoir gaver la construction de minifigs originales et variées. La sélection est cependant en demi-teinte avec une grosse poignée de figurines identiques parfois à un visage près : une demi-douzaine de Stormtroopers, deux Imperial Royal Guards, deux Imperial Navy Troopers, deux Imperial Crew Members et deux Imperial Gunners soit quatorze minifigs pour cinq variantes.

Il nous reste trois variantes de Luke Skywalker, deux variantes de Han Solo, Chewbacca, Leia, C-3PO, R2-D2, Darth Vader, Palpatine, le Grand Moff Tarkin, le Colonel Yularen, l'Amiral Motti, le Général Tagge, le Directeur Krennic, un Imperial Navy Officier, un Imperial Shuttle Pilot, un dignitaire Impérial anonyme, Galen Erso, les droïdes 5D6-RA-7 et R3-T6 ainsi qu'un Hot Tub Stormtrooper, un running gag vu dans plusieurs jeux vidéo sous licence Star Wars depuis 2006, notamment sous le sobriquet de Beach Trooper.

Il n' y a en réalité que sept nouveaux personnages jamais vus dans la gamme LEGO Star Wars dans cette boite : l'Amiral Motti, son assistant le droïde 5D6-RA-7, le Général Tagge, le dignitaire impérial anonyme, le droïde astromech R3-T6, Galen Erso et le Hot Tub Stormtrooper. Le reste du casting livré dans ce set a logiquement déjà été vu dans d'autre sets de la gamme qui traitaient du sujet et tout n'est pas inédit ici avec des éléments déjà disponibles réutilisés pour Palpatine, Darth Vader, les six Stormtroopers, les deux Navy Troopers, les deux Imperial Gunners, R2-D2, C-3PO et Chewbacca.

Les tampographies des torses des officiers impériaux sont correctes, on regrettera cependant l'utilisation paresseuse de paires de jambes neutres ou l'absence par exemple de motif sur le bas de la robe du dignitaire impérial. Je suis surtout déçu de voir que LEGO ne profite pas de cette occasion pour remplacer les habituelles capes en tissu mou par des version en plastique. C'est déjà le cas dans d'autres gammes et dans des produits beaucoup moins chers, le fabricant passe à mon avis à côté d'une opportunité technique qui aurait pu relever un peu le niveau global du set et tenter de justifier son prix.

Cette sélection de figurines me laisse donc un sentiment mitigé avec de bonnes idées, quelques personnages inédits mais aussi beaucoup de réutilisation d'éléments courants et une finition globale qui n'est ici aussi pas du niveau d'un set hors de prix pour fans exigeants.

Il convient également de mentionner ici l'offre associée au lancement de ce set dès le 1er octobre 2025 avec la possibilité de se faire offrir un exemplaire du set promotionnel 40771 TIE Fighter with Imperial Rack (236 pièces) avec un TIE Fighter, le support à fixer dans le hangar dans l'emplacement prévu à cet effet, deux Stormtroopers et un pilote laisse un arrière-goût de contenu retiré du produit initial pour en faire un "cadeau" artificiel qui doit motiver les indécis. C'est presque mesquin pour un set vendu 1000 €, on aurait pu espérer un vrai traitement de faveur à la hauteur de l'investissement avec un produit promotionnel plus exclusif.

Vous le savez, je ne mentionne que très rarement les emballages des produits dont je vous parle. Mais le pied de nez est ici tellement amusant que je vous présente tout de même quelques vues de l'intérieur du carton ainsi que le visuel présent sur les trois sous-emballages qui contiennent les 81 sachets et les six livrets d'instructions. On retiendra surtout le très joli visuel qui met en avant la Death Star sous sa forme réelle. Bonus qui ne vous fera surement pas changer d'avis, Palpatine est dans le sachet portant le numéro 66.

J'ai envie d'apprécier ce produit malgré les défauts que je relève et je serai de ceux qui en feront l'acquisition dès son lancement. Je ne suis pas déçu par le choix d'en faire un diorama géant sous la forme d'une grosse galette un peu étroite mais je n'arrive pas pour autant à me satisfaire de la finition très approximative de la chose. Si vous cherchez à vous convaincre que ce produit est exceptionnel en tous points, vous trouverez facilement de quoi le faire aux quatre coins de l'internet dans les jours qui viennent. Désolé de ne pas venir alimenter un peu plus la machine marketing qui trouvera des excuses et des justifications pour tous les défauts énoncés ici, je vais débourser 1000 € pour cette boite comme de nombreux autres fans et je suis d'autant plus exigeant avec ce que je fais de mon argent lorsqu'il s'agit de sommes aussi importantes.

C'est tout simplement du LEGO comme on en trouve dans toute la gamme de produits habituelle, ni plus ni moins, sans attention particulière sur les points qui posent souvent problème. C'est dommage, le set le plus cher de l'histoire du fabricant se devait d'être également une étape marquante en matière de soin apporté à la finition globale du produit et ce n'est manifestement pas le cas. C'est juste plus gros et donc plus cher.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 25 septembre 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Une précision : votre avis sur ce produit n'a aucune influence sur vos chances de gagner.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu du set LEGO IDEAS 21362 Mineral Collection, une boite de 880 pièces actuellement en précommande sur la boutique officielle en ligne au prix public de 59,99 € et qui sera disponible dès le 1er octobre 2025.

Après les fleurs et les tableaux, voici les cailloux colorés : LEGO ne rechigne pas à nous proposer des constructions diverses et variées qui singent avec plus ou moins de réalisme de vrais objets, c'est un véritable raz-de-marée depuis deux ans. ici, on nous promet de pouvoir exposer fièrement "des échantillons de pyrite dorée, d’améthyste mauve, de fluorite bleue, de tourmaline pastèque, de rhodochrosite rose saumon et de quartz mandarine" à la sauce LEGO. Le tout sera installé sur trois petites étagères sobres mais jolies qui sont indépendantes et qui peuvent donc  être combinées comme bon vous semble. On notera également la "modularité" de la chose avec la possibilité de déplacer les échantillons de roche selon vos envies.

Que dire, si ce n'est que LEGO semble ne plus vouloir arrêter sa collection de constructions lifestyle qui fait de l'œil à une clientèle adulte qui ne semble pour l'instant pas se lasser. Ici, le challenge de construction reste très limité et il n'y a finalement que le résultat qui compte si vous aimez les cailloux colorés en plastique. Comme pour les fleurs, j'ai beau aimer les LEGO, je ne me vois pas exposer chez moi tous ces trucs un peu grossiers qui imitent plus ou moins bien ce dont ils sont inspiré.

Un chasseur de minéraux qui serait fan de LEGO et qui voudrait décorer son étagère remplie de vraies pierres y trouvera peut-être son compte avec un clin d'œil appuyé à ses deux passions mais la niche ciblée me semble tellement réduite que je vois bien cette boite finir très rapidement soldée un peu partout une fois que ceux qui en avaient vraiment envie l'auront achetée.

LEGO passe d'ailleurs à mon avis largement à côté du potentiel éducatif de la chose en nous privant de petites étiquettes précisant ce dont il s'agit. Le fabricant n'est jamais avare de plaques de présentation pour des produits qui n'en ont pas franchement besoin mais il fait ici l'impasse sur une description de chacun des minéraux à construire qui aurait pu par exemple aider les néophytes à identifier les six pierres proposées, permettre aux plus jeunes de s'initier au sujet et alimenter les conversations entre amis.

C'est aussi ça le syndrome LEGO IDEAS, beaucoup de fans s'enthousiasment d'un clic pour des propositions diverses et variées mais ce clic est-il finalement significatif d'une réel engouement pour les idées en question. Dans ce cas précis, je peux comprendre que la proposition de départ a réussi à séduire un large public par son originalité et sa finition mais fallait-il pour autant en faire un produit officiel vendu 60 € ? Je n'en suis pas si sûr et je suis même convaincu que certains des soutiens de la première heure en 2024 se raviseront au moment de passer à la caisse en 2025. Toutes les idées, même les meilleures, ne méritent à mon avis pas pour autant de passer en production, surtout si le fabricant en propose une version parfois édulcorée ou trop simplifiée par rapport à la proposition de départ.

J'imagine l'intérieur de ces fans qui accumulent jusqu'à plus soif les fleurs, les sneakers, les tableaux LEGO ART, les fausses consoles de jeu, la machine à écrire à côté du faux téléphone et du faux appareil photo, etc... je pense qu'on atteint quand même actuellement un point de non-retour en matière de décoration en plastique à toutes les sauces. Il ne nous manque plus que l'enseigne CUISINE en briques et un tableau LEGO ART du Brooklyn Bridge pour que LEGO ringardise définitivement IKEA et ses décorations "exclusives" qu'on trouve chez tout le monde ou presque. Après, il en faut pour tout le monde et les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

Pour le reste, le produit inclut trois livrets d'instructions séparés pour que l'assemblage se partage entre amis et comme souvent vous n'échapperez pas aux pièces transparentes utilisées pour les étagères qui sont rayées dès le déballage. Pas de stickers dans cette boite, on se console avec ce qu'on peut.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 23 septembre 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

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LEGO IDEAS 21362 Mineral Collection

59.99 € 48.99 €

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On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO ICONS 10365 Captain Jack Sparrow's Pirate Ship, une boite de 2862 pièces qui sera disponible en avant-première Insiders sur la boutique officielle en ligne dès le 12 septembre 2025 au prix public de 349,99 €.

Pour ceux qui se poseraient la question et qui seraient arrivés un peu tard dans le monde du LEGO, ce n'est pas la première interprétation du navire et LEGO commercialisait en 2011/2012 un playset de la chose sous la référence 4184 The Black Pearl (804 pièces - 99,99 €). Il s'agissait alors d'un jouet pour enfant et cette nouvelle version à l'inventaire plus touffu se présente cette fois comme une pure maquette d'exposition de 64 cm de long sur 64 cm de haut sans pour autant totalement faire l'impasse sur les fonctionnalités intégrées ou les aménagements divers et variés.

Évacuons tout de suite le problème principal de cette boite : la construction est noire. Encore plus loufoque au passage, le navire noir est vendu dans une boite sur fond...noir. Et c'est un problème en soi, parce que LEGO n'arrive toujours pas à nous fournir des éléments en parfait état dès le déballage. Je ne parle pas ici des points d'injection habituels visibles sur certaines pièces ou des marbrures de teinte différente qu'on rencontre souvent sur les pièces aux surfaces lisses et aux coloris foncés, je parle des rayures présentes sur de nombreuses pièces. Ces rayures sont sans doute dues au frottement des éléments dans leurs sachets respectifs beaucoup trop grand pour ce qu'ils contiennent.

Plus anecdotique mais tout aussi dérangeant pour les plus exigeants, l'alternance de pièces brillantes et mates en fonction de leur format qui donne à l'arrivée une maquette qui manque un peu visuellement d'homogénéité. Le phénomène n'est pas prédominant ici à part évidemment sur les flancs de la coque du navire.

Ceci étant dit, on obtient tout de même une très jolie maquette du Black Pearl, le nom de ce navire tel qu'il est utilisé dans les films de la saga mais que LEGO a choisi de ne mentionner nulle part sans qu'on sache trop pourquoi en dehors du fait qu'il s'agit d'une "décision d'ordre créatif prise par LEGO et The Walt Disney Company", même si LEGO a choisi de contracter un peu la chose avec une apparence beaucoup moins élancée que celle du bateau vu à l'écran.

Il manque à mon avis ici presque une dizaine de centimètres de long pour que ce navire ne soit pas une version au look un peu Chibi de la chose. La coque du navire fait usage de quelques méta-pièces habituellement utilisées pour des constructions similaires dont le navire du set 4184 The Black Pearl, ce sont ces éléments qui définissent ici l'échelle de la maquette avec cinq sections centrales droites au lieu de trois sur le Black Pearl de 2011.

Si vous envisagez d'acquérir cette boite, ne vous spoilez pas trop les différentes étapes d'assemblage, vous paierez aussi pour ça. Rien de très compliqué ou technique ici, vous pourrez construire le Black pearl en gardant un œil sur le film Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, histoire de vous immerger dans l'ambiance.

L'assemblage du produit suit la procédure classique mais on démarre avec une coque amputée de son fond. On comprend pourquoi plus tard lorsqu'il s'agit d'assembler le support qui va accueillir le navire et qui intègre le fond de la coque. C'est bien vu avec une stabilité à toute épreuve et la possibilité d'exposer le Black Pearl comme s'il naviguait avec sa coque immergée jusqu'à la ligne de flottaison au milieu d'un diorama.

Les 16 canons peuvent être déployés par groupe de 8 via les molettes placées à l'arrière du navire et chacune des deux molettes actionne le mécanisme concerné. Leur intégration est réussie, le tout restant suffisamment discret pour ne pas défigurer la maquette. On peut aussi manœuvrer le gouvernail et accéder facilement aux deux espaces internes via des sections à retirer, tant mieux pour les discussions entre amis autour de la chose avec notamment la découverte des quartiers du capitaine. Ces fonctionnalités ont le mérite d'être présentes et d'offrir quelques interactions avec la maquette, c'est toujours ça de pris.

Le navire fait un usage intensif de voiles souples qui finiront inévitablement par prendre la poussière. Vous le savez, je ne suis pas un grand fan du matériau utilisé pour les 10 voiles livrées ici que je trouve un peu cheap pour un set vendu 350 €, mais je ne suis pas pour autant certain que l'utilisation de voiles en plastique souple aurait été d'un meilleur goût. Dans tous les cas, ceux qui voudront installer le Black pearl au milieu du salon devront sans doute s'offrir une vitrine capable de le protéger de la poussière.

Attention également aux traces de doigts sur la coque, les pièces noires ne font pas de cadeau sur ce sujet. On retiendra également qu'on échappe à la ficelle à rôti bas de gamme souvent fournie avec les bateaux LEGO. Cerise sur le gâteau, il n'y a aucun sticker dans cette boite.

Du côté de la dotation en figurines, le set nous permet d'obtenir ici les minifigs de Jack Sparrow, Will Turner, Joshamee Gibbs, M. Cotton, Anamaria, Marty, Elizabeth Swann et Hector Barbossa.  Ce n'est jamais assez pour ceux qui voudraient toujours plus de figurines dans leurs sets mais je pense que la sélection est ici largement suffisante pour un produit d'exposition et elle est pertinente si on considère que ce produit est directement basé sur le film Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl sorti en salles en 2003.

Les tampographies sont réussies, Jack Sparrow a pris des couleurs depuis la version de 2011 avec un visage qui est maintenant raccord avec le teinte du cou tampographiée sur le torse du personnage. On retiendra également la figure de proue avec les ailes déjà vues depuis 2021 dans les gammes Vidiyo et Monkie Kid mais ici livrées en Sand Green. Dommage pour les quelques paires de jambes neutres qui sentent les économies chez LEGO.

Ceux qui aiment l'univers Pirates à la sauce LEGO sont sans doute déjà acquis à la cause et les quelques défauts d'ordre technique que je relève plus haut ne les décourageront pas. Le prix public de ce produit est lui plus à même de calmer les ardeurs de certains, il faudra trouver 350 € pour s'offrir cette belle maquette d'exposition qui peut à l'occasion devenir un vrai jouet à mettre en scène dans un diorama.

Difficile de trouver à redire sur le reste, le sujet n'ayant été traité qu'une seule fois par le passé et avec beaucoup moins d'ambition. Cette nouvelle interprétation du Black Pearl par LEGO est à mon sens réussie, elle offre une expérience d'assemblage divertissante, un résultat très satisfaisant, des fonctionnalités intéressantes et elle permet d'obtenir un assortiment de minifigs pertinent.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 17 septembre 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui rapidement le tour des 12 personnages qui forment la série de minifigs à collectionner qui sera disponible dès le 1er septembre 2025 sous la référence 71050 Across the Spider-Verse Collectible Minifigures. Vous le savez sans doute déjà, ces 12 personnages sont tous inspirés par leurs apparitions respectives dans le film d'animation Spider-Man : Across the Spider-Verse sorti en 2023. Ce sont des personnages secondaires qui trouveront sans doute leur public chez les fans les plus assidus mais qui laisseront de marbre tous ceux qui ne regardent que de loin l'univers Marvel en dehors de ses super héros les plus connus.

LEGO aurait eu du mal à insérer ces différents personnages dans des sets basés sur le Marvel Cinematic Universe actuel ou sur les films des différentes sagas qui mettent Spider-Man en avant, il aurait fallu placer ces différents personnages dans des produits directement inspirés des comics ou dans des sets liés au film d'animation de 2023. Les regrouper dans une série de minifigs à collectionner est donc à mon avis la seule possibilité, dommage que ces figurines soient vendues 3.99 € l'unité.

Il faut se rendre à l'évidence, LEGO met ici tout son savoir-faire au service de cette série de 12 personnages et le fabricant n'est pas avare en accessoires inédits divers et variés, en tampographies débordant sur toutes les surfaces et en éléments au service des figurines livrées dans les boites cartonnées habituelles.

Une remarque à ce sujet : les pièces étant jetées dans les emballages en carton loin d'être étanches et sans sachet plastique intermédiaire, on les déballe plutôt poussiéreuses. Seuls les éléments en plastique souple ou en tissu profitent d'un emballage dédié.

Les fans les plus exigeants savent que de nombreux autres personnages vus à l'écran, parfois très brièvement, manquent ici, mais LEGO a fait son choix parmi les variantes existantes et il faudra faire avec cette sélection. Pas de Spider-Cop, de Bag-Man ou encore de Metro Spider-Man et Superior Spider-Man.

Dans un autre registre, attendez-vous à ce que certains des personnages de cette série deviennent rapidement très demandés et disparaissent des bacs de votre marchand de jouets, La version de Miles Morales disponible ici, Spider-Man 2099 ou encore Spider-Gwen (Gwen Stacy) et Werewolf Spider-Man (Peter Parker) devraient à mon avis rapidement trouver leur public.

Avec une générosité presque inhabituelle, LEGO nous fournit des visages alternatifs pour ls personnages qui portent habituellement un masque avec une chevelure dédiée et souvent deux expression faciales. Cela ne fait finalement que créer un problème supplémentaire pour tous ceux qui envisageront d'exposer ces figurines dans un cadre Ribba, un achat en double des personnages concernés s'impose presque avec la possibilité de présenter les deux variantes.

Je ne vous décris pas par le menu ce que vous pouvez voir de vos propres yeux sur les photos que je vous propose, sachez simplement que la plupart des tampographies sont correctes à l'exception des habituelles zones claires imprimées sur des surfaces plus sombres. On notera également quelques problèmes d'alignement des impressions comme par exemple sur le côté des pieds de Spider-Gwen ou sur les cuisses de Spider-Man India.

Ces photos des "vraies" figurines, doivent surtout vous permettre de vous faire une idée très précise de ce que LEGO propose pour 3.99 € l'unité avec un rendu souvent un peu moins optimiste en matière de finition par rapport aux visuels officiels abondamment retouchés mis en ligne par le fabricant sur sa boutique officielle.

Miles Morales est par exemple plus terne en vrai que les rendus 3D vendus par LEGO tout comme le regard de Sun-Spider, les alignements des motifs sur la face avant des pieds sont parfois un peu hasardeux comme chez Peter Parker avec son porte-bébé, le design des jambes de Cyborg Spider-Woman a changé depuis la publication du visuel de référence avec à l'arrivée un motif très simplifié sur la cuisse droite. Dans l'ensemble, les traits de tampographie sont plus grossiers en vrai que sur les rendus 3D.

Dans l'ordre ci-dessous :

Malgré les quelques errements et autres approximations techniques constatés, cette série de 12 personnages souffle un vrai coup de frais dans un univers qui chez LEGO se contente souvent des personnages de premier plan habituels et de leurs ennemis emblématiques respectifs.

Exploiter certaines des multiples variantes de Spider-Man présentes dans le film d'animation Spider-Man : Across the Spider-Verse sorti en 2023 est donc à mon avis une vraie bonne idée même s'il manque quelques-uns des variants tout aussi emblématiques que ceux proposés ici et que la sélection aurait donc largement mérité d'être élargie.

Je doute cependant que LEGO poursuive dans la même voie avec une éventuelle seconde série de 12 variantes, mais je salue déjà l'effort de nous proposer de jolies figurines au design abouti qui permettent d'étoffer nos collections souvent composées de trop de variantes du Spider-Man habituel.

4 € la figurine, c'est toujours un peu cher malgré la présence ici de nombreux accessoires ou éléments inédits, mais nous savons tous qu'il est possible de réduire le coût à l'unité en optant pour des boites de 36 personnages comme par exemple chez Minifigure Maddness qui propose actuellement une précommande sur un lot de deux boites de 36 emballages à un tarif attractif.

Note : Le lot de 12 personnages présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 10 septembre 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Harry Potter Hogwarts Castle: 40770 Room of Requirement, une petite boite de 202 pièces qui sera offert dès 130 € d'achat sur la boutique officielle en ligne du 1er au 7 septembre 2025.

Ce produit dérivé est directement inspiré du film Harry Potter and the Deathly Hallows : Part 2 (Harry Potter et les Reliques de la Mort : Partie 2) au cours de laquelle la Salle sur Demande fait ses dernières apparitions avant d'être finalement détruite par le Feudeymon. On retrouve donc sur la construction LEGO les hamacs suspendus ainsi que la minifig de Neville Londubat (Neville Longbottom).

C'est prévu dès le départ, cette petite construction se replie sur elle-même pour venir ensuite se glisser dans les fondations de la construction du set LEGO Harry Potter 76454 Hogwarts Castle: The Main Tower (249,99 €). Même s'il faudra choisir entre la Salle des Clés Volantes fournie dans le set concerné et la Salle sur Demande disponible dans ce petit set car la niche disponible ne peut accueillir qu'un seul module au choix, les collectionneurs les plus exigeants auront sans doute du mal à faire l'impasse sur ce petit set qui fait partie de l'écosystème actuel autour du playset global de Poudlard.

Ce produit reprend donc le concept déjà développé d'autres boites de la gamme LEGO Harry Potter comme par exemple les références 76431 Hogwarts Castle : Potions Class, 76442 Hogwarts Castle : Charms Class, 76441 Hogwarts Castle : Dueling Club qui sont conçues pour être glissées dans les niches ou les espaces prévus du set 76435 Hogwarts Castle : The Great Hall ou dans l'un des niveaux de la tour du set 76447 Hogwarts Castle: Flying Lessons.

Il faut ici comme souvent composer avec quelques gros stickers, c'est à ce prix que cette micro Salle sur Demande un peu plus détaillée que celle du set 75966 Hogwarts Room of Requirement (2020) prend vie. Les plus courageux tenteront éventuellement de combiner cette nouveauté avec la construction du set 76413 Hogwarts : Room of Requirement (587 pièces  - 49.99 €) pour obtenir un diorama un peu plus consistant autour du sujet traité.

Les plus observateurs auront compris que la figurine de Neville Londubat fournie dans cette petite boite n'est pas inédite, elle utilise le torse avec un gilet gris appartenant à Tante May et disponible depuis le 1er août 2025  dans le set LEGO Marvel 76321 Spider-Man vs. Doc Ock Subway Train Scene. La tête du personnage est logiquement celle déjà livrée depuis le 1er juin dans le set LEGO Harry Potter 76449 Chomping Monster Book of Monsters (59,99 €). LEGO n'a pas vraiment fait d'effort sur le motif de la chemise et du gilet, c'est loin d'être conforme à la tenue vue à l'écran.

Certains auraient peut-être préféré pouvoir acheter directement cette nouvelle boite sans devoir dépenser 130 € en produits vendus à leurs prix publics sur la boutique officielle en ligne, ils pourront rapidement le faire via le marché secondaire mais il faudra sans doute débourser plusieurs dizaines d'euros pour obtenir un exemplaire de ce produit.

C'est à chacun d'évaluer l'intérêt de ce petit produit promotionnel qui aurait tout aussi bien pu être vendu pour une vingtaine d'euros, l'achat du set LEGO Harry Potter 76457 Hogsmeade Village Collector's Edition (3228 pièces - 379,99 €) dès son lancement le 1er septembre prochain et au prix fort permettra de l'obtenir.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 8 septembre 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

LEGO Harry Potter 40770 Hogwarts Castle: Room of Requirement

76.25 €

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