On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu du set LEGO Sonic the Hedgehog 76995 Shadow's Escape, une petite boite de 196 pièces qui sera disponible dès le 1er janvier 2024 au prix public de 20.99 €.

Et la visite guidée sera en effet très rapide tant cette petite boite se contente presque d'être une simple extension du concept plus global développé dans la déjà très fournie gamme Sonic the Hedgehog : il n'y a en effet pas grand chose à construire et une seule minifig est fournie.

On retiendra au passage que l'inventaire de cette boite est livré dans deux sachets en "papier", LEGO ayant rappelé récemment que la bascule annoncée depuis belle lurette finira bien par se matérialiser en 2024 en Europe. Je mentionne le mot papier entre guillemets, le matériau étant abondamment pelliculé de plastique à l'intérieur pour éviter que les pièces ne déchirent l'emballage et on trouve d'ailleurs encore dans ces sachets les petits emballages habituels en plastique contenant les plus petits éléments de l'inventaire.

LEGO promet une "infinité d’histoires" à inventer avec le contenu de ce produit, il faudra cependant avoir un peu d'imagination pour en tirer quelque chose. Shadow peut être emprisonné dans la "cuve cryogénique", il peut s'en échapper, il peut affronter le Badnik Rhinobot au passage et s'enfuir ensuite sur sa moto. Pourquoi pas, à faire une fois avant de poster la chose dans un coin pour amortir l'investissement.

La moto est très correcte compte-tenu de son inventaire limité, Shadow s'installe en position assise sur le siège, ce n'est pas toujours le cas avec les motos LEGO, et peut même prendre vraiment en main le guidon à base de rouleaux de peinture. L'engin ne démérite pas, c'est soigné sachant qu'il n'y a aucun sticker dans cette boite et que la moto profite donc en prime d'éléments tampographiés.

L'autre construction du set amène quelques fonctionnalités au produit avec la possibilité d'éjecter la vitre de la cuve en appuyant sur le rebord bicolore du socle pour que Shadow mette les voiles. La barrière placée derrière la cuve est synchronisée avec le mécanisme d'éjection de la verrière, Shadow pourra ensuite la défoncer avec sa moto. le fond de la cuve est meublé par une pièce tampographiée très réussie (voir photo plus bas).

Le Rhinobot est correct même s'il peine un peu à incarner la créature avec sa carapace et sa roue centrale vue à l'écran dans les jeux vidéo où le méchant fait une apparition, il manque au moins une bande jaune qui traverse la carapace du méchant robot. le Clucky fourni est symbolique, l'idée est là et la petite figurine fera l'affaire même si la crête de la poule aurait à mon avis mérité une excroissance en plastique au lieu de se contenter d'un simple motif imprimé.

On ne peut donc pas dire que le produit soit d'une jouabilité folle et d'une créativité exceptionnelle et pour 21 € LEGO se contente manifestement du minimum syndical pour nous inciter à acheter la figurine inédite de Shadow livrée dans cette boite.

Cette dernière est plutôt bien exécutée même si la zone blanche tampographiée sur le fond noir du torse est trop terne par rapport au blanc plus "intense" des jambes, c'est dommage. Les jambes et les bras bénéficient de leur côté d'un soin particulier et ces élements joliment tampographiés sont réussis.

Pour la tête de la figurine, certains n'y verront peut-être qu'une interprétation qui s'éloigne trop du concept initial de la minifig LEGO, d'autres trouveront que le moule est franchement réussi, à chacun son appréciation des libertés prises par LEGO dans cette gamme pour proposer des personnages crédibles et ressemblants à leurs alter egos numériques.

Bref, ce petit pack additionnel qui pourra éventuellement venir étoffer un diorama composé de quelques boites issues de la gamme Sonic the Hedgehog n'a pas grand chose à offrir mais il ne coûte "que" 21 € et nous savons tous ici que la motivation viendra de la présence d'une figurine inédite que beaucoup de fans de cet univers attendaient en version LEGO.

C'est déjà bien, on apprend à ne pas être trop exigeant avec le temps et à se contenter de ce qu'on nous propose si le prix nous semble acceptable. C'est à mon avis le cas ici, la moto sauvant au passage les meubles concernant les constructions fournies.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 10 décembre 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO ICONS 10318 Concorde, une boite de 2083 pièces qui sera disponible sur la boutique officielle en ligne, en avant-première Insiders, au prix public de 199.99 € dès le 4 septembre prochain.

Ce produit avait reçu un accueil plutôt favorable lors de son annonce officielle il y a quelques semaines, mais cette dernière était alors épaulée par une série de visuels officiels mettant en valeur le produit et il est donc temps de vérifier si la promesse est tenue. Spoiler : ce n'est pas totalement le cas, vous comprendrez pourquoi plus bas.

Vous l'avez sans doute déjà remarqué, ce Concorde à la sauce LEGO n'est ni aux couleurs d'Air France, ni en version British Airways. C'est un peu dommage, la livrée Aérospatiale France / British Aircraft Corporation du modèle 002 fournie ici étant un peu trop datée.

On peut imaginer que LEGO et Airbus n'ont pas souhaité proposer une livrée aux couleurs d'Air France qui aurait inévitablement rappelé le crash du 25 juillet 2000 et on fera donc avec cette version vintage, l'essentiel étant que la maquette LEGO soit relativement fidèle à l'avion de référence.

C'est le cas à quelques détails près, notamment au niveau du nez qui est ici à mon avis un peu trop rond et volumineux façon cornet de glace. Pour le reste, l'exercice me semble globalement plutôt réussi pour une maquette d'à peine plus de 2000 pièces et de 102 cm de long sur 43 cm de large destinée à l'exposition.

Le processus d'assemblage alterne intelligemment entre construction du mécanisme interne qui permettra par la suite de déployer les trains d'atterrissage et empilage de briques blanches pour former les ailes et la carlingue de l'avion. On ne s'ennuie pas, les séquences sont bien réparties et on commence par la section centrale de l'avion pour ensuite finir par les extrémités en installant au passage les blocs de moteurs.

Le mécanisme permettant de sortir les trains circule à l'intérieur de la carlingue, il finit dans la queue de l'avion qui sert donc de molette pour s'amuser un peu. LEGO insiste sur la possibilité de tester le bon fonctionnement de chaque section du mécanisme durant la phase d'assemblage du set, c'est judicieux et ça évite de tout devoir démonter si un axe a mal été enfoncé ou positionné. Seuls les trains centraux et avant sont concernés par ce mécanisme, la roulette de queue doit être déployée manuellement. On aurait également pu imaginer une synchronisation du mouvement des trains d'atterrissage avec celui du nez de l'appareil, il n'en est rien et ce dernier doit être manipulé séparément.

Petit détail amusant, LEGO a également prévu quelques "accessoires" utilisés uniquement durant l'assemblage pour maintenir une section en place ou permettre de travailler à la verticale. Toutes les pièces utilisées pour ces supports temporaires sont de couleur orange, vous ne pourrez pas les rater ou les confondre avec des éléments installés définitivement sur la maquette. Au fil des pages, on installe ou on retire ces sections, le procédé est assez inhabituel mais très pratique. À l'arrivée ces supports temporaires restent inutilisés, vous en ferez ce que vous voudrez.

Vous l'avez déjà vu sur les visuels officiels, il est possible de retirer une courte section du fuselage pour admirer quelques rangées de sièges. la fonctionnalité est anecdotique mais elle a le mérite d'exister et elle épatera vos amis. L'ensemble est d'une rigidité parfaite, les ailes ne plient pas sous leur propre poids ou celui des moteurs et la maquette peut être retirée de son socle et manipulée facilement. Attention aux deux petites Tiles en quart de cercle placées sur et sous le fuselage, elles ne tiennent que coincées entre deux tenons et elles se détachent facilement.

Ne vous spoilez pas trop les différentes étapes de construction si vous avez prévu d'acheter ce produit, tout le plaisir est une fois de plus dans les quelques heures de montage avec quelques bonnes idées et un processus d'assemblage suffisamment rythmé pour ne pas trop focaliser sur les quelques phases un peu répétitives. Les pages du livret d'instructions sont agrémentées de quelques informations sur l'avion, vous n'en sortirez pas beaucoup plus érudit sur le sujet mais c'est divertissant.

Le vrai problème du produit est ailleurs et il n'est pas inédit ou réservé à ce produit : les pièces blanches ne sont malheureusement pas toutes du même blanc. Sous certains angles et avec le bon éclairage, je dénombre jusqu'à trois teintes différentes au niveau des ailes et c'est moche. Les visuels officiels ont manifestement été abondamment retouchés pour gommer ce défaut esthétique, en vrai la vraie maquette perdra un peu de sa superbe lorsqu'il s'agira de l'exposer sur la commode du salon. On dirait même que certaines pièces ont légèrement jauni avant l'heure, ce sera à chacun d'évaluer son niveau de tolérance concernant ce défaut technique mais je vous aurais au moins prévenu.

De mon côté, je n'arrive toujours pas à comprendre comment un fabricant dont c'est le métier depuis 90 ans ne sait pas teinter correctement ses pièces pour qu'elles soient à peu près toutes de la même couleur. Ce produit n'est pas une exception, les habitués du Sand Green ou du Dark Red savent que c'est déjà compliqué avec ces couleurs spécifiques mais on parle ici de blanc. Blanc crème, blanc cassé mais blanc. L'effet est d'autant plus visible sur les ailes qu'il est renforcé par la séparation entre les différentes pièces, avec comme une ligne qui circule entre les différentes teintes et qui délimite chacune des éléments concernés.

Le poste de pilotage, dont le nez peut être plus ou moins incliné comme sur le vrai Concorde, profite de son côté de deux verrières joliment exécutées avec une tampographie (un peu trop blanche) sur le vitrage principal et une vitre de protection installée sur la partie mobile du nez qui est fournie directement injectée en deux textures. Cette dernière est livrée dans un emballage dédié en papier, l'autre est simplement jetée dans l'un des sachets du set avec les risques que l'on connaît.

On notera aussi quelques problèmes d'alignement au niveau de la ligne rouge qui traverse la carlingue à l'horizontale, elle est tour à tour incarnée par des pièces rouges ou par une tampographie sur des pièces blanches qui n'est pas parfaitement positionnée sur les éléments concernés pour garantir une jonction parfaite. Ce détail ne posera sans doute pas de problème aux fans inconditionnels de l'avion ou de LEGO mais on parle quand même ici d'une maquette blanche à 200 €, le souci du détail aurait du être de mise.

Pour ceux qui se poseraient la question : les hublots tampographiés sont conformes à l'avion de référence, le Concorde était bien équipé de hublots plus petits que les avions de ligne classiques.

Le petit socle fourni, qui reprend l'esthétique du socle de certaines maquettes classiques de l'avion, fait son travail : il permet de présenter l'appareil avec une mise en scène un peu dynamique et la stabilité de l'ensemble est à toute épreuve grâce au positionnement parfaitement équilibré du support. À vous de choisir su vous voulez exposer le Concorde en phase vol avec les trains rentrés et le nez droit ou en phase de décollage avec les trains sortis et le nez incliné. La petite plaque au look vintage placée sur la face avant du présentoir est tampographiée, il n'y a pas de stickers dans cette boite. Cette plaque distille quelques facts à propos de l'avion, c'est vintage et c'est raccord avec la livrée proposée qui est loin d'être la plus récente.

Comme beaucoup d'entre nous, j'étais jusqu'ici plutôt enthousiaste à propos de ce produit suite à son annonce officielle. Je me suis une fois de plus laissé convaincre par les jolis visuels officiels qui promettaient une maquette à l'esthétique aboutie, ce n'est pas l'impression que j'ai en ayant ce Concorde entre les mains. Le designer a fait ses devoirs et la copie rendue est à mon avis franchement très honnête, mais le défaut technique principal du produit vient à mon avis un peu gâcher la fête. Beaucoup se contenteront cependant de ce Concorde qui, observé d'une certaine distance, fera largement l'affaire installé par exemple à côté du Titanic.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 13 septembre 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO ICONS 10321 Corvette, une boite de 1210 pièces qui sera disponible via la boutique officielle en ligne et dans les LEGO Stores dès le 1er août 2023 au prix public de 149.99 €. Vous le savez déjà depuis l'annonce officielle du produit, il s'agit ici d'assembler une reproduction de la version C1 de 1961 de la Corvette Chevrolet, avec ses quatre feux arrières qui replaçaient alors les deux optiques installées sur les ailes, son moteur V8 à soupapes en tête et son hardtop.

Autant le mentionner tout de suite : tout ça manque franchement de chrome ou à défaut de pièces métallisées. La Chevrolet Corvette de référence fait la part belle aux équipements chromés et cette version LEGO ne lui rend pas hommage sur ce point, alors que les visuels officiels retouchés mettent en avant des reflets qui sont inexistants sur le "vrai" produit au niveau des différents éléments au gris très clair.

Une fois de plus, cette maquette destinée à un public adulte de collectionneurs prend quelques raccourcis esthétiques avec des courbes beaucoup moins courbes et et des lignes galbées pas vraiment galbées. Les passages de roues sont eux aussi un peu étranges, ça manque d'arrondi surtout lorsque le véhicule est observé de profil. On commence avoir l'habitude avec LEGO, même si le designer s'en tire largement mieux ici que lorsqu'il s'agissait par exemple de reproduire la voiture de James Bond avec le set 10262 James Bond Aston Martin DB5.

Le solide plancher du véhicule est comme souvent constitué de quelques Plates et autres poutres Technic, on vient ensuite y fixer les différents éléments de carrosserie ainsi que les équipements intérieurs. C'est rapidement assemblé et se rend immédiatement compte que les visuels officiels retouchés nous promettaient une teinte un peu plus foncée que dans la réalité. Cette Corvette C1 est rouge vif, j'aurais pourtant tenté le Dark Red (rouge foncé) histoire de lui donner un peu plus de cachet au risque d'avoir affaire aux habituels écarts de teinte.

La calandre à base de saucisses, de guidons et de bananes grises me parait beaucoup trop simplifiée et il faut ici se contenter d'une représentation très symbolique de ce détail pourtant emblématique du véhicule. Même constat pour les quatre phares avant, simplement composé d'une Tile ronde tampographiée et d'une pièce transparente, ça manque un peu de volume et c'est un peu trop plat pour vraiment ressembler aux vrais.

Les portières sont en revanche bien conçues, elles font appel à deux éléments inédits qui permettent de reproduire plutôt fidèlement la zone blanche, en retrait d'une demi-tenon sur le modèle LEGO, présente sur les flancs du véhicule de référence. La sellerie est d'une relative simplicité mais c'est suffisant et bien exécuté, tout comme le poste de conduite avec son compteur, ses pédales et son levier de vitesses.

On trouve évidemment une petite planche de stickers dans la boite, je vous ai scanné la chose, et tout ce qui n'y est pas est donc tampographié comme par exemple les "baguettes chromées" qui circulent sur la carrosserie, les contours de sièges ou le logo Corvette à l'avant du capot. On notera que LEGO a progressé lorsqu'il s'agit d'aligner un motif imprimé sur différents éléments, ce n'est pas encore parfait mais c'est par exemple beaucoup mieux que sur le bas de caisse de la Mustang du set 10265 Ford Mustang. Il suffit ici d'interchanger les quatre Plates frappées d'une ligne droite jusqu'à obtenir un alignement acceptable.

Les jantes sont un peu tristes, ici aussi ça manque de brillant pour reproduire parfaitement le contraste entre la carrosserie et les roues. Les jantes blanches utilisées permettent pourtant d'obtenir l'effet vintage recherché mais le gris très clair des jantes est décevant.

Du côté des fonctionnalités, il faut se contenter ici des ouvrants, portières, capot avant et coffre, et d'une direction ramenée au volant. Pas de mécanisme complexe pour la direction mais la fonction a le mérite d'exister et le moteur est lui aussi réduit à sa plus simple expression. Le hardtop fourni peut être facilement installé ou retiré, ce sera à vous de voir comment vous souhaitez exposer le véhicule et l'ouverture du coffre dont le capot est affleurant au reste de la carrosserie est gérée par une pièce placée sous le véhicule qui sert de bouton poussoir permettant de l'entrouvrir afin de pouvoir le saisir ensuite avec les doigts. C'est ingénieux.

Les deux pare-brises identiques sont conditionnés séparément dans des sachets en papier et c'est une excellente nouvelle. LEGO s'affranchit ainsi de la protection en plastique appliquée directement sur les pièces tentée par le passé dans quelques boites et ces deux sachets permettent enfin d'obtenir des éléments en parfait état au déballage. Bravo pour ça.

Cette Corvette C1 n'est sans doute pas le meilleur véhicule de la gamme chez LEGO mais elle a à mon avis tout de même fière allure. Elle contribuera incontestablement à mettre en valeur les autres maquettes exposées sur une étagère : un peu de rouge ne fera finalement pas de mal au milieu du noir de la Camaro du set 10304 Chevrolet Camaro Z28, du bleu de la Mustang du set 10265 Ford Mustang ou encore du blanc de la Porsche du set 10295 Porsche 911. Il sera sans doute rapidement possible de trouver cette Corvette C1 un peu moins cher que le tarif demandé par LEGO, il n'y aura alors aucune raison de faire l'impasse sur cette boite.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 21 juillet 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

Comme annoncé dans les pages du numéro précédent sorti en décembre 2022, le numéro de mars 2023 du magazine officiel LEGO Batman est aujourd'hui disponible en kiosque au prix de 6.99 € et il est comme prévu accompagné d'un Batcycle "aux pneux mordants" avec de la place pour y installer une minifig non fournie. Ce magazine passe lui aussi aux sachets en papier pelliculé à compter de ce numéro.

Ce magazine semble reprendre une périodicité normale après le break hivernal et le prochain numéro est annoncé pour le 28 avril 2023, il permettra d'obtenir une minifig de...Batman avec son "Jet".

Pour ceux que ça intéresse, je rappelle que les instructions des différents mini-modèles livrés avec les magazines édités par Blue Ocean sont disponibles au format PDF sur le site de l'éditeur. Il suffit de renseigner le code présent au dos du sachet pour obtenir le fichier, 212325 pour les instructions de montage du Batcycle livré avec ce numéro.

On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu du set LEGO 40648 Money Tree, une boite de 336 pièces vendue depuis le 25 décembre au prix public de 24.99 €.

Si la culture chinoise vous intéresse, cet arbre à monnaie qui doit en principe apporter argent et chance vous séduira peut-être, il ne prendra pas trop de place sur la commode du salon avec ses 16 cm de haut. Il pourra aussi éventuellement compléter un ensemble de sets issus de la Botanical Collection LEGO, même si la finition de ce petit arbre est un peu moins aboutie que celle des autres produits de la gamme.

L'objet est en principe décoré de mandarines, d'enveloppes rouges destinées à accueillir des dons en numéraire et de pièces de monnaie. Il se contente en fait ici d'un vingtaine de citrouilles qui servent donc à symboliser les fruits concernés, de 14 micro enveloppes rouges et d'une dizaines de pièces de monnaie joliment exécutées. Tous les éléments décoratifs sont tampographiés, il n'y a pas de stickers dans cette boite. Toujours pas de sachets en papier dans cette nouveauté au catalogue LEGO. Le fabricant aurait pu insérer une vraie enveloppe rouge dans la boite, comme c'est le cas dans les sets annuels sur le thème du zodiaque chinois : en Asie on offre de l'argent à ses proches à l'occasion des fêtes du nouvel an et vous auriez ainsi pu vous plier vous aussi à cette coutume grâce à l'enveloppe fournie.

Le set est composé d'à peine plus de 330 éléments mais il se paye tout de même le luxe d'être très répétitif, la faute au sujet traité. Le pot qui accueille l'arbre rappellera peut-être des souvenirs à ceux qui ont assemblé le bonsaï du set LEGO 10281 Bonsaï Tree, c'est une version simplifiée du pot noir présent dans le set de la Botanical Collection commercialisé depuis 2020.
Les deux "bateaux" dorés fixés sur le pot ne sont en fait pas des bateaux : ce sont des sycee, des lingots en or ou en argent utilisés autrefois en Chine comme monnaie d'échange.

Chacune des branches de l'arbre intègre au moins une citrouille, une enveloppe et une pièce de monnaie, le tout est fixé sur un tronc cossu lui-même fixé sur le socle du produit. Il n'est pas nécessaire d'être un fan assidu de LEGO pour assembler ce petit arbre, il n'y a rien ici de très complexe.

Cet arbre porte-bonheur aurait à mon avis pu devenir un joli produit décoratif offert sous condition d'achat, il ne mérite pas forcément qu'on y dépense 25 € sauf si vous avez déjà vos habitudes avec la tradition concernée et que vous souhaitez éventuellement remplacer celui dont vous disposez déjà par une version en plastique ou que vous envisagez d'en offrir un exemplaire à quelqu'un. L'argent pousse donc effectivement sur les arbres, mais surtout pour LEGO.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 5 janvier 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.