LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio, une boite de 439 pièces vendue 49.99 € qui met en scène Spider-Man, Spider-Gwen, Doctor Octopus et Mysterio.

Ce set est dans la lignée de ceux qui nous obligent à assembler un Spider-véhicule plus ou moins réussi, il faut bien fournir quelque chose qui roule ou qui vole à construire dans ces boites destinées aux plus jeunes. Le Spider-Truck livré ici n'est pas inintéressant et il combine un look très réussi avec quelques fonctionnalités : Le lanceur de filet est déployé en tournant la molette jaune placée sur le flanc du véhicule, le poste de conduite est accessible en retirant le toit de la cabine et l'engin évoluera sur tous les terrains grâce à une garde au sol conséquente et à une pseudo-suspension très simple qui repose sur les habituels éléments Technic en caoutchouc (4198367).

Le camion est bardé de stickers aux couleurs de son propriétaire, jusqu'aux jantes rouges avec motif de toile d'araignée. Pourquoi pas, même si Spider-Man n'a en principe pas vraiment besoin d'un Monster Truck avec lanceur de toile sauf peut-être pour intégrer la caravane du Tour de France.

Spider-Man pourra donc rouler sur Doc Ock et Mysterio après avoir dégommé les deux drones très réussis visiblement inspirés de ceux vus dans le film Spider-Man : Far From Home. Si on ne compte pas les bras d'Octopus, ces deux drones équipés de Stud-Shooters parfaitement intégrés sont la seule opposition mécanique au Monster Truck et on pourra toujours s'amuser à essayer de les capturer avec le lanceur de filet intégré à l'arrière du camion. Dans les faits, ce lanceur sans ressort ne lance d'ailleurs pas grand chose.

Il manque peut-être deux supports à base de pièces transparentes pour pouvoir mettre les deux drones en position de vol, c'est dommage que LEGO ne pense quasiment jamais à nous fournir de quoi donner un peu de hauteur aux engins volants. Les pièces utilisées sur la photo ci-dessous ne sont pas fournies dans la boite.

LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio

LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio

Du côté des minifigs à récupérer dans cette boite, on obtient quatre personnages. La minifig de Spider-Man avec ses bras tampographiés est identique à celle livrée depuis le début de l'année dans les sets 76172 Spider-Man and Sandman Showdown (9.99 €) et 76173 Spider-Man and Ghost Rider vs. Carnage (19.99 €), deux boites moins chères que celle-ci vers lesquelles il faudra se tourner si vous ne voulez que la minifig en question.

La minifig de Spider-Gwen sur son skateboard n'est différente de celle des sets 76115 Spider Mech vs. Venom (2019) et 76149 The Menace of Mysterio (2020) que par la nouvelle capuche fournie dans ce set. À vous de voir si ce nouvel élément qui autorise enfin la rotation de la tête du personnage, ce que ne permettait pas la capuche "classique", justifie l'acquisition de cette minifig. Je note une amélioration de la profondeur du motif noir tampographié sur le torse blanc de la figurine, c'est enfin à peu près raccord avec les jambes.

La minifig de Mysterio utilise le torse déjà vu dans le set 76149 The Menace of Mysterio (2020) mais LEGO remplace le globe transparent par une version opaque. Pourquoi pas, on ne distingue plus la tête neutre sur laquelle on enfiche le globe et ce n'est pas plus mal. le personnage profite aussi d'un socle dans lequel on insère la totalité de la minifig sans devoir retirer les jambes au préalable. La pièce est identique à celle déjà vue sur la figurine de Nehmaar Reem dans le set Hidden Side 70437 Mystery Castle, et elle me semble parfaitement adaptée pour incarner le côté vaporeux de Mysterio. Ceux qui la trouveront hors sujet pourront toujours la ranger et conserver un Mysterio qui tient sur ses deux jambes.

La figurine de Doc Ock, qui me semble franchement inspirée de la version du personnage vue dans le jeu vidéo Marvel's Spider-Man, est donc la seule à utiliser des éléments totalement inédits avec un torse et une tête aux tampographies très réussies. Le dos du personnage est masqué par l'imposant attirail mécanique qu'il utilise mais LEGO n'a pas lésiné sur les détails pour autant.

La chevelure utilisée ici est un bon compromis pour assurer la fidélité au look du personnage du jeu, c'est aussi celle de Peter Venkman, Red Guardian ou encore Bob Cratchit. Les tentacules clipsées au dos de la minifig sont suffisamment mobiles et elles autorisent de nombreuses positions et possibilités ludiques, même si je trouve finalement ces appendices un peu surdimensionnés. Le bon côté de la chose : il faut les assembler et c'est toujours ça de pris sachant qu'on achète un jouet de construction. Les plus observateurs auront remarqué qu'aucun des personnages de cette boite n'a de jambes tampographiées. Il n'y a pas de petites économies.

LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio

LEGO Marvel Super Heroes 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio

Bref, cette boite vendue 50 € qui pioche son inspiration dans différents univers et extrapole franchement au passage devrait plaire aux plus jeunes avec son Monster Truck aux couleurs de Spider-Man. Elle offre de quoi s'amuser avec une opposition relativement équilibrée entre le véhicule armé de son lanceur de filet un peu poussif et les deux jolis drones surarmés.

Les collectionneurs de minifigs resteront peut-être un peu sur leur faim, il faut se contenter d'un Doc Ock inédit, de deux personnages déjà vus sous leurs formes respectives qui sont simplement ici équipés d'accessoires différents et d'une version de Spider-Man qui est devenue très accessible pour beaucoup moins cher. Les plus patients attendront sagement que le prix du set passe sous la barre des 35/40 €, ce qui ne manquera pas d'arriver très rapidement.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 8 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Fabien - Commentaire posté le 29/01/2021 à 00h26
22/01/2021 - 13:46 À mon avis... Reviews

LEGO 40462 Valentine's Brown Bear

On s'intéresse aujourd'hui très rapidement au traditionnel petit set LEGO de la Saint-Valentin, la référence 40462 Valentine's Brown Bear (245pièces - 14.99 €), qui prend cette année la forme d'un ourson sur son socle et de quelques cœurs bien rouges.

Si vous espérez faire plaisir à quelqu'un en lui offrant cette petite boite, assurez vos arrières en prévoyant aussi un joli bouquet de fleurs, une vraie peluche de qualité ou une boite de chocolats, je ne suis pas certain que ce set ne démontre autre chose que votre passion dévorante pour les LEGO.

On assemble donc un ourson à poser sur un socle qui cache la mention I ♥ U par défaut mais vous pouvez évidemment y mettre ce que vous voulez à l'intérieur, il y a de la place. Pourquoi pas, à condition d'offrir le produit déjà assemblé pour conserver l'effet. Sinon, c'est raté, la personne qui recevra le set devra assembler elle-même le petit message.

Le socle de présentation est habillé d'un peu de verdure et d'un damier central sur lequel on peut installer l'ourson. Les trois cœurs sont vaguement en suspension grâce à l'utilisation de pièces transparentes, l'effet est là. Je note au passage que le couvercle du socle est solidement enfiché sur sa base et qu'il est très difficile de le retirer sans tout casser. Dommage pour un produit qui en théorie doit permettre d'accéder au message caché sans devoir en réassembler une partie après coup.

LEGO 40462 Valentine's Brown Bear

Les habitués de la gamme BrickHeadz seront en terrain connu lorsqu'il s'agira d'assembler l'ourson : on y retrouve quelques techniques habituellement utilisées pour les figurines cubiques avec un tronc central habillé de quelques pièces qui donnent un vague effet fourrure. Les membres et la tête de l'animal donnent un peu de volume à l'objet et le tout est au final presque mignon. Les pattes arrières sont simplement clipsées sur le tronc et elles ne peuvent qu'être un peu écartées ou rapprochées du corps de l'animal. Les bras sont plus mobiles mais ils ne tiennent pas en position levée.

Je ne suis pas certain que ce produit mérite qu'on y dépense 15 € avec pour objectif de faire forte impression le 14 février prochain, au risque de passer pour un passionné monotâche qui ne sait rien offrir d'autre que des LEGO dès que l'occasion se présente. La chose est assemblée en cinq minutes chrono et le message caché sous le plateau du socle est un peu trop grossier pour être crédible. Vous prenez même le risque que la personne à qui vous voudriez offrir ce set pense que vous avez rajouté le message à la va-vite juste pour lui fourguer des LEGO.

En surélevant les parois du socle d'une rangée de briques, il doit sans doute être possible d'aligner quelques chocolats à l'intérieur ce qui permettrait de faire passer la pilule et d'élever un peu le niveau. Pour le reste, il s'agit là à mon avis d'un set dispensable que tout le monde oubliera rapidement et qui aurait plutôt mérité d'avoir une courte carrière de produit offert sous condition d'achat durant la semaine de la Saint-Valentin.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 5 février 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Bert - Commentaire posté le 22/02/2022 à 20h17

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

Comme promis, on fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith (2164 pièces - 159.99 €), la réinterprétation officielle du projet initialement soumis sur la plateforme participative par Clemens Fiedler alias Namirob.

La proposition initiale a rapidement trouvé son public et LEGO a ensuite saisi l'opportunité de proposer aux nostalgiques de l'univers Castle/Kingdoms une boite qui devrait les calmer au moins pendant quelques temps, comme le faisait l'année dernière le set LEGO Ideas 21322 Pirates of Barracuda Bay et son hommage appuyé à la gamme Pirates.

Les couleurs saturées du modèle final ne seront pourtant pas du goût de ceux qui appréciaient les tons plus pastels du projet de Namirob et on obtient ici une maison au toit bleu et vert qui ressemble sans doute plus à un décor du Puy du Fou qu'à une vraie bâtisse du Moyen Âge avec son toit de chaume ou son alignement d'ardoises.

lego medieval blacksmith namirob project

Ce n'est d'ailleurs pas le premier atelier de forgeron au catalogue LEGO, trois autres boites traitaient déjà le sujet avec le set 6040 Blacksmith Shop commercialisé en 1984, le set 3739 Blacksmith Shop de la gamme My Own Creation (2002) et le set 6918 Blacksmith Attack lancé en 2011. Le projet initial et le set officiel rendent ici manifestement hommage au set 3739 de 2002, les deux autres boites ne proposant que des versions beaucoup plus sommaires des lieux.

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

La maison du forgeron a perdu un peu en volume pendant la phase de conversion de la création originale en produit officiel de la gamme LEGO Ideas et on obtient ici une construction (socle compris) de 27 cm de long, 21 cm de large et 27 cm de haut.  Tant mieux pour ceux qui lui chercheront une place sur une étagère, tant pis pour ceux qui imaginaient cette construction comme l'imposant point central d'un diorama médiéval.

Pas de plaques de base dans cette boite, les différents niveaux de la maison à colombages reposent sur trois plaques 16x16 Dark Tan sur lesquelles viennent se greffer quelques plaques plus petites. L'ensemble est modulaire avec la possibilité de retirer le grenier et le premier étage pour accéder aux espaces intérieurs. Les deux pans du toit sont indépendants et sont eux aussi amovibles pour permettre un accès au grenier.

L'assemblage de cette maison médiévale est très divertissant, surtout quand il s'agit de poser les pierres apparentes et les pièces qui reproduisent les colombages, ces poutres qui forment la charpente des habitations et qui restent visibles.  On ne s'ennuie pas et le souci du détail, notamment au niveau de l'atelier du forgeron, renforce l'impression que le designer a vraiment mis les bouchées doubles pour proposer un produit abouti. Pas de stickers dans cette boite, tout est tampographié, y compris les planches qui servent pour les portes et l'enseigne qui confirme que le type qui occupe les lieux fabrique et répare les épées et autres hallebardes des chevaliers qui passent leur temps à guerroyer.

La maison se divise en trois espaces bien distincts : l'atelier du forgeron au rez-de-chaussée avec sa meule, son enclume, ses outils et sa réserve de charbon pour alimenter la forge, la pièce de vie au premier étage avec son fourneau, ses victuailles posées sur des écuelles, ses godets métalliques, son tonneau d'hypocras et ses jolies chaises et une chambre sous le toit avec son lit, son tapis à base de peau d'ours et son bureau avec un encrier et une plume.

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

Il n'y a rien à dire sur l'aménagement des différents espaces, c'est vraiment très riche en meubles et en accessoires divers et variés et c'est du niveau des meilleurs Modulars classiques avec quelques jolies techniques. Le sol reste en tenons apparents, j'aurais aimé un plancher pour le premier étage et le grenier. La forge est équipée d'une brique lumineuse qu'on active en poussant sur le soufflet enfiché sur le bouton. C'est original et bien dans l'esprit du set même si il est comme d'habitude impossible de laisser la brique allumée. On sait que c'est là, on s'amusera à pousser sur le soufflet de temps en temps.

L'apparence extérieure de la maison est elle aussi très réussie avec son rez-de-chaussée aux murs en pierre et ses colombages sur les niveaux supérieurs. Le designer en charge de l'adaptation du projet a choisi de faire l'impasse sur les motifs de planches visibles dans le projet original et le bois des colombages est ici simplement suggéré par la couleur des pièces.

On assemble aussi une charpente suffisamment élaborée pour rester dans le thème et les deux pans de toit indépendants viennent se glisser sur les montants latéraux. Le toit n'est pas fixé à la charpente ce qui autorise son retrait en un clin d'œil sans devoir forcer pour l'extraire, c'est bien pensé.

On pourrait discuter du côté flashy du toit avec ses écailles en trois teintes et son rendu un peu "cartoon". C'est plus propre que le toit de la bâtisse du projet LEGO Ideas qui a servi de référence, certains trouveront sans doute que c'est un peu trop lisse et bien ordonné pour être crédible. Même constat pour l'arbre planté au dessus du puits, on assemble ici un arbre un peu plus stylisé et aux faux airs de bonsaï géant là ou celui du projet original était plus classique.

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

Du côté des minifigs livrées dans cette boite, on obtient le forgeron, un personnage féminin qui passe manifestement son temps à s'entraîner au tir à l'arc sur la cible fixée à l'arbre et deux chevaliers des Black Falcons. Les plus vieux se souviendront de la première apparition de cette faction en 1984 dans le très populaire set 6073 Knight's Castle puis dans de nombreuses autres boites. Un hommage à cette faction avait déjà été rendu en 2002 avec une réédition du set 6073 (réf. 10039) puis en 2009 dans l'un des quatre packs de la Vintage Collection (réf. 852697). L'emblème de cette faction apparaissait aussi dans le set LEGO Harry Potter 4768 The Durmstrang Ship en 2005 et dans le set 10223 Kingdoms Joust en 2012.

La parité est respectée pour les deux chevaliers qui utilisent le même torse et les mêmes jambes : un personnage masculin au visage courant dans la gamme CITY et qui réutilise la chevelure de Chief Wheeler (60246 Police Station) et un personnage féminin qui réutilise la tête de Jessica Sharpe vue dans le set LEGO CITY 60264 Ocean Exploration Submarine et la chevelure du zombie de la série 14. Les tampographies sont irréprochables et LEGO fournit une chevelure pour chacune des minifigs en plus du casque, histoire de varier les présentations ou les mises en scène.

Le forgeron et l'archère sont un peu moins réussis, la faute à quelques problèmes techniques qui ne sont pas nouveaux mais qui ne sont pas résolus pour autant : les jambes de barista du forgeron sont un peu bâclées et le cou de l'archère est un peu trop pâle. La jeune femme réutilise d'ailleurs le torse de Robin Loot, un personnage livré dans le set LEGO Ideas 21322 Pirates of Barracuda Bay, et les jambes de Pomona Sprout. Sous sa barbe, le forgeron cache le visage de Harl Hubbs, le mécanicien récurrent de la gamme LEGO City. Le torse du personnage affichant un haut de tablier raccord avec les jambes est inédit.

Cette boite nous permet également d'obtenir un exemplaire du cheval avec pattes arrières mobiles, ici en beige, et de quoi assembler un chariot plutôt réussi sur lequel on retrouve l'écusson des Black Falcons.

LEGO Ideas 21325 Medieval Blacksmith

L'adaptation du projet inital me semble réussie et ne trahit pas l'esprit de la création originale qui a su rassembler les 10.000 soutiens nécessaires et convaincre LEGO de sauter le pas. Le résultat final est une vision un peu romancée du sujet avec un panel de couleurs et une finition qui déplaira peut-être à ceux qui préféraient le côté à la fois plus sobre et plus fouillis du modèle de référence.

Je pense que LEGO s'en tire malgré tout plutôt bien et que ce produit devrait plaire à la fois aux amateurs de Modulars et aux nostalgiques de l'univers Castle / Kingdoms qui n'ont pas eu grand chose à mettre sur leurs étagères des dernières années. En y réfléchissant bien, il y aussi un petit côté Disney dans cette maison médiévale qui pourrait accueillir quelques mini-dolls. En résumé, ce produit devrait séduire un large public et la bonne idée de Clemens Fiedler devient à mon avis un set officiel tout à fait acceptable même si le prix public de 159.99 € me semble un peu élevé.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 28 janvier 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

ragoto - Commentaire posté le 21/01/2021 à 18h29
14/01/2021 - 10:04 À mon avis... LEGO Ninjago Reviews

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 71741 Ninjago City Gardens, une très grosse boite de 5685 pièces disponible dès aujourd'hui au prix public de 299.99 € sur la boutique officielle en ligne et qui permet d'assembler une nouvelle extension du maxi-diorama Ninjago composé jusqu'ici des sets 70620 Ninjago City (2017) et 70657 Ninjago City Docks (2018).

J'ai passé plusieurs jours à assembler le contenu de cette boite et je vous livre donc quelques impressions très personnelles sur cette nouvelle immersion dans la mégalopole verticale de Ninjago City. On se souvient que les deux autres sets déjà commercialisés étaient vendus sous le label The LEGO Ninjago Movie, le titre du film d'animation sorti en 2017 qui a inspiré les constructions proposées.

Cette nouvelle boite met à profit le 10ème anniversaire de la franchise maison créée par LEGO en 2011 et le fabricant a donc choisi de la vendre sous l'intitulé Legacy. Nous vous méprenez pas, si le set rend effectivement hommage à quelques moments cultes des différentes saisons de la série animée, il s'agit bien d'une extension totalement dans l'esprit des autres boites avec le même parti pris architectural d'un Japon fantasmé qui au mieux pourrait être vaguement comparé à la vieille ville de Kyoto.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

Comme pour les deux constructions précédentes sur le même sujet, ce nouvel assemblage est totalement modulaire et partiellement modulable dans le sens ou il est composé d'éléments séparés à installer sur une structure de base et il peut ensuite être connecté à l'un ou l'autre des sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks. La jonction avec les docks est documentée par LEGO sur les visuels officiels, il suffit de prolonger le diorama vers la droite. La connexion à la ville du set 70620 est possible en plaçant de l'autre côté de la construction et en retirant un morceau de la corniche du deuxième étage ce qui permet d'assurer la continuité visuelle du diorama global. Le balcon noir de l'appartement aux murs verts est lui aussi amovible.

LEGO nous présente ce set comme les "Jardins de la ville de Ninjago". Il s'agit sans doute plus d'une référence au nom d'un quartier qu'au contexte purement végétal de la zone présentée : Il faut se contenter d'un arbre au feuillage relativement sommaire et d'une mare recouverte par quelques plantes et autres nénuphars. Deux plaques de base sont fournies (32x32 et 16x32), elles définissent l'espace occupé par la construction qui se développe en hauteur sur 73 cm pour finir par dépasser le point culminant du set 70620 Ninjago City (63 cm) et inverser l'équilibre visuel du diorama. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais les docks du set 70657 Ninjago City Docks auront peut-être un peu de mal à exister entre ces deux constructions.

La partie la moins passionnante de l'assemblage arrive en premier : il s'agit de recouvrir la plaque 32x32 pour délimiter les espaces constructibles de la zone d'eau placée au cœur du quartier. Pas de tiles tampographiées avec de jolies carpes comme c'était le cas dans le set 80107 Spring Lantern Festival, mais c'est raccord avec l'habillage des deux autres sets. Après cette phase un peu rébarbative, le plaisir prend définitivement le dessus et les différents modules s'enchaînent. On les positionne sur la plaque de base et on observe le quartier prendre de la hauteur au fil des sachets. Comme pour la ville du set 70620 Ninjago City , les différents niveaux sont reliés entre eux par des escaliers, des trappes ou des échelles.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

Si l'envie vous prend de jouer avec le contenu de cette boite, les designers ont tout prévu. Chacun des espaces intérieurs est relativement accessible et même s'il ne reste que peu de place au milieu des meubles et autres décorations internes, la possibilité est là. Tous les modules sont amovibles et faciles à remettre en place, comme pour un Modular classique. Il n'y a pas de fonctionnalité notable dans cette construction à part la porte de la Ninja Zone du quatrième étage, une structure placée juste sous la tour de contrôle, qui s'ouvre en tournant une molette. Parler d'un playset accessible aux plus jeunes comme le fait LEGO dans la description officielle du produit est à mon avis un peu présomptueux et si le produit reste manipulable, il est aussi très fragile par endroits.

À la différence d'un Modular Classique qui développe généralement une thématique et un style architectural précis, l'expérience est ici encore plus amusante grâce aux nombreuses variations rencontrées en passant d'un module à un autre.  Les techniques d'assemblage sont très intéressantes avec notamment des cloisons latérales inclinées, des bordures de toit mettant à profit des éléments qui ne sont habituellement pas utilisés pour reproduire des tuiles et des décorations toutes plus créatives les unes que les autres. On verse souvent dans l'exagération et la surenchère mais c'est aussi ce côté caricatural et chargé qui fait le charme de ces trois sets de la gamme Ninjago.

Mon conseil : Si vous envisagez vraiment de faire l'acquisition de cette boite, essayez de ne pas trop focaliser sur les détails lorsque vous lirez des reviews ou regarderez des speed-builds. Rien ne vaut un effet de surprise encore présent lorsqu'on tourne les pages de l'uns des trois livrets d'instructions du set et l'assemblage de ce produit ne déçoit pas sur ce point avec très peu de séquences répétitives et de nombreuses solutions esthétiques qui vous arracheront probablement un sourire de satisfaction.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

Ceux qui n'achèteront cette boite que pour la thématique asiatique et la représentation d'un Japon qui n'existe pourtant pas sous cette forme peuvent être rassurés : les références à l'univers Ninjago sont bien là mais elles sont suffisamment subtiles pour laisser ce quartier exister même aux yeux de celui qui n'a jamais regardé un seul épisode de la série animée.

La boutique de Master Chen avec son enseigne à base de minifig aux jambes inversées mais sans la présence de Skylor reste une échoppe pittoresque même pour celui qui n'aura pas de référence précise. La petite île avec son temple et sa statue érigée en l'honneur de Zane lors du dernier épisode de la troisième saison de la série trouvera elle aussi facilement sa place dans un diorama même si celui qui aligne ces sets sur ses étagères ne sait pas qui est la minifig grise.

Même constat pour le musée à la façade orange qui occupe une grande partie de la surface du troisième étage de la construction, l'endroit est occupé par quelques références plus ou moins évidentes à l'univers Ninjago en fonction de votre affinité avec la franchise. Sinon, c'est juste un joli musée.

De nombreuses références à l'univers Ninjago sont véhiculées par les stickers et je vous ai scanné les trois planches livrées dans cette boite. La continuité esthétique avec les deux autres sets est ici aussi assurée avec les mêmes codes visuels  et le même ninjalphabet utilisés pour ces nouveaux autocollants. Il faudra d'ailleurs profiter de ces différents stickers avant de les coller, la plupart de ceux qui font directement référence à l'univers Ninjago se retrouvent confinés dans l'une ou l'autre des habitations ou boutiques à construire.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

La dotation en minifigs est conséquente avec 22 minifigs dont 19 personnages, la statue de Titanium Zane, l'enseigne de Master Chen's Noodles et une tenue Legacy / Avatar de Jay. La minifig que les collectionneurs qui n'auront pas les moyens ou l'envie de se payer cette boite chercheront à obtenir via le marché secondaire est évidemment celle de Sensei Wu en version 10ème anniversaire. Cette figurine avec son présentoir orné d'une jolie pièce tampographiée qu'on retrouve également sur le tronc du seul arbre du quartier est assortie avec celles des jeunes ninjas en version Legacy réparties dans différents sets commercialisés depuis le début de l'année.

Le set permet d'accumuler quelques variantes des jeunes ninjas en civil : Jay avec un torse inédit, Cole avec un torse déjà vu dans la gamme CITY et Nya vêtue d'un Perfecto déjà vu dans d'autres boites sont ici livrés dans des tenues qui permettent de mettre en scène les minifigs en les faisant passer pour des habitants lambdas. On obtient également la version (très) jeune de Lloyd, l'explorateur et aventurier Clutch Powers, un personnage que beaucoup connaissent grâce au film d'animation sorti en 2010 et qui réutilise ici le torse déjà vu dans le pack de minifigs portant la référence 40342 commercialisé en 2019, Ronin un personnage récurrent de la série, et les ninjas Kai et Zane, tous deux dans une tenue Dragon Master plutôt courante.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

On obtient aussi ici une grosse poignée de personnages plus ou moins connus de l'univers Ninjago et quelques civils : Misako la mère de Lloyd, The Mechanic, un des méchants de la saga Ninjago qui change de camp comme de chemise ici avec sa complice Cece, Kaito avec le visage et le catogan de Tattooga du set LEGO Ideas 21322 Pirates of Barracuda Bay, Eileen avec son bretzel, Hai le vendeur de glaces, Christina qui est manifestement fan des jeunes ninjas avec son pull aux couleurs de Lloyd, Mei qui reprend le torse d'Okino, un personnage livré en 2020 dans le set 71708 Gamer's Market, Tito, un jeune garçon qui promène le husky de Sensei Wu et Scoop un robot de nettoyage qui rejoint son collègue Sweep livré dans le set 70620 Ninjago City.

La dotation en minifigs n'oublie donc pas de faire plaisir aux fans de l'univers Ninjago mais elle laisse aussi un peu d'espace aux civils qui sont nécessaires pour animer les rues et les boutiques de la ville. L'équilibre me semble satisfaisant dans cette boite, il y en a pour tout le monde. Les tampographies sont globalement irréprochables, l'absence de couleur chair y est sans doute un peu pour quelque chose.

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

LEGO 71741 Ninjago City Gardens

Au-delà de ce qu'il propose en matière de construction, le point fort du set est à mon avis sa polyvalence : le fan de la franchise Ninjago savourera le montage en croisant de nombreux clins d'œil plus ou moins appuyés aux évènements issus des différentes saisons de la série animée, l'amateur de Modulars qui ne cherche qu'a boucher les trous laissés vides depuis 2018 sur la tranche du set 70657 Ninjago City Docks aura enfin à sa disposition de quoi étendre son maxi-diorama désormais composé des trois références disponibles depuis le lancement en 2017 du set 70620 Ninjago City et il attendra patiemment que LEGO se décide à prolonger l'expérience.

Ceux qui ont hésité trop longtemps à investir dans les sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks et qui voudraient pourtant exposer ce diorama d'exception sur leurs étagères auront sans doute aujourd'hui un peu de mal à rattraper leur retard sans accepter de payer ces boites au prix fort sur le marché secondaire. Le résultat final en vaut-il la chandelle ? C'est à chacun de juger en fonction de ses affinités avec l'univers Ninjago et la thématique vaguement japonisante de ces sets qui reprennent tout ce qui fait le sel des Modulars traditionnels et y ajoutent une touche de folie créative.

Pour être totalement honnête, je ne me suis pas lancé dans cette aventure et je n'envisage pas de le faire un jour. J'ai déjà fort à faire avec les différentes gammes que je collectionne, mais je reconnais volontiers que ce nouveau quartier de Ninjago City a de beaux arguments à faire valoir. Si vous ne pouvez pas vous l'offrir, essayez au moins d'avoir l'occasion de le monter avec celui qui aura la chance de pouvoir l'exposer chez lui.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 25 janvier 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Thomass59 - Commentaire posté le 18/01/2021 à 14h46
13/01/2021 - 03:28 À mon avis...

LEGO Masters France - Saison 1

La première saison de l'émission LEGO Masters vient de s'achever et j'en profite donc pour vous livrer mon ressenti sur ces quatre soirées qui ont abouti à la victoire du binôme composé de Sébastien "Sistebane" Mauvais (le créatif) et David "Hand Solo" Aguilar (le technicien).

Difficile de ne pas reconnaître que la déclinaison française du concept qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux autres pays est un divertissement familial très bien produit avec un plateau magnifique (c'est le studio qui accueille aussi Top Chef) et de très belles images des créations proposées par les candidats au fil des épreuves dont certaines s'achèvent de manière très spectaculaire. C'est de la télé-réalité haut de gamme, aucun doute là-dessus.

La dynamique de ce type de programme doit beaucoup aux candidats en lice et du côté des participants à cette première saison nous avons eu droit à un casting taillé sur mesure pour coller à la dramaturgie du concept : l'élimination de cinq des huit binômes au fil des épreuves pour aboutir à une finale à trois. Quoi qu'on puisse penser du résultat de certaines épreuves et des décisions du duo de juges qui avait les pleins pouvoirs jusqu'à la finale, les éliminations se sont succédées avec une certaine logique en fonction du niveau de chacun des binômes en compétition.

LEGO Masters France - Saison 1

Les deux membres du jury Georg Schmitt et Paulina Aubey ne sont pas des habitués de l'exercice mais leur mission se résumait de toute façon à juger les créations des candidats et à intervenir de manière très ponctuelle pour distiller quelques conseils et autres mises en garde. Éric Antoine se chargeait de son côté de meubler et de donner un peu de relief à l'émission pendant que les candidats s'affairaient autour de leurs constructions. Le contrat est rempli même si on peut discuter certaines des interventions du jury qui pouvaient selon les situations un peu décourager les candidats ou les avantager en leur fournissant des indices sur l'objectif de l'épreuve et les attentes des deux juges.

Le problème est à mon avis ailleurs et il est de taille : je pense qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un concours mais plutôt d'une fiction avec un storytelling savamment étudié. Cette fiction était alimentée par différents éléments tous au service de l'objectif du programme : amener le duo a priori le plus charismatique de l'émission composé de Sébastien "Sistebane" Mauvais et David "Hand Solo" Aguilar jusqu'à la victoire finale.

LEGO Masters France - Saison 1

L'écart de niveau évident entre les binômes qui permet d'enchaîner les éliminations "logiques", le montage mettant en avant certains candidats plus que d'autres, les conclusions des juges parfois un peu trop subjectives voire contradictoires d'une épreuve à l'autre et les petits arrangements avec les règles de la compétition ont permis de respecter le script de départ et de faire de cette première édition le produit promotionnel idéal pour les saisons à venir. C'est donc la belle histoire qui gagne, mais c'est surtout celle qui met en scène l'équipe "type" assemblée par la production. C'est Sébastien Mauvais qui le confirme lui-même dans un article du parisien publié le 10 janvier 2021 : "...La production a jugé bon de nous réunir mais on ne se connaissait pas plus que ça..."

La scénarisation d'un programme TV n'est pas un problème tant qu'elle ne transparait pas de manière trop flagrante dans le montage final. Jusqu'à la finale, LEGO Masters était un programme très bien ficelé et le montage nous montrant tour à tour des candidats euphoriques, en plein doute, au bord de la crise de nerf, en panne d'inspiration ou tout simplement fatigués nous aura tenu en haleine en nous forçant presque à changer de champions à chaque nouvelle épreuve en fonction de notre ressenti.

LEGO Masters France - Saison 1

Le duo père/fils a su provoquer de l'émotion, nous avons vu et revu la présentation des "papas belges" avec leurs enfants respectifs, les artistes définis comme "déjantés" ont fait le show et ont su rester en course malgré leur tendance à franchement s'éparpiller, les "geeks" ont été présentés comme des compétiteurs presque agaçants mais aussi très talentueux, etc. Les différents binômes ont été "catégorisés" dès l'annonce du programme et leurs intitulés ont été respectés à la lettre jusqu'à leur élimination et la victoire attendue du "technicien" et du "créatif". La production avait imaginé des profils à la limite de la caricature pour plaire à tous les types de public et chacun a pu plus ou moins s'identifier à l'un des duos de participants, ou au moins se trouver des affinités avec certains des concurrents en lice.

La finale aura divisé les téléspectateurs, chacun ayant son binôme favori parmi les trois encore en course. À titre personnel, je pense que le duo de "geeks" méritait de l'emporter sur cette dernière épreuve, il ne finit qu'à la troisième place derrière le duo de "papas belges" qui ne démérite pas. Mais c'est bien la "belle histoire" qui l'emporte : Le "technicien" et le "créatif" étaient les seuls à se voir attribuer un profil qui sous-entendait clairement leur capacité à aller au bout. Le surnom du binôme annonçait d'ailleurs la couleur : c'était le duo idéal, complémentaire et suffisamment compétent pour décrocher la victoire. Les autres étaient sans doute trop geeks, trop déjantés, trop étudiants, trop "famille", trop inconnus ou trop amoureux.

LEGO Masters France - Saison 1

EndemolShine et M6 doivent avoir d'autres projets pour la suite, et je pense que nous reverrons le binôme gagnant d'une manière ou d'une autre dans la prochaine saison. Gagner la première saison d'une émission comme celle-là suffira à offrir à Sébastien Mauvais la légitimité nécessaire pour par exemple prétendre à se retrouver dans le jury de la prochaine saison.

Son activité d'éditeur d'un magazine consacré à la passion des LEGO sera un complément de légitimité idéal pour qu'il prenne le relais d'un Georg Schmitt aux compétences indiscutables mais qui divise les téléspectateurs par une certaine absence d'empathie alors qu'il s'agit d'un programme familial sans réel enjeu. L'autre membre du jury, Paulina Aubey, n'aura à mon avis pas suffisamment imposé sa présence, sauf peut-être pour faire pencher la balance du côté du binôme vainqueur lors de la finale sous couvert de considérations artistiques, pour mériter d'aller plus loin avec ce programme.

Au final, LEGO Masters France est un très bon divertissement bien produit qui nous a offert quelques jolis moments d'émotion et de suspense. Espérons que cette première saison plutôt réussie permette aux MOCeurs de talent qui hésitaient jusqu'ici à s'inscrire au casting par peur du traitement qui serait fait de leur image de se lancer. Le programme étant maintenant installé avec des audiences intéressantes et une popularité acquise, la seconde saison sera certainement plus ouverte, moins scénarisée et moins caricaturale que celle qui vient de s'achever.

Note : Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais je vous remercie par avance de rester courtois dans les commentaires.