On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO ICONS 10353 Williams Racing FW14B & Nigel Mansell, une boite de 799 pièces qui sera disponible dès le 1er mars 2025 au prix public de 79,99 €. cette nouvelle référence de la gamme ICONS rejoint celle qui mettait en scène un autre pilote avec sa monoplace, le set 10330 McLaren MP4/4 & Ayrton Senna (79.99 €).

Ici, c'est le champion du monde 1992 Nigel Mansell qui est aux commande de sa monoplace Williams FW14B et les plus observateurs auront remarqué que le véhicule est équipé de pneumatiques de taille différente à l'avant et à l'arrière.

La signature du partenariat entre LEGO et la licence Formula 1 n'y est sans doute pas pour rien concernant cette évolution esthétique majeure. Le véhicule du set 10330 McLaren MP4/4 & Ayrton Senna se contentait de pneumatiques identiques et neutres sur les deux essieux, les fans n'avaient pas vraiment apprécié ce raccourci.

Pour le reste, on peut une fois de plus s'étonner de l'inventaire relativement réduit du produit sachant qu'un certain nombre d'éléments passent dans le podium qui permet d'exposer la minifig de Nigel Mansell ainsi que dans le présentoir prévu pour exposer la monoplace dans une configuration avantageuse.

Le véhicule est en revanche vite assemblé et il n'y a que la très grosse planche de stickers pour en ralentir la construction. Pour essayer de voir le verre d'eau à moitié plein, on constate que les autocollants sont imprimés sur un fond raccord avec la teinte de la surface sur laquelle ils prennent place.

Il n'en reste pas moins que je trouve dommage qu'un produit profitant d'un accord de licence entre son fabricant et la franchise qui détient les droits du sujet traité aurait mérité un effort technique supplémentaire, sachant que la monoplace du set 10330 McLaren MP4/4 & Ayrton Senna n'utilisait de son côté qu'une petite poignée de stickers.

On retrouve les triangles de suspensions déjà vu sur la monoplace d'Ayrton Senna et les pneus sont solidaires des jantes et sont cette fois tampographiés sur le flanc. L'effet de suspension ne repose ici que sur la flexibilité très limitée des triangles utilisés et le moteur V10 Renault est accessible en enlevant l'élément de carrosserie placé juste derrière la tête du pilote. La recette est donc la même que pour la monoplace de Senna et les deux véhicules sont à la même échelle,  avec ici 31 cm de long sur 15 cm de large contre 32 cm de long sur 17 cm de large pour la McLaren MP4/4.

Il faudra ici aussi s'accommoder du nez un peu plat de la monoplace mais je trouve l'ensemble vraiment très réussi avec une finition très acceptable et la présence limitée d'éléments de l'écosystème Technic qui sont simplement au service de la maquette. La minifig fournie remplit son rôle même si le casque de Nigel Mansell est loin d'être conforme à la vraie version de l'accessoire.

La monoplace n'est pas évidemment à l'échelle de la minifig livrée dans la boite mais cette dernière peut tout de même être installée aux commandes pour s'amuser un peu et le présentoir de la monoplace est de son côté flanqué d'un gros sticker gris listant quelques données techniques, c'est de bon ton et ça donne du cachet à la maquette.

Ce produit mérite à mon avis définitivement votre attention si vous êtes fan de Formule 1, même s'il s'agit d'une monoplace d'une autre époque. Il offre un bon compromis entre l'échelle choisie et le niveau de détail proposé, même si je sais que certains n'y verront qu'une référence Speed Champions survitaminée qui ne mérite pas forcément d'y dépenser 80 €.

On ne va d'ailleurs pas se plaindre d'avoir droit de temps en temps à des produits accessibles dans la gamme LEGO ICONS, la cible adulte doit aussi pouvoir se faire plaisir pour un budget raisonnable. Ceux qui trouvent que tout ça est malgré tout un peu trop cher pourrant rapidement économiser quelques euros ailleurs que chez LEGO en faisant preuve de patience.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 7 mars 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

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LEGO ICONS 10353 Williams Racing FW14B & Nigel Mansell

79.99 € 69.98 €

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On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Star Wars 75401 Ahsoka’s Jedi Interceptor, une boite de 290 pièces commercialisée depuis le 1er janvier 2025 au prix public de  44,99 €.

Le Jedi Interceptor est un habitué de la gamme Star Wars, chaque nouvelle version apporte son lot d'améliorations ou de régressions. Cette nouvelle version de l'Eta-2 inspirée du vaisseau vu brièvement dans la 17ème saison de la série animée The Clone Wars ne démérite à mon avis pas, il peut être associé à celui du set 75281 Anakin's Jedi Interceptor (248 pièces - 29,99 €) commercialisé en 2020 sans avoir à rougir afin de s'amuser un peu. Ce dernier était pour mémoire livré avec une figurine de moins, il ne permettait d'obtenir qu'Anakin et R2-D2.

Le poste de pilotage profite ici d'une verrière joliment tampographiée même si le liséré blanc est un peu grisonnant et contraste avec les autres zones blanches du vaisseau à base de pièces et je trouve la finition globale meilleure que sur l'Interceptor d'Anakin d'il y a 5 ans. Malheureusement, le set fait un usage intensif des stickers et pour 45 € on pouvait légitimement s'attendre à un peu plus de tampographie.

Les ailes sont correctement exécutées, elles sont suffisamment épaisses et texturées pour ne pas avoir l'air d'être pensées à l'économie. Ce sera cependant à chacun d'apprécier l'intérêt des couches de pièces sur la surfaces ailes avec un rendu qui pourrait paraitre un peu grossier par endroits pour certains fans. Deux Spring-Shooters sont installés sous le vaisseau, ils peuvent facilement être retirés pour obtenir une maquette d'exposition débarrassées de ses attributs ludiques.

LEGO n'a rien prévu pour mettre le vaisseau en position de vol, il ne tient pas sur les extensions des ailes déployées. Il suffisait pourtant de quelques pièces pour mettre la chose en suspension. Les stickers utilisés sur les ailes sont à peu près raccords au niveau des teintes, c'est appréciable. On retrouve bien les motifs vus sur le vaisseau de la série animée, et tous les éléments importants sont présents comme par exemple les deux canons placés sur la bordure centrale des ailes.

Je ne trouve finalement pas grand chose à redire ici, LEGO a fait ses devoirs et le résultat final me semble tout à fait acceptable.

Du côté des trois figurines fournies,  la dotation me parait très convaincante avec une Ahsoka Tano aux jambes courtes et articulées très réussie même si les bras ne sont pas tampographiés. Anakin porte de son côté la tenue également vue dans le set 75281 Anakin's Jedi Interceptor sans les déchirures et avec une paire de jambes tampograhiées. Le droïde astromech R7-A7 est conforme à la version vue à l'écran, c'est parfait lorsqu'il est placé dans l'emplacement prévu sur l'aile gauche du vaisseau.

On pourrait s'offusquer du prix public de cette petite boite de moins de 300 pièces mais nous savons déjà tous qu'il est déjà possible de trouver ce set moins cher ailleurs que chez LEGO. Aux alentours de 35/40 €, le compromis semble déjà bien plus acceptable pour un joli vaisseau avec quelques belles figurines et malgré la pléthore de stickers à coller sur les ailes. Le design du vaisseau me parait convaincant et en tout cas suffisamment fidèle à la version vue dans la série pour une maquette à cette échelle. Il manque juste de quoi vraiment le mettre en valeur sur une étagère.

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LEGO Star Wars 75401 Ahsoka’s Jedi Interceptor

44.99 € 42.99 €

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Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 1er mars 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Harry Potter 76447 Hogwarts Castle: Flying Lessons, une boite de 651 pièces disponible depuis le 1er janvier 2025 au prix public de  79,99 €.

Vous le savez déjà, ce produit est une nouvelle extension du énième reboot de Poudlard en version playset LEGO et le fabricant nous promet même que la construction composée des modules déjà commercialisés et à venir sera "la plus détaillée produite à ce jour". Il faudra bien évidemment repasser à la caisse à de multiples reprises pour pouvoir s'offrir l'intégralité des murs et des mises en scènes à intégrer dans le diorama promis.

Pour cette fois, on obtient donc une section du château de Poudlard qui contient la salle du matériel de Quidditch, la salle de cours de métamorphose, le bureau du professeur McGonagall et la salle des trophées. La tour compacte qui pousse à se demander où sont nos 80 € peut être déployée pour s'amuser avec, mais même étalée de tout son long, la construction à la finition basique peine un peu à justifier son tarif.

On retiendra surtout le côté "modulable" de la chose avec la possibilité de retirer deux sections intérieures pour les remplacer par autre chose comme par exemple la salle de classe du cours de sortilèges du set 76442 Hogwarts Castle : Charms Class (19,99 €). C'est bien vu, même s'il faudra choisir entre les modules, et cette fonctionnalité permet à LEGO de multiplier les petites boites à 20 € en ayant toujours l'alibi de pouvoir vraiment les intégrer au diorama global.

Pour le reste, l'ensemble est tout de même très sommaire et il n'y a que les fans les plus assidus qui y verront un playset qui permet de rejouer un cours de Quidditch. Beaucoup de fans ont l'ambition de rassembler l'intégralité de cette nouvelle version du playset inaugurée par la référence 76435 Hogwarts Castle : The Great Hall (199,99 €) avec pour objectif d'obtenir un modèle d'exposition imposant et à l'échelleminifig, on ne sait pas combien seront encore motivés au bout du projet sachant que LEGO ne manquera pas au final de rebooter une fois de plus le concept. À ce stade, il faut déjà acquérir les produits ci-dessous pour commencer à obtenir le diorama complet :

On se consolera pour cette fois avec le micro-bureau de McGonagall, la "salle" regroupant le matériel nécessaire à l'apprentissage du Quidditch, la classe du cours de métamorphose avec ses bancs vraiment très sommaires ainsi qu'une "salle" des trophées particulièrement symbolique. Pour ceux que ça intéresse, la collection de 14 portraits sous forme de Tiles tampographiées à collectionner continue en 2025 avec deux exemplaires livrés dans cette boite.

Tout est ici résumé à sa plus simple expression, il fallait que ça rentre dans la tour. Ceux qui exposeront le produit sans plus jamais y toucher auront sous la main quelques tiges transparentes pour mettre les élèves en position de vol, c'est toujours ça de pris. On ne peut pas à ce stade parler de réelle jouabilité, la proposition ne dépassera pas les deux minutes à faire voler les élèves sur à côté de leurs balais respectifs.

Bref, pas de quoi se lever la nuit si on prend ce produit hors contexte. Dans le cadre du projet global permettant d'obtenir "la version la plus détaillée à ce jour" de Poudlard, la tour n'est pas plus un indispensable, elle n'est pas pensée pour être connectée au reste. Sauf si LEGO se fend un jour d'un terrain de Quidditch à placer entre les bâtisses.

Du côté de la dotation en minifigs, le set est ici un peu timide même si on obtient une jolie version de Madam Hooch (Bibine) avec un double visage très réussi. McGonagall manque de tampographie sur la jupe, Oliver Wood (Dubois) est franchement générique malgré un torse inédit mais tellement banal que nous le retrouverons sans doute ailleurs jusqu'à plus soif.

Les trois étudiants logiquement en version première année avec jambes courtes et fixes, (Harry Potter, Neville Londubat et Drago Malefoy) sont équipés de pièces déjà vues à de multiples reprises au sein de la gamme Harry Potter. On sent une fois de plus la volonté de limiter les frais avec des jambes neutres pour tout le monde.

Il est évident ici que LEGO capitalise une fois de plus sur l'effet collection lié à la possibilité d'obtenir un jour un gros playset de luxe pour enfants gâtés, il y a peu d'efforts sur certains des éléments dissociés de la gamme et quel que soit le niveau de la proposition, il faudra avec si on veut vraiment compléter le diorama. Cette relative prise au piège des fans sera perçue différemment selon le degré d'affinité avec la licence, les plus assidus seront comme toujours les plus indulgents.

LEGO a au passage inondé le Club des Testeurs Amazon de produits gratuits pour s'assurer une note positive et booster les ventes de cette boite trop chère pour ce qu'elle a réellement à offrir, il faut maintenir la pression sur tous ceux qui sont en route pour le diorama complet, même avec les produits les moins charismatiques. Dans tous les cas, on attendra a minima de pouvoir acheter cette boite pour beaucoup moins cher que son prix public ailleurs que chez LEGO.

LEGO Harry Potter 76447 Hogwarts Castle: Flying Lessons

79.99 €

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Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 25 février 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO ICONS Restaurants of the World 10362 French Café, une boite de 1101 pièces qui sera disponible dès le 1er mars 2025 via la boutique officielle en ligne ainsi que dans les LEGO Stores au prix public de 79,99 €.

Vous le savez déjà depuis l'annonce officielle du produit, cette boite est en principe la première d'une nouvelle collection de sets autour d'emblématiques restaurants et autres cafés du monde. La collection est donc lancée avec une enseigne française, ou plus précisément parisienne, le produit faisant plus ou moins directement référence au Café Fleur situé au 38 avenue de Suffren à Paris.

Lors de l'annonce du set, j'y voyais plutôt une bodega mexicaine, la faute notamment à l'absence de contexte autour de la construction qui me laissait imaginer le toit en corniche d'une échoppe de Santa Cruz plus que la devanture d'un café installé au pied d'un immeuble haussmannien.

Le parti-pris de cette nouvelle collection repose sur la possibilité d'accumuler et d'exposer des petites constructions étroites au dos plat sur une étagère. On pourrait discuter de ce choix mais LEGO s'adresse ici directement, une fois de plus, à une clientèle adulte qui n'a ni l'envie ni la place de remplir son salon avec d'imposantes structures. Ce produit doit donc pouvoir s'intégrer dans une décoration au sein de laquelle les briques LEGO ne sont qu'un détail de plus et pas l'élément central. Sur ce point, c'est réussi avec un bloc de 30 cm de large sur 6 cm de profondeur et à peine 16 cm de haut qui saura se faire discret.

Si je ne suis pas vraiment convaincu par le caractère typique et représentatif du sujet traité, je dois admettre que le produit réserve quelques surprises : on se rend très rapidement compte lors de son assemblage qu'il s'agit ici d'une véritable démonstration de force en matière de techniques de construction utilisées et le livret d'instructions n'est d'ailleurs pas avare en descriptions et explications à propos des différentes solutions imaginées pour obtenir le résultat escompté.

Depuis le sol en pavés jusqu'au sommet de la façade, on découvre avec un certain plaisir les différentes techniques à l'œuvre et c'est parfois très original. On gardera un bon souvenir des quelques heures passées à construire cette maquette avant de la ranger dans un coin, la moitié de la mission est donc à mon avis remplie avec brio même si le produit en lui-même ne reflète pas vraiment tous les efforts qui sont au service de l'expérience promise.

Sachant qu'il faut débourser 80 € pour ces quelques heures de plaisir et qu'il en reste quelque chose à exposer dans un coin, le set me semble tenir ses promesses pour qui cherche à découvrir quelques techniques originales et surprenantes. L'effet collection sera forcément présent dès l'annonce et la commercialisation du deuxième volume de la collection, il sera alors difficile de résister à l'envie d'accumuler un assortiment de représentations, certes un peu caricaturales à en juger par cette première référence, de bâtisses provenant de différentes régions du monde.

Je pense que je serai plus sensible aux autres propositions même si je m'attends à une approche versant toujours autant dans le cliché, je ne retrouve pas ici la symbolique du café français avec ce produit clairement inspiré d'une enseigne qui pourtant existe bel et bien mais qui relève plus d'une idéalisation de la rue parisienne à la manière d'Emily in Paris que d'une vraie représentation d'un café français au sens large. Nous savons tous qu'il suffit d'ajouter un croissant pour être dans le thème, il est bien là, posé sur une table.

Ce produit qui ne démérite pas sur le plan technique et qui se passe de stickers avec de jolies tampographies plaira sans doute aux touristes de retour de France, aux amateurs de techniques de construction originales ainsi qu'à ceux qui veulent mettre une touche discrète de LEGO dans leur intérieur.

C'est déjà très bien avec un public cible suffisamment large pour assurer un succès commercial à cette gamme en devenir. Ceux qui espéraient un produit à l'échelle des minifigs avec un intérieur plus profond et une finition sur toutes les faces peuvent passer leur chemin, ce n'est effectivement pas un Modular, ni un playset.

Ne vous spoilez pas trop les différentes techniques de construction à l'œuvre ici si vous en voulez pour votre argent, elles font tout l'intérêt de ce produit. Pour le reste, ce sera à chacun de voir s'il faut aligner ces façades au dos plat sur une étagère dédiée.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 23 février 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Bricklink Designer Program 910046 Merchant Boat, une boite de 2180 pièces qui sera disponible en précommande dès le 4 février 2025 sur la plateforme Bricklink au prix public de 169,99 €.

Ce set sera l'un des cinq qui chercheront à rassembler les 3000 précommandes nécessaires à leur passage en production, c'est la proposition la moins chère et sans doute la plus originale de la 4ème vague de produits issue du Bricklink Designer Program.

Ce bateau un peu étrange est l'œuvre de Nicolas Carlier (CARLIERTI), un fan designer qui avait déjà réussi à vendre le set 910032 Parisian Street dans le cadre de la 1ère vague du programme. Pour ceux qui s'en souviennent, il s'agit également de celui qui avait soumis à plusieurs reprises en compagnie de son frère Thomas (BRICK PROJECT) le désormais aussi célèbre que recalé projet Ratatouille sur la plateforme LEGO IDEAS.

Pour cette fois, nous avons droit à bateau marchand et LEGO m'en a fait parvenir un exemplaire très préliminaire sans boite ni livret d'instructions, avec un inventaire trié dans des sachets lambdas, des instructions non finalisées au format numérique et une planche de stickers provisoire. Les instructions fournies étaient déjà à un stade suffisamment avancé pour limiter les erreurs et autres inversions de séquences, même s'il reste du travail et qu'il aura fallu faire preuve d'un peu de déduction pour certaines étapes avec des angles mal gérés, des pièces qui disparaissent entre deux étapes, etc.

Il est important de noter que LEGO n'est pas intervenu sur la construction elle-même et que le produit reste celui imaginé par son concepteur à quelques pièces près remplacées pour des questions de logistique et de disponibilité. On se trouve donc face à un produit qui peut troubler certains fans habitués des boites "officielles" dont le contenu est passé entre les mains des designers de Billund qui doivent se soumettre à un cahier des charges très exigeant.

En effet, certaines techniques peuvent sembler un peu inhabituelles et certains assemblages paraitront peut-être un peu fragiles. Mais je l'ai déjà dit, les frères Carlier connaissent leur sujet sur le bout des doigts et ils ont acquis au fil du temps une expérience qui leur permet de proposer un produit abouti et plaisant à assembler.

La coque du bateau est plaquée sur un châssis d'une solidité à toute épreuve qui intègre au passage le mécanisme qui mettra les roues à aubes en mouvement lors des déplacements de l'engin. Le bateau ne flotte évidemment pas mais il roule ce qui lui évite de reposer sur le sol grâce à l'intégration de roues dont l'épaisseur des pneus assure un espace entre la coque et le sol.

On assemble ensuite le reste du bateau de bas en haut au gré des différents modules. Et il s'agit presque d'un Modular flottant avec ses espaces intérieurs facilement accessibles, ses aménagements et ses différents blocs amovibles qui permettent de profiter un peu de la structure interne du bateau. Le toit peut lui aussi être retiré même s'il faut pour cela décrocher les deux points de connexion qui relient les pans à la bâtisse.

Je le disais plus haut, l'approche technique est ici différente de celle des designers de Billund. Il reste bien le souci d'équilibrer les différentes phases de construction en alternant entre le montage des pans de la coque ou des murs des différents niveaux et la mise en place du mobilier et des détails de finition, on ne s'ennuie pas même si certaines phases sont logiquement un peu répétitives.

On sent lors de certaines phases que la solidité du produit n'est pas toujours la préoccupation principale et que l'esthétique reste prioritaire. Rien de pénalisant pour ceux qui sont habitués à ces produits, les autres devront redoubler de vigilance notamment au moment de venir encaster le module du premier étage sur le rez-de-chaussée avec des murs qu'il faudra peut-être un peu redresser pour que la connexion soit effective sans forcer.

Le mobilier installé dans les différents espaces intérieurs est largement du niveau de ce qu'on trouve dans les Modulars officiels, avec une cuisine correctement équipée, quelques lits ou encore une table et ses tabourets. Il reste de la place pour installer les minifigs dans les lieux, le ration encombrement / espace disponible est correct.

Les intégristes des escaliers seront ravis de constater que la circulation entre les étages est prévue via un escalier extérieur et un palier qui permettent d'accéder au premier étage ainsi que via une échelle autorisant l'accès aux combles, le tout sans grignoter de manière déraisonnable sur les espaces internes.

L'engin étant un bateau marchand, on y trouve une flopée de marchandises prêtes à être vendues via de nombreuses caisses rangées où il reste de la place. C'est touffu sans être trop encombré, et on a bien l'impression d'avoir affaire au moyen de locomotion d'un commerçant itinérant qui passe de village en village sur sa péniche à fond plat. Concernant le style de la construction, j'hésite entre l'ambiance un peu médiévale qui se dégage de l'ensemble et le côté presque rétrofuturiste de la chose. Ce sera à chacun d'apprécier la thématique développée ici.

La dotation en figurines est ici suffisante pour apporter un peu de vie à la construction principale avec le capitaine du bateau, sa famille, un mécanicien et quelques animaux de compagnie. les stickers à coller sont au nombre de trois, deux pour les tableaux installés au rez-de-chaussée et celui qui prend place sur la proue du bateau. je ne suis pas fan de la mention BL-1998 sur fond blanc à l'avant, j'aurais plutôt vu un vrai nom pour ce bateau sur fond de planches peintes. En l'état, c'est moche.

Les plus observateurs auront noté que la grosse cheminée noire est installée pile dans le champ de vision du capitaine, rien de dramatique en soi et vous pouvez dans tous les cas la retirer facilement si vous la considérez comme superflue.

À l'arrivée, je pense que cette proposition reste dans la zone de confort au sein de laquelle le Bricklink Designer Program évolue au fil des séries avec ses sets à l'ambiance médiévale, ses grosses constructions aux faux airs de Modulars et ses trains. En marge des quelques propositions plus originales présentes dans chacune des vagues du programme, ce dernier drague ouvertement les AFOLs en manque de sets sur leurs thématiques préférées, un manque qui n'est que rarement comblé par les propositions du programme LEGO IDEAS ou par le catalogue officiel du fabricant.

Cette péniche arrive à mon avis à s'insérer dans la thématique médiévale très prisée des fans sans pour autant se contenter des quelques murailles habituelles et elle est en mesure de venir donner un peu de peps à un diorama très classique qui aurait bien besoin d'un peu de fun.

Le Bricklink Designer Program est devenu au fil du temps un refuge pour les AFOLs les plus nostalgiques qui préfèrent sans doute les châteaux aux fleurs et les trains au virage franchement lifestyle entrepris par le fabricant, cette péniche est à mon avis un bon compromis qui peut faire le lien entre les deux approches avec une ambiance rassurante et une grosse touche d'originalité à la limite de la prise de risque, compte-tenu du contexte du programme, qu'il convient de saluer.

Il reste maintenant à vérifier si la chose séduit les 3000 fans prêts à le précommander dès aujourd'hui pour permettre à ce produit d'être commercialisé, on sait que le fan de LEGO est souvent prompt à s'emballer dès l'annonce d'un produit avant de revenir à la raison au moment de sa commercialisation, que ce soit pour des raisons purement budgétaires ou plus philosphiques.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 14 février 2025 à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.