On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO 40712 Micro Rocket Launchpad, une petite boite de 325 pièces qui sera offerte chez LEGO aux membres du programme Insiders du 16 au 18 février 2024 dès 200 € d'achat et sans restriction de gamme puis de nouveau aux mêmes conditions et à tous les clients de la boutique officielle du 19 au 25 février 2024.

Ce petit set promotionnel devrait plaire aux fans les plus nostalgiques de l'univers Classic Space, ils met en effet en scène quelques constructions librement inspirées par exemple des sets 920 Rocket Launch Pad (1979), 6950 Mobile Rocket Transport (1982) ou encore 6803 Space Patrol (1983). Ces micro-versions modernisées me semblent globalement plutôt réussies, elles sont rapidement assemblées mais elles feront forcément leur petit effet auprès du public cible sur le coin d'une étagère. On retiendra également que l'emballage est joliment travaillé pour rendre hommage à la gamme concernée, ce produit promotionnel n'en devient que plus désirable dès la découverte de la boite.

Il y a quelques fonctionnalités autour de ce produit, la fusée peut par exemple passer de son stand de tir au véhicule de lancement mobile, tout ça reste bien évidemment anecdotique mais le designer a fait ses devoirs et tente de proposer un produit réellement à la hauteur de la nostalgie évoquée.

Il y a quelques autocollants à coller sur les différents éléments du set, cinq au total, dommage que le logo emblématique de la gamme ne soit pas tampographié. Deux livrets d'instructions sont fournis, ils autorisent un assemblage du produit en duo, histoire de partager au passage quelques souvenirs de jeunesse. Deux microfigs sont également fournies, elles incarnent les astronautes aux commandes en étant vaguement à l'échelle des engins proposés, c'est mignon et réussi.

Le montant minimum requis pour se faire offrir cette petite boite sera une fois de plus plutôt élevé, mais ce sera le prix à payer pour pouvoir assembler cet hommage compact mais bien exécuté à une gamme emblématique de la marque. Une "vraie" minifig aurait été la bienvenue dans cette boite, mais il faudra se contenter des deux microfigs proposées. Je ferai l'effort.

On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu du set LEGO Marvel 76276 Venom Mech Armour vs. Miles Morales, une petite boite de 134 pièces actuellement disponible au prix public de 14.99 €. Vous vous en doutez, il n'y a pas de quoi faire des gorges chaudes à propos de ce petit set sans grandes prétentions, ce produit s'adresse évidemment à un public très jeune friand de mechs et de minifigs diverses et variées.

LEGO ne fait ici que compléter une collection d'exosquelettes qui semble plaire au public cible et c'est donc au tour de Venom d'avoir les honneurs du concept.
On peut imaginer que la déclinaison du personnage en mech est ici presque à-propos, on obtient un ensemble qui a certes une apparence très "robotique" mais qui peut aussi incarner une version surdimensionnée de Venom si on oublie que la tête de la minifig qui dépasse du poste de commande n'est plus à l'échelle du reste.

Vous l'aurez deviné en regardant les photos qui illustrent cet article, la mobilité du mech est très limitée, il est composé d'éléments qui n'autorisent que peu de combinaisons et d'amplitude de mouvement au niveau des coudes et des genoux. C'est toutefois largement suffisant pour s'amuser un peu, il reste quelques possibilités ludiques intéressantes et les enfants devraient y trouver leur compte.

Pas de stickers dans cette boite, le seul élément à motif est tampographié et il souffre comme souvent d'un écart de teinte un peu décevant avec un motif blanc qui n'est pas vraiment blanc parce qu'il est imprimé sur un fond noir. Cette solution technique reste préférable à la présence d'un autocollant qui qurait dans tous els cas eu du mal à résister aux manipulations répétées du mech.

Du côté des deux figurines fournies, rien d'inédit ou d'exclusif à cette petite boite, que ce soit du côté de Venom ou de Miles Morales. Les éléments qui composent ces deux figurines sont disponibles dans plusieurs autres sets déjà commercialisés et on se consolera en se disant que ce produit est une occasion de les obtenir à un tarif relativement raisonnable.

Bref, cette petite boite sans prétention trouvera facilement son public, elle s'adresse aux plus jeunes fans qui cherchent un aspect ludique à ces produits dérivés d'univers qu'ils affectionnent comme par exemple le jeu vidéo Spider-Man 2 qui met en scène un affrontement entre Miles Morales et Venom, et le prix public du produit en fait un cadeau à faire à l'occasion d'un anniversaire ou d'un bon bulletin de notes.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 21 février 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 910032 Parisian Street, une création de Nicolas Carlier qui est actuellement finaliste du Bricklink Designer Program Series 1.  Avec ses 3532 pièces, ses 7 minifigs, ses 18 stickers et son tarif fixé à 289.99 €, ce modèle mérite à mon avis qu'on s'y attarde le temps d'une review histoire de vérifier si la proposition est à la hauteur du montant et de la patience nécessaires pour l'obtenir.

Pour ceux qui ne connaissent pas Nicolas Carlier (CARLIERTI), il s'agit de celui qui a soumis à plusieurs reprises en compagnie de son frère Thomas (BRICK PROJECT) le désormais aussi célèbre que recalé projet Ratatouille sur la plateforme LEGO IDEAS. Sorti par une porte pour rentrer par une autre, Nicolas Carlier à soumis une création inédite dans le cadre du Bricklink Designer Program et cette rue parisienne a aujourd'hui les honneurs du programme avec sa mise en précommande.

LEGO m'en a fait parvenir un exemplaire très préliminaire sans boite ni livret d'instructions, avec un inventaire trié dans des sachets lambdas, des instructions non finalisées au format numérique et une planche de stickers provisoires. J'ai donc pu assembler ce modèle de 51 cm de long sur 12.5 cm de profondeur en compagnie de Chloé que ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux connaissent déjà.

Les instructions étaient déjà à un stade suffisamment avancé pour limiter les erreurs et autres inversions de séquences, même s'il reste du travail et qu'il nous a fallu faire preuve d'un peu de déductions pour certaines étapes. Il manquait également quelques pièces dans les sachets triés manuellement qui nous ont été fournis mais rien de grave.

Les 18 stickers inclus en version temporaire ne sont pas imprimés sur le papier habituel mais ils font largement l'affaire une fois en place. Ils viennent habiller les enseignes des différents commerces, les plaques de rue et le tableau du peintre avec la Tour Eiffel dans les étages. C'est graphiquement joliment exécuté, rien à redire.

L'assemblage du modèle est très plaisant, on commence comme pour un Modular par les plaques de base avec leurs trottoirs et on monte progressivement dans les étages en alternant les séquences de construction de murs, de meubles et d'accessoires divers et variés. Je ne vous fais pas liste détaillée de ce que vous trouverez au fil des différentes séquences, les photos qui illustrent cet article parlent d'elles-même.

Il est important de noter que LEGO n'est pas intervenu sur la construction elle-même et que le produit reste celui imaginé par son concepteur à quelques pièces près remplacées pour des questions de logistique et de disponibilité.

Je n'ai pas relevé de techniques particulièrement hasardeuses ou risquées, les frères Carlier ne sont pas des novices et ils connaissent leurs gammes. Ils sont donc capables de proposer une expérience très similaire à celle qu'offrirait un produit "officiel" de la marque passé entre les mains de designers expérimentés et c'est une excellent nouvelle pour tous ceux qui auraient pu s'inquiéter sur ce point précis.

S'agissant du choix de proposer une "maison de poupée" avec d'un coté des façades et de l'autre des alcoves meublés et aménagées, Nicolas confirme qu'il s'agit d'un choix délibéré. Il n'a jamais été question de singer le principe des Modulars habituellement fermés sur toutes leurs faces et le produit a été volontairement conçu dès le départ comme il sera livré aux heureux acquéreurs.

La jouabilité éventuelle était l'un des critères importants pour son concepteur qui s'est donc permis de réserver une face aux possibilités ludiques. L'ensemble pourra donc finir sa carrière en servant d'aménagement de fond dans un diorama à base de Modulars classiques, la finition proposée ici étant largement à la hauteur des références proposées chez LEGO.

On obtient d'ailleurs ici une vraie rue, avec plusieurs bâtiments alignés, la présence d'une ruelle étroite avec un escalier ainsi qu'un passage sous l'un des immeubles. Je trouve tout ça très réussi avec un joli mélange de différentes architectures réellement visibles dans les rues de Paris et la sensation d'avoir affaire à un vrai quartier, un point sur lequel le set 10243 Parisian Restaurant m'avait laissé sur ma faim.

Les coloris utilisés sont ici bien choisis, les murs ont du cachet, les toits sont lisibles grâce au contraste entre le beige et le bleu et les devantures savent se faire remarquer avec leurs enseignes et leurs équipements eux aussi assez contrastés.

Nicolas Carlier n'a pas été avare sur les différents aménagements internes, le mobilier est très bien conçu et du niveau de la production habituelle LEGO, les accessoires sont nombreux et chaque espace est donc logiquement facilement identifiable. Les habitués des Modulars seront ici en terrain connu avec un mobilier de très bonne facture et une utilisation assez réussie des différents espaces disponibles dont certains sont vraiment très exigus.

Toutes les alcoves sont encadrées d'une arche qui garantit une solidité exemplaire de l'ensemble du modèle, sans risque de voir les plaques intermédiaires plier sous le poids de la construction. Pour ceux qui se poseraient la question, les différents étages et les toits ne sont pas conçus pour être dissociés du modèle, l'accès aux espaces intérieurs étant défini sur la face arrière de la rue.

La construction est accompagnée d'une grosse poignée de figurines qui apporte un peu d'animation au sein de cette rue commerçante, les différents personnages sont bien choisis et leurs accessoires sont assortis. C'est toujours ça de pris pour que les amateurs de dioramas touffus y trouvent leur compte.

Vous l'aurez compris, je trouve ce produit suffisamment abouti pour mériter qu'on s'y intéresse. Il reste à accepter l'idée de dépenser 290 € dans un set qui n'est finalement pas un produit "officiel" au sens habituel du terme.

On peut évidemment considérer que le Bricklink Designer Program est une extension directe de l'inventaire LEGO, la plateforme ayant été rachetée par le fabricant danois, mais je sais que certains fans restent réfractaires à ces produits et c'est à chacun d'évaluer la pertinence du tarif par rapport au positionnement des sets concernés.

Si vous aimez la touche esthétique et artistique de la fratrie Carlier, n'hésitez pas à aller faire un tour sur leur site The Brick Valley, vous y trouverez les instructions d'autres propositions du même tonneau ainsi que celles d'une série de mini Modulars que je trouve très réussie. Les deux frères ont également sorti deux ouvrages sur le thème des mini Modulars, vous les trouverez en vente chez Amazon :

LEGO Mini Modulars: Around The World

24.25 €

ACHETER

LEGO CITY - Mini Modulars book (Volume 2)

26.36 €

ACHETER

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 16 février 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.
Attention, je ne peux fournir que l'inventaire complet sans instructions pour l'instant, il faudra attendre que LEGO mette officiellement le fichier concerné à disposition.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO ICONS 10327 Dune Atreides Royal Ornithopter, une boite de 1369 pièces disponible depuis le 1er février 2024 sur la boutique officielle au prix public de 164.99 €. Comme d'habitude, pas question de trop vous en dévoiler sur ce que vous réserve ce produit, il faut bien laisser à tous ceux qui dépensent leur argent dans ces boites le privilège de découvrir les techniques et surprises qu'elles proposent. Sachez simplement que cette maquette de la gamme LEGO ICONS a un peu plus à offrir qu'une simple construction statique destinée à prendre la poussière sur le coin d'une étagère.

On aurait en effet pu se contenter d'une reproduction relativement fidèle mais statique de l'engin volant à travers le désert d'Arrakis vu à l'écran, beaucoup de fans n'auraient pas fait la fine bouche. Le designer est allé ici un peu plus loin en traitant son sujet et on ne va pas s'en plaindre avec à l'arrivée un vrai plaisir dans le processus d'assemblage et une réelle satisfaction dans la découverte des raisons de la complexité de certaines séquences de construction.

Il faudra d'ailleurs rester vigilant durant certaines phases pour ne pas être déçu au bout de l'épais livret d'instructions, mais on peut ici dire sans avoir l'impression d'être dans l'emphase que l'assemblage du produit offre une réelle expérience assez inédite pour un produit de cette gamme.

Il s'agit bien d'un set destiné à une clientèle adulte à la recherche d'une maquette au design abouti mais le modèle mêle intelligemment les briques considérées comme "classiques" et de nombreux éléments de l'univers LEGO Technic pour offrir un peu plus qu'un simple ornithoptère sans saveur.

Mon conseil : prenez votre temps, savourez l'intégration réussie des mécanismes intégrés et n'hésitez pas à tester leur bon fonctionnement en cours de route. Ne vous inquiétez pas à propos de la fonction qui permettra de mettre les ailes en mouvement, elle vous semblera presque inactive durant les premières séquences de montage et vous vous demanderez peut-être si vous n'avez pas commis une erreur à un moment ou un autre, vous comprendrez ce qui la rend si satisfaisante en fin de processus lorsqu'il s'agira de fixer les ailes souples sur la carlingue.

L'amplitude du mouvement est en effet très faible au niveau des points de fixation et c'est bien le prolongement des différents appendices qui provoque le mouvement attendu. Vous avez un aperçu des différentes fonctions dans le reel ci-dessous :

 

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Le mécanisme qui synchronise le déploiement des trains d'atterrissage avec celui de la rampe d'accès au vaisseau est lui aussi parfaitement conçu, la molette déportée sur le flanc de l'engin le rend facilement manipulable et on s'amusera quelques minutes avec juste pour le plaisir de profiter de l'élégance de la solution utilisée qui permet d'obtenir un effet assez bluffant.

Le vitrage du poste de pilotage est emballé séparément et c'est l'assurance que les grands panels ne seront pas trop rayés à l'arrivée même si ce n'est pas parfait dans mon cas. Comme d'habitude, n'hésitez pas à solliciter le service client de la marque si l'état des pièces que vous avez reçu ne vous semble pas à la hauteur de vos exigences en regard du prix payé pour cette boite.

Je sais que certains considèreront que cette maquette laisse de trop nombreux tenons apparents pour vraiment convaincre, j'ai moi-même eu cette impression notamment au niveau de la queue de l'appareil qui me semble presque un peu trop sommaire par rapport au reste de la maquette. On finit par s'y faire au bout de quelques heures et les ailes lisses compensent un peu visuellement cette impression d'une présence trop prononcée de tenons à certains endroits.

Même remarque pour les nombreux éléments de couleur rouge qui restent bien visibles sur le corps de l'appareil : certains fans considèreront que c'est un effet "signature" presque incontournable de l'univers LEGO Technic là où d'autres n'apprécieront que modérément cette "pollution" visuelle sur une maquette haut de gamme. À chacun sa perception et sa tolérance à propos des limites du réalisme des produits LEGO.

À l'arrivée, la maquette de  57 cm de long et de 80 cm d'envergure avec ses ailes déployées est suffisamment solide pour être manipulée sans perdre de pièces, il s'agit donc aussi d'un jouet pour adultes qui résistera sans problème aux activations à répétition des mécanismes intégrés. Le produit est évidemment réservé à une catégorie de fans de l'univers traité qui aime aussi les sets LEGO mais il pose à mon avis un nouveau jalon en redéfinissant ce que peut être une maquette LEGO qui met vraiment à profit toutes les possibilités offertes par l'écosystème d'éléments disponible associées au savoir-faire des designers les plus motivés.

Si Dune n'est pas votre tasse de thé, ne détournez pas pour autant le regard, l'assemblage de cet engin reste à mon avis l'une des expériences les plus abouties à ce jour de ce qu'on trouve dans cette gamme et vous passeriez peut-être à côté de quelques heures très divertissantes et satisfaisantes.

La dotation en minifigs de cette boite est relativement conséquente avec 8 personnages mais elle me paraît presque anecdotique, on découvre chacun des personnages au fil des sachets et on les range rapidement dans un coin pour profiter de l'engin. Le casting est bien choisi, les fans de Zendaya (Chani), de Timothée Chalamet (Paul Atreides) ou de Jason Momoa (Duncan Idaho) seront servis mais je suis personnellement resté concentré sur l'ornithoptère plus que sur la présence de cette poignée de figurines au demeurant graphiquement très bien exécutée.

Vous le savez déjà depuis l'annonce du produit, le Baron Vladimir Harkonnen est juché sur un support transparent qui permet de laisser descendre la toge qui recouvre la minifig composée de pièces neutres. C'est visuellement intéressant même si je ne suis pas un grand fan de ces capes et autres attributs vestimentaires qui ne sont pas en plastique.

Les tampographies sont toutes très abouties, on sent le soin apporté à la réalisation de ces figurines et le résultat me semble très convaincant sauf pour Lady Jessica dont le rendu en "vrai" est un peu moins flamboyant et contrasté que sur les visuels officiels très prometteurs mais manifestement retouchés.

Il manque peut-être un petit présentoir pour y installer les figurines et ne pas être forcé de les aligner simplement autour de la maquette. Personne ne jouera avec et elles auraient mérité une vraie mise en valeur avec par exemple un support de couleur Tan (beige) rappelant les dunes du désert d'Arrakis. Certains regretteront également l'absence d'une plaque d'identification distillant quelques facts à propos de l'engin, histoire de donner du cachet à ce jouet pour grand enfants.

Vous l'aurez compris, je suis malgré tout vraiment conquis par cette proposition qui réunit à mon avis le meilleur des deux mondes lorsqu'il s'agit de modèles LEGO : Une finition très acceptable à base de briques "classiques" et l'intégration réussie d'éléments de l'univers Technic qui permet d'offrir quelques vraies fonctions à un engin qui aurait par exemple pu se contenter d'un système manuel déploiement des ailes sans que personne ne s'en offusque pour autant.

Ce produit risque de me rendre encore plus exigeant à l'avenir, notamment avec la gamme LEGO Star Wars qui s'accommoderait bien de quelques réalisation du même tonneau, il fixe la barre très haut et incarne à mes yeux ce que doit être un set pour adultes en 2024, sans compromis ni raccourcis.

Je le redis, si vous avez l'intention de craquer pour cette boite, gardez vous le plaisir de la découverte et ne vous spoilez pas trop ce qui en fait tout l'intérêt. Croyez-moi sur parole, vous ne serez pas déçu à la fois du processus d'assemblage et du résultat final, les 165 € dépensés vous sembleront justifiés. Ce n'est pas toujours le cas chez LEGO.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 14 février 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu du set LEGO Marvel 76280 Spider-Man vs. Sandman Final Battle, une petite boite de 347 pièces disponible depuis début janvier au prix public de 37.99 €.

Le tour de la question sera vite fait, cette construction n'est en réalité qu'une extension minimaliste du contenu du set 76261 Spider-Man Final Battle. Le problème dont vous vous doutez : le mélange des deux ne rendra pas l'ensemble plus lisible et encore moins plus réussi. On retrouve donc ici le principe du socle noir et de quelques accessoires entassés dessus pour créer une scène relativement dynamique et conçue pour être admirée sous tous les angles.

Sur ce point précis, c'est réussi, on peut effectivement profiter de la scène sous toutes les coutures sans prendre en défaut la construction sauf peut-être au niveau du dos de Sandman, une zone qui ne profite que d'une finition très sommaire par rapport au reste du produit.

La demi-figurine articulée de Sandman se contente d'ailleurs de reprendre les codes des autres Action Figures de la gamme, mais sans les hanches ni les jambes. Le tronc du personnage est simplement enfiché dans le socle, il peut être facilement retiré pour intégrer le diorama du set 76261 Spider-Man Final Battle.

L'unique échafaudage en mouvement, la poutre jaune inclinée et le portail ajoutent un peu de volume au modèle et contribuent à la mise en scène globale en masquant au passage les raccourcis esthétiques du personnage central.

Vous le voyez sur les photos ci-dessus, la planche de stickers fournie reste relativement raisonnable et le visage de Sandman est tampographié. Ce visage me paraît totalement ridicule dans le contexte LEGO, même si on peut y voir une interprétation presque fidèle des traits du personnage vu à l'écran.

Il n'empêche que je trouve personnellement le motif totalement raté avec un effet masque de carnaval qui prête à mon avis plus à sourire qu'à incarner de manière crédible l'expression de l'homme-sable. Les quelques pièces grises qui restent bien visibles au niveau des bras ou du cou du personnage ne font que renforcer l'impression que le tout a été un peu bâclé.

La minifig de Spider-Man est celle déjà vue dans les sets 76185 Spider-Man at the Sanctum Workshop (2021) et 76261 Spider-Man Final Battle (2023). La figurine d'Electro est également livrée dans le set 76261 Spider-Man Final Battle et il ne reste guère que le Lézard pour apporter un peu de nouveauté à ce produit.

Fallait-il absolument en faire une minifig ou s'orienter plutôt vers une BigFig à la manière de Hulk ? Je penche pour la seconde proposition et avec une tête moulée adaptée, le personnage aurait à mon avis eu du cachet. En l'état, c'est du Legends of Chima à la sauce Marvel, c'est sans saveur et beaucoup trop générique pour me convaincre même si je conviens volontiers que le sujet impose un traitement graphique dans l'esprit de celui proposé.

Il n'y a donc à mon avis pas ici de quoi se lever la nuit et se ruer vers le magasin de jouets le plus proche pour s'offrir cette simple extension qui aurait du être intégrée dès le début dans l'autre boite qu'elle vient compléter.

Je comprends la stratégie de LEGO qui vise à dissocier certains éléments qui ne mériteraient que d'être fournis dans la même boite pour maximiser sa marge et pousser à l'achat mais dans ce cas précis c'est à mon avi franchement tiré par les cheveux et cette séparation des deux constructions n'est pas justifiée.

Morale de l'histoire : si vous avez déjà acheté le set 76261 Spider-Man Final Battle et que vous lui trouvez certains atouts, cette extension vous semblera sans doute indispensable pour finir d'étoffer visuellement la chose t en faire un diorama compact mais complet en hommage au film No Way Home. Sinon, vous pouvez faire l'impasse sans regrets, la seule minifig inédite livrée dans cette boite ne justifie à mes yeux pas forcément de dépenser 38 €.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 3 février 2024 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. Évitez les "Je participe" ou les "Je tente ma chance", on se doute bien que c'est le cas.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.